31 juillet 2007

RD CONGO : Play Offs - Kauka, Onatra, Hatari et Arc-en-ciel bien partis mais…

Les demi finales de la Ligue provinciale de basket-ball de Kinshasa - connu sous l’appellation de play off, se sont disputées le week-end dernier au stadium des Martyrs de la ville de Kinshasa. Les équipes favorites, à l’exception de V.Club, se sont imposées en match aller devant leurs adversaires du jour.

Les Garçons de Kauka et de Onatra ont battu respectivement leurs collègues de Terreur (67-55) et Fatima (57-49) tandis que les filles de Arc-en-ciel ont eu raison de leurs homologues de INSS (68-55). Les basketteuses de V.Club ont perdu devant les athlètes de Hatari par 73-34.

La première journée de ce play off a eu lieu samedi 28 juillet dernier. Les amoureux de la balle au panier qui se sont déplacés au stadium des Martyrs, ont assisté à deux belles affiches entre, d’une part, Kauka – Terreur et, d’autre part, Arc-en-ciel – INSS. Les deux équipes favorites, Kauka et Arc-ciel, ont remporté cette manche aller du play off de la balle orange, grâce à l’expérience de leurs athlètes.

Les amis de Buzangu ont battu les basketteurs de Terreur sur le score de 67-55, soit 12 points d’écart, tandis que les coéquipières de Mireille de Tangama se sont imposées devant les filles de INSS par 68-55, soit 13 points. Les deux équipes attendent la phase retour pour confirmer leur suprématie devant leurs adversaires. Mais gare à l’excès de zèle, car les clubs de Terreur et INSS n’ont pas encore dit leurs derniers mots. Ils se préparent fiévreusement pour gagner la manche retour afin de jouer le match de barrage.

La deuxième journée de cette phase aller de play off s’est disputée le dimanche 29 juillet 2007, toujours au stadium des Martyrs. Les filles de Hatari ont créé la surprise en humiliant les athlètes de V.Club par 73-34, soit 39 points d’écart. Les basketteuses du président Ingele Ifoto ont été méconnaissables du début à la fin. Elles sont presque éliminées de la course pour le titre. A moins qu’elles gagnent la manche retour prévue pour mercredi 1er août prochain, et se rattraper peut être au match de barrage. Sinon, elles vont plier bagages face aux joueuses de Hatari.

Chez les messieurs, l’ASB Onatra a battu l’équipe de Fatima par 57-49, soit 8 points d’écart. Ainsi avec cette victoire de la phase aller, Onatra a levé l’option de se qualifier pour la finale de play off. Mais gare à l’excès de zèle, car le club de Fatima est décidé à gagner la manche retour de mercredi prochain afin de disputer le match barrage. Ci-dessous les résultats et les rencontres de play off :

Samedi 28 juillet 2007
Arc-en-ciel – INSS 68-55
Kauka – Terreur 67-55

Dimanche 29 juillet 2007
Onatra – Fatima 57-49
V.Club – Hatari 34-74

Mardi 31 juillet 2007
INSS – Arc-en-ciel
Terreur – Kauka

Mercredi 1e août 2007
Fatima – Onatra
Hatari – V.Club

Jerry Kalemo

ILE MAURICE : Le bronze suffira à leur bonheur

Le basket-ball mauricien a toujours fait office de parent pauvre aux différentes éditions des Jeux des îles. Trois médailles de bronze pour la sélection masculine et deux médailles du même métal pour les basketteuses : la moisson est définitivement maigre. Les deux présentes sélections pourront-elles aspirer à mieux cette fois ?

Il est un fait que les deux sélections n'aborderont pas la compétition dans les meilleures conditions. Le stage programmé cette semaine en Afrique du Sud a été annulé à la toute dernière minute, tandis que Ghislain Fanny, considéré comme le fer de lance de la sélection masculine, a dû déclarer forfait en raison d'une entorse à la cheville. Qui plus est, la sélection féminine n'a pas eu l'occasion de s'exprimer face à un sparring-partner féminin tout au long de sa préparation.

Malgré ces contre-temps, la confiance est de mise au sein des deux sélections. Entraîneur de la sélection masculine, Jean-Michel Sénèque s'attend à une honnête prestation de ses troupes. " La sélection se porte bien, les joueurs ont compris les enjeux et savent ce qui est attendu d'eux. Tout se jouera dans la tête ". La préparation a pris son envol au début de cette année et, en cours de route, Jean-Michel Sénèque a pu bénéficier de l'apport et de l'expérience du Français Guillaume Julliand. De plus, la sélection a pu se situer avec la tournée des Américains de Athletes in Action.

" Nos joueurs manquaient de frottements jusque-là et ont ainsi tiré profit de la venue des Américains. Quant à Guillaume Julliand, il a apporté une bouffée d'air frais, tandis que le Nigérian Mohamed a également apporté sa contribution ", soutient l'entraîneur national. Ce sera donc un groupe relativement jeune qui se lancera à l'abordage. En effet, des douze joueurs retenus, seuls Nicolas Duval, Jessen Soolen, Westley Jérôme et Thierry Julie étaient en action aux derniers Jeux des îles.

