TUNISIE : Finale du Super play off ESS/SN
Une affiche de rêve !
La salle olympique de Sousse sera, ce soir, le théâtre privilégié du premier acte de la finale du super Play off qui se joue au meilleur des trois.
Un remake palpitant du scénario de la dernière saison!
Même scène, mêmes acteurs pour un spectacle unique et une ultime et convoitée consécration; celle des efforts de toute une saison; le titre de champion!
Les deux meilleures équipes du championnat, celles qui ont effacées toutes les autres, les reléguant au second plan, s'affrontent dans un duel de titans. Neuf mondialistes dans les deux camps auront à cœur de justifier et de mériter ce nouveau statut dûment gagné.
Côté étoilé, Salah Mejri, un géant (2mètres16) ayant encore beaucoup à prouver constitue à lui seul une attraction à ne pas manquer. Maître absolu des airs et sous le panier, il ne rechigne pas à s'improviser relayeur et à l'occasion tireur ce qui fait de lui le joueur polyvalent à souhait.
Makrem Ben Romdhane, armé du culot de ses 20 ans et fort de son appartenance à cette étoile qu'il aime tant est le métronome de cette valeureuse génération.
Hamdi Braâ, le Ralwiste ayant roulé sa bosse dans plusieurs bastions semble avoir trouvé à l'ESS un club à la hauteur de ses ambitions.
Jammar Hardy, depuis sa venue en Tunisie, enflamme les parquets de sa technique sublime et de ses spectaculaires envolées.
Zied Toumi, effectue, cette saison, un retour gagnant après une courte expérience en Arabie Saoudite. Organisateur aussi puissant qu'appliqué, il mène l'équipe à bout de bras quand il est bien inspiré.
Idem pour Amor Mouhli, le Goulettois imprégné de la technique de cette école immortelle, assure dans les grands moments et gagne ses duels.
N'oublions pas Haythem Essayed, qui sans avoir brillé, depuis son recrutement cette année, a su apporter son expérience et une certaine stabilité à l'effectif étoilé.
Les étoilés ont, de même, cette capacité de se transcender quand ils se sentent menacés.
Leur adversaire du jour possède tous les atouts et a dans son sac plus d'un tour pour les inquiéter et les acculer à réellement se surpasser.
Suffisants et laxistes, à l'occasion, les étoilés se sont fait, cette année, quelquefois piéger et virent leur nonchalance instantanément pénalisée!
Si, en d'autres occasions, ils ont pu se racheter de quelques erreurs et d'errements momentanés, contre les " Potiers " la moindre incartade risque d'être immédiatement sanctionnée.
La menace nabeulienne!
Les oranges sont cette année, tout feu, tout flamme!
Ayant raté le titre à la maison, la saison écoulée, après avoir réalisé l'essentiel en battant les Etoilés chez eux, ils ont très certainement eu largement le temps d'assimiler la leçon!
Douze hommes avertis en valent évidemment le double!
Et quand, dans ses douze, on retrouve des joueurs de la trompe de Mohamed Hdidane, leader du groupe depuis le départ de Rzig et idole incontestée, dans la région, des amoureux de la balle au panier, les dès sont d'emblée jetés!
Son frère Béchir, tout aussi entreprenant, possède le don d'une mécanique de tir sans précèdent. " La main chaude ", il peut estomaquer les défenses distraites et faire trembler les filets de sa réussite parfaite.
Leur cousin, Anis du même nom, est félin, intrépide et extrêmement rapide. Son apparence de frêle garçon ne trompe plus les connaisseurs car ses infiltrations improvisées et son explosivité sous le panier font peur.
Nizar Knioua est le bagarreur par excellence!
A défaut d'une technique raffinée, il compense par sa volonté et ses rushs vers le panier. Défenseur collant et plein d'agressivité, l'attaquant sous sa responsabilité à du pain sur le plancher. Il doit être au sommet de son art pour l'esquiver et aller marquer.
Sergei, le Russe, a fait d'énormes progrès et s'intègre, désormais, merveilleusement au jeu nabeulien bien huilé.
Il n'est plus aussi passif que par le passé et son efficacité sous le cercle n'est plus à démontrer.
Béchir Mouin est là pour le seconder et mettre un peu de son grain au moulin de ses coéquipiers.
Aymen Trabelsi, remplaçant luxueux, répond à l'appel du devoir et supplée avec succès le joueur défectueux.
Mais ce qui frappe le plus dans l'effectif nabeulien c'est ce jeu collectif rodé et les automatismes entre les joueurs qui se retrouvent les yeux fermés.
Au-delà du sport, le basket à Nabeul est une affaire de familles soudées et aux incontestables affinités.
Outre les confrontations sur le terrain, nous aurons droit sur les bancs des remplaçants à un duel tactique à distance entre Ridha Lâabidi, le maître, et Monem Aoun le disciple.
En effet, le premier a entraîné le second durant cinq année et était directeur technique au CA alors que celui-ci entraînait l'équipe sénior durant quatre autres.
Monem Aoun avoue considérer Ridha Lâabidi comme " Le modèle " et s'être inspiré de sa philosophie dans sa carrière d'entraîneur.
Les deux hommes se connaissent, donc, bien ce qui promet des stratégies de jeu variées et des options multiples pour espérer surprendre le vis-à-vis.
Une palette de joueurs talentueux, deux entraîneurs de grande renommée pour une affiche, dont les passionnés de la balle orange, ont rêvé!
Pourvue qu'elle tienne toute ses promesses et soit à la hauteur du spectacle espéré!
Aida Arab Achab
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