SENEGAL : Matar Ndiaye, pivot des Lions : «Que chacun prenne ses responsabilités»
Il ne s'imaginait pas rentrer à Dakar les mains vides. Il ne s'imaginait pas non plus revêtir le maillot national une énième fois. Matar Ndiaye, rentré hier avec le reste de l'équipe, estime qu'ils ont été piégés en matches de poule. Mais l'ancien capitaine des Lions pense que chacun devrait prendre ses responsabilités afin que les leçons d'Angola soient tirés de manière objective.
WOURY DIALLO LE QUOTIDIEN
Matar Ndiaye
Une neuvième place au finish pour le Sénégal à la Can 2007. La déception doit être grande surtout si on sait que vous visiez le titre ?
Oui (il insiste) ! Franchement ! Surtout pour moi. Je m'attendais à autre chose qu'une neuvième place. Ce sont les aléas de la compétition. On s'est retrouvé dans une poule-piège en fait. Le Mali, la Côte d'Ivoire, ce sont des équipes de la sous-région. On ne les a pas sous-estimées, mais on a joué en deçà de notre valeur.
Qu'est-ce qui n'a pas marché ?
C'est plein de choses et rien du tout en même temps. On est tombé sur des adversaires plus coriaces. Des mecs qui en voulaient et qui étaient motivés face au Sénégal qui est venu avec le statut de vice-champion d'Afrique. On n'était pas assez conscient qu'on était une cible. Les Angolais nous voulaient en finale, mais dommage on est passé à côté.
A quel niveau doit-on situer les responsabilités ?
Je préfère ne pas rentrer dans ce jeu. Quand on gagne, on gagne ensemble. Quand on perd, on perd ensemble. On s'en tient là. Je ne crois qu'il faut trouver un bouc émissaire. On a tout fait pour que l'expédition se déroule du mieux possible. Maintenant, à l'heure du bilan, il va falloir que chacun prenne ses responsabilités et fasse face à son devoir. Nous joueurs, on a fait ce qu'on devait faire. Malheureusement, cela n'a pas suffi.
Sera-t-il facile de se relever d'une telle chute ?
Bien sûr ! On a une équipe jeune. C'est un nouveau défi à relever. Le basket sénégalais n'est pas malade. Loin de là. On a une organisation autour. Il faut juste se remobiliser et essayer de rebondir.
Le retour au pays est difficile ?
C'est un retour amer parce que je m'attendais à autre chose. En quittant Dakar, je croyais que tout allait bien se passer. Qu'on allait revenir avec la coupe après l'exploit d'Alger. Au pire des cas, on ne devait pas connaître une telle déconvenue. Maintenant, je suis malheureux pour le peuple sénégalais, pour les fans de basket.
Votre avenir au sein de la sélection nationale ?
Je ne sais même pas. J'étais parti dans la reconversion en qualité de manager pour encadrer les jeunes. Situation oblige, je me suis retrouvé avec le maillot. C'est toujours une fierté. J'en ai marre de tout le temps décider. Il faut aussi que les jeunes poussent derrière. On a des jeunes talentueux. On a une garde derrière. Il y a des gens comme Gallo (Ndlr : Amadou Fall, le Manager général). Il a tout abandonné pour la sélection. Il faut tout faire pour encourager des mecs comme ça. Me concernant, on verra plus tard ce que cela va donner.
Oui (il insiste) ! Franchement ! Surtout pour moi. Je m'attendais à autre chose qu'une neuvième place. Ce sont les aléas de la compétition. On s'est retrouvé dans une poule-piège en fait. Le Mali, la Côte d'Ivoire, ce sont des équipes de la sous-région. On ne les a pas sous-estimées, mais on a joué en deçà de notre valeur.
Qu'est-ce qui n'a pas marché ?
C'est plein de choses et rien du tout en même temps. On est tombé sur des adversaires plus coriaces. Des mecs qui en voulaient et qui étaient motivés face au Sénégal qui est venu avec le statut de vice-champion d'Afrique. On n'était pas assez conscient qu'on était une cible. Les Angolais nous voulaient en finale, mais dommage on est passé à côté.
A quel niveau doit-on situer les responsabilités ?
Je préfère ne pas rentrer dans ce jeu. Quand on gagne, on gagne ensemble. Quand on perd, on perd ensemble. On s'en tient là. Je ne crois qu'il faut trouver un bouc émissaire. On a tout fait pour que l'expédition se déroule du mieux possible. Maintenant, à l'heure du bilan, il va falloir que chacun prenne ses responsabilités et fasse face à son devoir. Nous joueurs, on a fait ce qu'on devait faire. Malheureusement, cela n'a pas suffi.
Sera-t-il facile de se relever d'une telle chute ?
Bien sûr ! On a une équipe jeune. C'est un nouveau défi à relever. Le basket sénégalais n'est pas malade. Loin de là. On a une organisation autour. Il faut juste se remobiliser et essayer de rebondir.
Le retour au pays est difficile ?
C'est un retour amer parce que je m'attendais à autre chose. En quittant Dakar, je croyais que tout allait bien se passer. Qu'on allait revenir avec la coupe après l'exploit d'Alger. Au pire des cas, on ne devait pas connaître une telle déconvenue. Maintenant, je suis malheureux pour le peuple sénégalais, pour les fans de basket.
Votre avenir au sein de la sélection nationale ?
Je ne sais même pas. J'étais parti dans la reconversion en qualité de manager pour encadrer les jeunes. Situation oblige, je me suis retrouvé avec le maillot. C'est toujours une fierté. J'en ai marre de tout le temps décider. Il faut aussi que les jeunes poussent derrière. On a des jeunes talentueux. On a une garde derrière. Il y a des gens comme Gallo (Ndlr : Amadou Fall, le Manager général). Il a tout abandonné pour la sélection. Il faut tout faire pour encourager des mecs comme ça. Me concernant, on verra plus tard ce que cela va donner.
Jeudi 30 Août 2007
Amadou Lamine NDIAYE
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