Il est un fait que la sélection masculine jouera son avenir dans cette compétition dans la soirée du vendredi 10 août. Face aux Seychelles, Thierry Julie et ses coéquipiers devront livrer le match de leur vie. En cas de défaite, ils seront condamnés à disposer de Madagascar, ce qui s'avère une mission quasi impossible. " Il est clair et net que la rencontre face aux Seychelles sera déterminante pour le reste de la compétition. Nous sommes réalistes. Le bronze suffira à notre bonheur ", reconnaît Jean-Michel Sénèque. D'ailleurs, tout porte à croire que Madagascar, forte de la venue de cinq expatriés, et la Réunion, qui revient d'un stage en France, possèdent les meilleurs arguments pour convoiter la plus haute marche du podium.

C'est pratiquement le même cas de figure qui s'applique à la sélection féminine. Il s'agira de jouer son va-tout face aux Seychelles, car Madagascar s'annonce comme une forteresse imprenable, ayant toujours décroché l'or aux différentes éditions des JIOI. " Nous partons dans l'inconnu, car nous n'avons pas eu de sparring-partners féminins. Cela peut jouer contre nous, mais l'esprit d'équipe est présent ", fait ressortir l'entraîneur national, Vincent Boitier.

Ce dernier soutient également que ses joueuses ont fait montre de progrès constants tout au long de la préparation entamée depuis janvier dernier. " Les joueuses affichent la forme, sont motivées et se sont adaptées aux exigences des séances d'entraînement. Il s'agira d'évacuer la pression, surtout au cours de notre première rencontre ", affirme Vincent Boitier.

La défaite en demi-finales face à la Réunion lors de la dernière édition est certes restée en travers de la gorge, d'où cette envie pour Corinne Somauroo et ses camarades de se surpasser. " Certes, une médaille de bronze sera un élément de satisfaction. Toutefois, je sens au sein du groupe cette envie de parvenir en demi-finales et de franchir éventuellement cet obstacle ", insiste l'entraîneur national.

La présence d'Héloïse Adam, joueuse évoluant en Australie, et la venue prévue la semaine prochaine de Christine Louise-Risacher, actuellement à l'île de la Réunion, apporteront sans doute un plus à cette sélection qui, tout en faisant contre mauvaise fortune bon cœur, aspire à gravir les échelons.

Les sélectionnés

Masculin : Thierry Julie (capitaine-ailier), Clarel Souciant (meneur), Frédéric Dubois (meneur), Yannick Hector (meneur), Jason Grenade (ailier), Nicolas Duval (ailier), Winley Tamby (ailier), Samuel Martin (ailier), Jonathan Jules (pivot), Benjamin Bangard (pivot), Westley Jérôme (pivot) et Jessen Soolen (pivot)

Féminin : Corinne Somauroo (capitaine-pivot/ailière), Héloïse Adam (assistante-capitaine, meneuse/ailière), Nadine Cheekoussen (meneuse/ailière), Laureen Davy (meneuse), Christèle Goolam-Hossen (ailière), Cindy Labelle (ailière), Caroline Adeline (ailière), Vanessa Spéville (ailière), Yanna Venkatachellum (pivot/ailière), Christine Louise-Risachet (ailière), Karina Venkatasamy (ailière) et Isabelle Némorin (pivot)

Le palmarès

Masculin

1979 : Or : Comores. Argent : Réunion. Bronze : Maurice

1985 : Or : Madagascar. Argent : Réunion. Bronze : Maurice

1990 : Or : Madagascar. Argent : Réunion. Bronze : Maurice

1993 : Or : Madagascar. Argent : Seychelles. Bronze : Réunion

1998 : Or : Réunion. Argent : Madagascar. Bronze : Comores

2003 : Or : Réunion. Argent : Madagascar. Bronze : Comores

Féminin

1985 : Or : Madagascar. Argent : Réunion. Bronze : Maurice

1990 : Or : Madagascar. Argent : Réunion. Bronze : Seychelles

1993 : Or : Madagascar. Argent : Seychelles. Bronze : Réunion

1998 : Or : Madagascar. Argent : Seychelles. Bronze : Réunion

2003 : Or : Madagascar. Argent : Réunion. Bronze : Maurice



Le programme journalier

Groupe A : Réunion, Comores, Mayotte. Groupe B : Madagascar, Maurice, Seychelles : Masculin et féminin

Vendredi 10 août : Réunion/Mayotte (D) - 10 h, Mayotte-Comores (H) - 12 h, Madagascar/Seychelles (D) - 14 h et Maurice-Seychelles (H) - 16 h

Samedi 11 août : Perdant Réunion/Mayotte v/s Comores (D) - 10 h, Perdant Mayotte/Comores v/s Réunion (H) - 12 h, Perdant Madagascar/Seychelles v/s Maurice (D) - 14 h, Perdant Maurice/Seychelles v/s Madagascar (H) - 16 h

