14 septembre 2007

MAROC : Equipe nationale - D’une vague à l’autre !

Dans un mois, l’équipe nationale est appelée à faire face à trois rendez-vous, à l’échelon arabe, (Coupe Abdallah de Jordanie, Championnat Arabe des Nations et Jeux Panarabes). La participation de l’équipe nationale à une compétition, suppose au préalable un programme de préparation, en long et en large pour monter une équipe à la hauteur des ambitions des Marocains.

De retour de l’Afro basket, au lieu de se mettre au boulot, voila qu’on décide empressement de partir en vadrouille avec un groupe terrassé, et qui avait affiché durant la CAN une certaine faiblesse et lacunes répétitives au niveau tactique.

Aujourd’hui, on doit savoir que le fossé ne cesse de s’agrandir, au point qu’on est bien loin des équipes de têtes, et l’heure de la récréation a bel et bien sonné pour bon nombre de personnes qui cherchent à découvrir la vérité, alors qu’elle est là, des personnes qui attendent à ce que notre basket retrouve sa valeur perdue, sans pour autant faire bouger les choses dans le bon sens, et là, on a nul besoin de faire un dessin, de ce fait, notre basket est entrain de se perdre au singulier comme au pluriel.

Une fois encore, on bouche le résultat obtenu en Angola par des mots ronflants et de nouvelles formules, sans aucun respect pour l’opinion publique, ni pour les fans du team national qui ont envie eux aussi, un jour de se réjouir par une place sur le podium. Un droit légitime lorsqu’on sait les moyens dont dispose notre basket par rapport à bon nombre de pays dans le continent africain.

Le championnat démarre, certes, le 29 septembre, mais la question qui se pose : Est-ce qu’on est vraiment assuré de trouver des joueurs compétitifs ?

Déjà, Mesbahi Zakaria (ASS), Bassim (MAS), et Bourouiss (ASS), souffrent de blessures, Khalfi Mustapha (RCA) est parti pour le pays de l’oncle Sam, Bekkas Nabil (MAS) sur le point de partir en Europe, alors que Reda Ghanimi est plus préoccupé par trouver un club, Bouhali Mounir (RCA), il aura du mal à pouvoir se libérer de son travail pendant plus d’un mois, l’entraîneur Jean Paul Rebatet est en France, et comme la concurrence est quasiment absente au niveau du team national, la preuve avant l’Afro 2007, le staff technique avait du mal à former un groupe de plus de douze joueurs. On ne doit pas participer seulement pour participer, car au lieu d’aller pour faire de figuration, il est préférable de rester à la maison. L’équipe nationale ne se prépare pas comme on se prépare pour aller à une colonie de vacances, et il est temps de se mettre à l’évidence, car l’autorité repose d’abord sur la raison.

Said B. Cherki