Dimanche 12 août : Gagnant Réunion/Mayotte v/s Comores (D) - 10 h, Gagnant Mayotte-Comores v/s Réunion (H) - 12 h, Gagnant Madagascar/Seychelles v/s Maurice (D) - 14 h, Gagnant Maurice-Seychelles/ Madagascar (H) - 16 h

Mercredi 15 août : 1ère demi-finale dames (vainqueur groupe A/deuxième groupe B) - 10 h, 1ère demi-finale hommes (vainqueur groupe A/deuxième groupe B) - 12 h, 2ème demi-finale dames (vainqueur groupe B/deuxième groupe A) - 14 h, 2e demi-finale hommes (vainqueur groupe B/deuxième groupe A) - 16 h

Vendredi 17 août : Match de classement dames (8h), match de classement hommes (10h), finale dames (15h), finale hommes (17h)


CÔTE DE IVOIRE : Mali et Cõte de Ivoire pour le 15è place

L’apprentissage continue pour les équipes africaines, elles ont subies leur énième défaite dans leur match de classement (Côte d’Ivoire 55 Argentine 74, Mali 72 Japon 87) et se rencontrent ce mardi sous le coup de 11 h 30 GMT pour leur ultime match de la dernière et avant dernière place.
En haut du tableau, les Etats Unis confirment leur prétention en réalisant le plus grand score de la compétition 113 à 69 face à la Corée du sud.

Dans cette coupe du monde dames U 19, les représentantes africaines n’auront pas réussi l’exploit de battre une équipe occidentale.
La Côte d’Ivoire dans la première opposition a failli créer la surprise. Amené par le duo Kani Kouyaté et Kolga Assetou, elle a même eu le mérite de rentrer aux vestiaires avec une avance d’un point 34 à 33.
Malheureusement, elle ne pourra maintenir son avance en raison de sa trop grande dépendance à ce duo qu’est Kani et Assetou.
Au troisième quart temps, les ivoiriennes se font distancer et perdent sur le score de 21 à 12. Manquant de fraîcheur physique et avec un banc incapable de suppléer les ténors, la Côte d’Ivoire subira la loi des argentines dans le dernier quart temps en encaissant un score de 19 à 9.
Les bonnes statistiques de Kolga Assetou (23 points, 13 rebonds, 2 assist) et Kouyaté Kani (17 points, 5 rebonds, 3 assists) n’auront donc suffit face au bloc équipe argentine amenée par Boquete Manna exceptionnelle (24 points, 13 rebonds, 3 assists) aidée par ses coéquipières que sont Castillo (15 points) Calandra (8 points) Coz (7 points) et Pesante (6 points).
La satisfaction qu’on peut tirer est la marge de progression des ivoiriennes qui ont encore amélioré leur score.

Quant à la sélection malienne, elle n’a pu venir à bout des japonaises. Cette sélection qui a eu une meilleure préparation que la côte d’ivoire, a bien entendu inscrit une moyenne de points assez appréciable mais elle n’a pu réussir à vaincre les japonaises pourtant prenables.
Le problème des maliennes résidant dans la fraîcheur physique ; elles démarrent toujours en force et terminent difficilement leur match. Et dans ce match les maliennes emmené par nagnouma ont mené au premier quart temps sur le score de 25 à 22, avant de laisser la direction du jeu aux japonaises dans les 3 derniers quarts temps (20 /12, 26/17, 19/18) avec pour score final 87 à 72 pour les japonaises.
Les africaines seront donc opposées ce mardi sous le coup de 11 h 30. Une rencontre qui a toutes les saveurs d’une finale pour désigner la meilleure nation d’Afrique de cette coupe du monde.
Bien que les maliennes partent favorites, les ivoiriennes nourrissent le secret espoir de revenir à la maison avec une victoire qui sera synonyme de 15è place et sera une revanche de la finale de la coupe d’Afrique perdu l’an dernier à cotonou.

Dans le haut du tableau, pour les quarts de finale, à l’exception de la chine qui a connu une débâcle face à l’Espagne 88 à 59, tous les autres favoris se sont imposés. Et mention spéciale aux Etats Unis qui confirment leur statut de grand favori en battant par un grand score la Corée 113 à 69.


Les autres résultats

Slovaquie 74 / 46 Lituanie
Australie
70 / 55 Canada
Serbie
82 / 57 Brésil
Suède
78 / 68 République Tchèque

SENEGAL : REACTION - Le président Aly Ben Zarti sur le retard du Sénégal : «Un préjudice de 25 millions de francs Cfa»

Le Sénégal a manqué encore à l'appel du tournoi de Monastir. Hier, alors que Marocains et Tunisiens jouaient leur troisième match d'affilée, pas l'ombre de la crinière d'un Lion. Dans ce stage préparatoire en direction du championnat d'Afrique de basket masculin, prévu en Angola du 15 au 26 août, l'absence des Sénégalais, qui aux dernières nouvelles devraient rallier Tunis ce lundi matin, a fini de soulever la dernière vague d'amertume venant de la Fédération tunisienne de basket.


BOLY BAH LEQUOTIDIEN



Son président, pourtant très calme d'approche et très diplomate dans ses propos, reconnaît quand même que le Sénégal lui a coûté cher. Très cher même. «Le préjudice que les retards du Sénégal nous ont causé sont estimés financièrement à 50 000 dollars (environ 25 millions de francs Cfa). Et comme vous le savez, quand le Sénégal n'est pas là, les sponsors ne s'intéressent pas au Tournoi. Vous imaginez donc l'ampleur du préjudice subit. Les spectateurs veulent voir le Sénégal», clame celui qui implore presque le ciel pour que les Lions foulent enfin le sol tunisien. Les conséquences sont aussi sportives : «Je suis déçu pour nos amis marocains qui ne vont pas jouer contre le Sénégal», regrette le patron de la balle orange tunisienne. De plus, la Tunisie qui a pour objectif de se retrouver dans le carré d'as à Luanda, prévoyait de s'aguerrir au métier des Sénégalais afin de «savoir où on en est», rumine le président Ben Zarti.

Dans la salle du 7 novembre, d'une capacité de 5 000 places où Tunisiens et Marocains s'affrontent pour la troisième fois ce dimanche, le public n'a pas répondu présent. La fédération n'ayant pas osé communiquer sur cette énième confrontation de rattrapage parce que «le public ne nous croit plus», estime le président de la Fédération tunisienne «très déçu sur le plan sportif, car nous connaissons notre niveau par rapport au Maroc, et maintenant nous comptions jouer le Sénégal qui est un grand d'Afrique». Une déception d'autant plus grande, parce que révèle-t-il, «d'autres pays qui avaient manifesté leur désir de participer au tournoi se sont vu coiffer au poteau par le Sénégal qui malheureusement, a comptabilisé cinq jours de retard».


Lundi 30 Juillet 2007
Amadou Lamine NDIAYE

SENEGAL : Amadou Gallo Fall, manager général des Lions du basket : «Je suis frustré !»

Les Sénégalais ont sauvé la face en rejoignant le tournoi de Monastir en Tunisie avec presque une semaine de retard. Les Lions qui ont atterri hier aux premières heures de la matinée à Tunis, ont conclu avec brio ce tournoi préparatoire pour la Can en gagnant l'ultime rencontre contre la Tunisie : 68-67. Une équipe tunisienne qui a remporté trois rencontres décisives contre le Maroc, avant de s'incliner face à des Sénégalais pourtant bien éprouvés par le long voyage. Ce succès de la bande à Malèye Ndoye est une belle manière d'entamer la dernière phase préparatoire qui débute aujourd'hui en Italie où le Sénégal jouera contre la Serbie, l'Australie, la Grèce, le Vénézuela, voire l'Italie. Juste avant ce viatique italien, Amadou Gallo Fall, s'est arrêté sur une évaluation à mi-parcours de la préparation sénégalaise suite aux impairs notés lors des deux premières phases, américaine et tunisienne. Le manager général des Lions nage entre déception, frustration … et optimisme pour l'atteinte du sommet basketballistique africain du 26 août prochain en Angola.

BOLY BAH LEQUOTIDIEN



Gallo FALL
Gallo FALL
A jour-j moins -16 de la Can, quel est le bilan d'étape de la préparation des Lions ?

(Soulagé) Je me réjouis que l'équipe soit finalement arrivée à Monastir. Certes, nous sommes venus avec du retard, mais les garçons ont eu l'opportunité de jouer contre la Tunisie. Il y a quelques semaines, nous avons établi le programme dans son ensemble et dégagé des perspectives. Pour rappel, dans le schéma initial de préparation, il nous fallait dans un premier temps regrouper nos meilleurs éléments à Dallas et essayer de jeter les premières bases de construction d'un groupe aussi bien au niveau individuel, qu'au niveau des schémas techniques et tactiques. Malheureusement, cela n'a pas été le cas. Nous avons dû réajuster le programme. Tout manquement dans cette étape peut porter préjudice par rapport au schéma d'ensemble. La durée a été écourtée. Nous avons prévu de jouer quatre matches, malheureusement, nous avons déclaré forfait contre la Chine puisque l'équipe n'était pas sur place. Il n'y avait que six éléments sur l'effectif. Cependant, nous avons joué contre la sélection américaine des moins de 20 ans qui est l'actuelle médaillée d'argent au championnat du monde junior qui vient de se dérouler en Hongrie. Nous avons renforcént le groupe avec des jeunes qui nous réconforte par rapport à l'avenir du basket. Et ces jeunes jouent à des postes qui ne sont pas bien lotis. Nous devons continuer à travailler dans ces secteurs pour développer notre pool de talents en position arrière pour qu'on ne soit pas confronté à des insuffisances. Nous avons été encouragés par des jeunes comme par Pape Djiby Koté qui se sont bien comportés à ce camp de Dallas. Puis, nous avons joué contre la sélection américaine. Avec quatre éléments sur les seize, nous avons fait comme nous avons pu mais cela nous a permis de voir d'autres éléments. C'est une autre expérience.


N'êtes-vous pas déçu ?

J'essaie de voir le bon côté des choses. Nous avons joué deux matches contre la Belgique. Sur les quatre rencontres prévues à Dallas, nous n'en avons joué que deux. Nous devions rejoindre la Tunisie après une escale de 24 heures à Dakar pour jouer quatre matches, ici à Tunis, avant de continuer sur Milan, à Bornéo pour la dernière phase. Malheureusement l'équipe n'est arrivée qu'aujourd'hui (hier lundi). N'empêche, nous sommes très excités par rapport à la dernière phase parce que pour une fois, nous avons l'occasion d'avoir la sérénité, d'être dans un endroit et de jouer des matches de très haut niveau avec des équipes de classe mondiale notamment la Serbie, l'Australie, l'Autriche et probablement le Vénézuela. Nous avons déjà cinq matches de calés, nous avons même l'option de jouer contre l'Italie puisqu'on sera dans un centre de préparation. C'est dire que dans l'ensemble, nous avons beaucoup de leçons à tirer. Dans le sport de haute compétition, surtout quand on a affaire à des joueurs et un staff professionnel, il est important que les programmes établis soient suivis à la lettre. Parce que certains errements et manquements ne pardonnent pas. Là, nous essayons de réajuster tout en restant motivés et enthousiastes parce que nos jeunes en veulent. Donc, nous abordons cette dernière phase avec enthousiasme et en ne nous attardant pas sur les problèmes survenus. Nous ne les négligeons pas pour autant et allons tirer les leçons parce que cela fait des années que nous avons le même problème et notre basket mérite mieux.


Quel impact peut avoir ces errements sur la préparation ?

Pour le moment, je ne veux parler d'impact négatif. Mon attitude sera toujours positive, il y a d'autres batailles à mener. Il y a un groupe à motiver et à mettre sur pied. Il y a, certes, un manque à gagner. C'est regrettable. Je ne pense pas qu'on puisse continuer à travailler dans ces conditions .


Qu'est-ce que vous préconiseriez pour que pareille situation ne se répète plus ?

Il faut que chacun assume ses responsabilités parce que c'est un travail d'ensemble. Nous n'allons pas pointer du doigt sur telle ou telle personne car ce n'est pas dans l'intérêt de l'équipe puisqu'on est dans le même bateau. Mon rôle est de contrôler, de galvaniser, d'organiser. Mais il faudrait que chacun, à son niveau de responsabilité, s'assume parce que il y a des détails que je ne pouvais pas m'imaginer ni prévoir même dans mes rêves les plus fous.

Lesquels ?

(Dépité) Des histoires de visas !!! Manque de vols d'avion… il faut des concertations à la fédération et que les responsabilités soient dégagées. Cela ne fait pas honneur à notre image. Quand nous sommes invités dans un tournoi où les autres engagent certains préparatifs. Et où, chaque équipe a son programme, et a un nombre de matches qu'elle cible. Au lieu de jouer quatre matches, on en joue un seul et à Dallas sur quatre matches, on en a joué deux. Mais ma préoccupation, c'est par rapport à l'état mental de mes joueurs. Heureusement que ce sont des pros et qu'ils ont su gérer la situation sans faire de vagues. C'est un grand mérite, mais il ne faut pas qu'on se voile la face, si on veut monter sur le podium, il faut qu'on se mette à niveau. Il faut que le professionnalisme se reflète à tous les niveaux. Le support administratif est très important dans toute organisation. On peut avoir les meilleurs joueurs au monde mais cet aspect ne peut être largué. Il ne peut pas être en reste par rapport à l'infrastructure qu'il faut mettre en place. Si nous voulons être accompagnés par Nike qui est le leader mondial en termes d'équipement sportif, il y a un certain standing qu'il nous faut aspirer à atteindre. Ce n'est pas par hasard que Nike nous a choisi comme partenaire.


Le contrat est-il entré en vigueur ?

Absolument, nous avons un accord promotionnel avec une durée de deux ans. La finalité, c'est d'aller aux Jeux Olympique de Beijing en 2008. Là, on est sur les compétitions qui mènent aux JO, aussi bien chez les filles que chez les garçons. Nike compte nous équiper en matériel, les équipements de préparation, le support…Pour cette année, et par rapport à l'accord, nous n'aurons pas le choix en terme de design et de couleur mais pour les Jeux Olympiques, tout est calé et nous avons participé à l'élaboration du design de ces produits. Nous allons nous battre aussi bien chez les garçons que chez les filles pour la qualification même si nous n'imaginons pas une non-qualification qui n'a aucun impact par rapport à la durée du contrat.


Gallo, pourquoi le groupe n'est pas au complet ?

En venant à Tunis, nous savions déjà que Sam (Vincent) va nous rejoindre à Milan. Et, à cet effet, nous avons demandé à ce que ses titres de voyages soient émis. Nous attendons d'avoir les nouvelles de Desagana Diop en Italie, il faut dire que son absence a été prévue depuis Dallas.


Pourquoi Sam Vincent, l'entraîneur national, n'est pas avec l'équipe ?

Il y a eu des changements. Sam est passé entraîneur titulaire de Charlotte Bobcats. Il était venu à Dallas le 29 juin, mais l'équipe n'était pas sur place. L'idée était qu'il soit à la première phase, qu'il mette en place ses structures. Il est venu, mais l'équipe n'était pas prête. Il a laissé un play-book à ses adjoint parce qu'il a eu de nouvelles obligations. Après, il devait nous rejoindre à Dallas, mais on ne savait pas quand est-ce que l'équipe serait à Dallas. Mais, il est quand même revenu rencontrer le staff, et est reparti à Charlotte. Il y a certaines choses que le professionnel ne peut pas accepter, mais il va nous rejoindre en Italie.


Y aurait-il un déficit de communication entre le staff technique et l'administratif ?

Je ne pense pas que cela soit un déficit de communication, puisque tant qu'on travaille dans l'informel, on ne peut parler de communication. Vous avez l'info quand elle existe. A l'état actuel, où on est pro ou on ne l'est pas. Tant qu'il y a la volonté, on peut essayer de trouver des solutions, mais on ne peut pas gérer des détails et piloter un bateau.


Le Sénégal avait 13 matches à jouer et là, on sera sur le coup de 8 matches sur 13, quel est le sentiment qui vous anime ?

Je suis frustré ! Je suis embêté par rapport à nos joueurs qui sont des professionnels avec qui nous nous sommes engagés de travailler sur un schéma intensif et de manière ininterrompue, de voir qu'ils sont quelquefois dans des situations où nous n'avons pas de réponses par rapport à des questions banales : quand est-ce qu'ils vont partir du Sénégal ? Ou qui se retrouvent dans des situations où ils ne savent pas à quelle date il faut partir. Ce sont des données frustrantes. Cependant, l'impact sportif va dépendre de leur force mentale. C'est ce que je leur ai dit à la descente de l'avion (Ndlr : l'entretien a été réalisé avant le match Sénégal-Tunisie). Là, ils vont jouer contre la Tunisie. Mais, c'est dans la nature de la compétition. Il faut savoir créer son propre environnement, car tout ne s'offre pas sur un plateau d'or. Il faut avoir les yeux rivés sur l'objectif quelles que soient les difficultés. Certes, c'est plus facile à dire qu'à faire, mais nous n'avons pas le choix. Le pays est engagé dans une compétition africaine et nous avons beaucoup de fierté dans notre basket. Il nous faut mettre cela de côté et continuer à nous focaliser sur notre objectif. Maintenant, cela ne nous empêche pas de tirer sur la sonnette d'alarme sur les questions à améliorer pour qu'on cesse de tergiverser et à perdre du temps pour des détails. Nous n'allons pas réinventer la roue, mais il faut mettre de la bonne volonté et continuer ce travail en nous donnant les moyens logistiques et des gens pour planifier à temps pour que chacun comprenne que quel que soit le niveau de responsabilité, il joue un rôle important.


Avec cinq matches manqués sur les huit inscrits sur le calendrier, ne pensez-vous pas que c'est prétentieux de vouloir viser le podium ?

(Rire) Ce n'est jamais dans la nature de l'athlète. Nous n'allons pas baisser notre ambition. Nous visons le ciel et ce sera toujours notre attitude. On a toujours des raisons de baisser les bras, mais l'excuse n'est pas une raison. Et c'est le côté compétiteur que j'aime chez les athlètes. Là, nous allons nous concentrer au maximum sur les cinq matches qui nous restent pour tirer le meilleur de nous-mêmes. Histoire de savoir qui sommes-nous et jusqu'où nous sommes capable de nous adapter. Nous allons essayer d'apprendre le maximum de nous-mêmes, voir jusqu'où nous pouvons pousser nos limites.


Quel est l'intérêt sportif de jouer contre la Serbie. Le Sénégal ne risque-t-il pas de prendre des raclées ?

Vous serez bien surpris. Je me rappelle en 1998, on a joué contre les meilleures équipes, mais nous avons présenté des arguments. Maintenant, il faut que nous apprenions à avoir confiance en nous. C'est vrai que la confiance ne règne pas. Déjà en 1998, on avait ce même problème. Mais si nous visons l'élite, il faut aller chercher les grands. Déjà, nos joueurs sont dans l'élite, donc il n'y a pas de raison qu'on se limite. L'idée est d'être au top, il faut jouer contre des équipes réputées les meilleures. Pour être le meilleur, il faut battre les meilleurs. On cherche des équipes fortes qui vont nous poser des problèmes que l'on va chercher à résoudre. Ces mêmes solutions, nous allons les appliquer contre nos adversaires, car il y a des équipes fortes en Afrique.


Mardi 31 Juillet 2007
Amadou Lamine NDIAYE

SENEGAL : match international amical , Le Sénégal bat la Tunisie (67-68)

L’équipe nationale masculine de basket-ball du Sénégal a battu hier, à Monastir (68-67), celle de la Tunisie en match amical organisé en remplacement du tournoi de Tunis (mi-temps : 26-23, en faveur des Tunisiens). Les Lions qui sont arrivés à Tunis lundi matin et qui ont rallié Monastir (180 Kms de Tunis) à 11 heures du matin, sont difficilement venus à bout d’une belle équipe tunisienne très adroite et bien organisée collectivement, surtout en attaque.

BURKINA FASO : Championnat national de basket-ball - Les Faucons champions

Adama SALAMBERE

Les phases finales du championnat national de basket-ball se sont déroulées du vendredi 27 au samedi 28 juillet sur les plateaux de la SONAR et de l'Université de Ouagadougou.

Le Rail club du Kadiogo (RCK) qui a épinglé le Kadiogo Bulls par 63-54 en finale, endosse ainsi les attributs de champion de la saison.

Les dernières finales disputées vendredi, ont vu la SONABEL prendre le meilleur sur le RCB par 67 à 21 en seniors dames. En seniors hommes, c'est le RCK qui a dicté sa loi à

Lossoni Drabo, capitaine du RCK senior reçoit le gros lot : Un million de francs des mains de Maurice Tapsoba, représentant le ministre du Sport et des Loisirs.

l'ADESIF par 96-53 (au plateau de la SONAR). Sur le plateau de l'Université de Ouagadougou, les dames de l'ADESIF ont assuré leur place en finale en battant celles des l'ASFA-Y par 37-31, tandis que chez les hommes (seniors), le Kadiogo Bulls s'est difficilement défait des Dafra Roquets par le score serré de 56-53. Le samedi dans la soirée, trois finales étaient au programme. En espoirs hommes, l'USFRAN était opposée à la SONABEL. D'un niveau passable, la rencontre a quand même révélé des talents.

Les deux équipes se sont séparées sur le score de 50 à 46 en faveur de l'USFRAN. La finale en seniors dames a opposé l'ADESIF (championne en titre) aux Electriciennes (SONABEL). Le jeu a été approximatif. Mariam Haïdara, Andréa Ouédraogo et autres... n'ont pas pu conserver leur titre. Elles ont été «électrocutées» par le coach-stratège Michel Pacéré. Score final : 59-45 pour la SONABEL.

En seniors hommes, le RCK était aux prises avec le Kadiogo Bulls. L'aigle a mangé du bÅ"uf. Et pourtant, les Bulls ont marqué les premiers au panier. Vu l'écrasante victoire des Faucons en 1/2 finale (96-53), la tâche s'annonçait ardue pour le Kadiogo Bulls (KB). Les partisans du spectacle étaient au rendez-vous. Des grands noms connus du basket burkinabè tels : Ban Sada, Namory et Télesphore Somé (RCK) ont tenu le public en haleine. Dunks shoots à 3 points et dribbles époustouflants ont permis aux cheminots de maintenir leur avance aux points dans les trois autres quarts temps : 27-18; 44-30 et 63-54. Le RCK chipe ainsi le titre de champion détenu par la SONABHY.

Le Burkina est sur la bonne voie pour son basket-ball côté hommes comme le souligne le président de la fédération burkinabè de basket-ball (FE.B.BA,) Drabo Mohamed : «Nous avons vu un engagement physique et tactique de niveau mondial et c'est ce que nous recherchions». Quelques imperfections restent à corriger pour tendre vers la perfection.

Les prix

Seniors hommes

1er : RCK : 1 000 000 FCFA + 5 ballons
2e : Kadiogo Bulls : 500 000 FCFA
3e : ADESIF : 400 000 FCFA
4e : DAFRA Roquet : 300 000 FCFA

Seniors dames

1re : SONABEL : 500 000 FCFA + 5 ballons
2e : ADESIF : 400 000 FCFA
3e : ASFA-Y : 300 000 FCFA
4e : RCB : 250 000 FCFA

Espoirs

1er : USFRAN : 300 0000 FCFA + 5 ballons

CAMEROON : Condor domine BEAC

Le nouveau venu a remporté la coupe provinciale du Centre au nez et à la barbe de l’ogre BEAC.

Les ultimes paniers dans la ligue provinciale du Centre samedi dernier, à l’occasion des finales provinciales de basket-ball ont indéniablement accouché d’une montagne : l’ogre BEAC chez les seniors messieurs a été battu en finale à la surprise générale par un illustre inconnu, Condor de Yaoundé. Championne provinciale quelques jours auparavant, détentrice de la coupe provinciale en titre, plusieurs fois championne provinciale et du Cameroun, BEAC basket-ball a une carte de visite plus qu’impressionnante. Une carte de visite qui, visiblement n’a pas affecté le moral des hommes de l’entraîneur Hervé Ibama qui sont montés plus haut au panier pour finalement l’emporter par 71 paniers contre 42. Vraiment impressionnant et surtout inattendu de la part d’une équipe qui n’a jamais joué les premiers rôles. Une nouvelle fois, sport et logique n’ont pas fait bon ménage. Un scenario identique a failli arriver dans la finale dames.

Après des débuts pourtant tonitruants face à un adversaire réputé moins expérimenté, INJS basket-ball dames s’est fait peur par la suite. Comme chez les seniors, cette finale dame entre INJS et Friendship avait tous les relents d’un combat entre Goliath et David. C’est pourquoi, quand à la fin du premier quart temps INJS mène largement par 25 points contre 8, la victoire des dames de l’INJS ne fait aucun doute dans les esprits des spectateurs. Mais seulement, c’était sans compter avec la détermination de Friendship qui renverse la vapeur à la mi-temps par 26 paniers contre 25. Finalement, c’est au forceps que l’Institut national de la Jeunesse et des Sports l’emporte par cinq points d’écart (45 — 40). Comme la finale dames, la finale jeune a tout autant tenu le public en haleine. Le score étriqué (48 — 44) en faveur de Friendship au détriment de Giants Pams en est révélateur. " Il y a un nivellement des valeurs " avait déclaré dans nos colonnes jeudi dernier, Jean Blaise Nkonga, président de la ligue provinciale du Centre. Les finales de samedi lui ont vraisemblablement donné raison.

CAMEROON : Le constat de Jean Blaise Nkonga:"Il y a nivellement des valeurs"

Le constat de Jean Blaise Nkonga, président de la Ligue provinciale du Centre.

Avec les finales provinciales samedi, c’est la fin de la saison quel bilan en faites-vous?

Nous avons démarré la saison tardivement. Ce qui nous a amené à être court dans la durée de la compétition. Toutefois, nous avons vécu une saison intense avec un championnat âprement disputé. Nous avons enregistré 64 matchs chez les seniors, 40 chez les dames et 102 chez les jeunes. Nous avions un certain nombre de projets que nous avons réalisé. Globalement nous avons des raisons de nous réjouir du travail abattu.

Qu’est-ce qui vous aura marqué particulièrement pendant cette saison ?

Le fait d’avoir demandé aux équipes de prendre tout leur temps pour préparer la saison a été bénéfique. Car vers la fin du championnat, nous nous sommes retrouvés avec quatre à cinq équipes avec un niveau technique identique. Toutes les équipes qui se suivent ont sensiblement le même nombre de points. C’est à la dernière journée que le champion a été sacré. Avant ce n’était pas cela, nous avions, par le passé, une équipe qui dominait pratiquement tout le championnat, c’était BEAC. Mais cette fois, que ce soit chez les messieurs ou chez les dames, le championnat a été très disputé. Chez les dames par exemple, une nouvelle équipe a été sacrée championne de la province du Centre, c’est Phislama Jama. Il y a trois quatre ans, cette équipe était toujours laminée par ses adversaires. C’est la preuve qu’un travail de fond est fait au niveau de la province. Il y a pratiquement un nivellement des valeurs. C’est ce qui m’aura le plus marqué pendant la saison.

En tant qu’observateur du basket-ball camerounais, quel regard portez-vous sur cette discipline?

Le basket-ball camerounais n’a plus le rayonnement qu’il avait il y a quelques années. Je crois même qu’on a reculé de cinq ou six ans. Tout cela dépend de la Fédération camerounaise de basket qui doit donner une nouvelle impulsion.

D’après vous, quels sont les problèmes du basket-ball camerounais ?

Il y a probablement un problème de management et de gestion, qu’on essaye de régler ces problèmes et vous verrez que nous arriverons à meilleur résultat.

CAMEROON : Ultimes paniers dans le Centre

Le dernier acte de la saison s’écrit avec les finales provinciales prévues samedi.

Les mordus du basket-ball ne vont pas se faire prier pour converger massivement vers le campus du l’Institut national de la Jeunesse et des Sports (INJS) samedi prochain où va s’écrire une nouvelle page du basket-ball de la ligue provinciale du Centre. La fumante affiche BEAC — Condor au menu de la finale seniors messieurs devrait attirer plus d’un amateur du ballon orange. On se rappelle que les deux formations s’étaient rencontrées l’année dernière à la même époque à ce même stade de la compétition sur les mêmes installations. A l’issue d’une finale âprement disputée, les banquiers l’avaient finalement emporté. Qu’en sera-t-il cette fois ? Quand on sait que les joueurs de Condor n’ont pas oublié la finale perdue et doivent ruminer en secret leur revanche. Dès lors, les augures les plus avisées sont en droit d’annoncer une finale où, si la mayonnaise prend, la recette devrait avoir du goût. Les deux autres rencontres ne manquent pas d’intérêt.

Pour INJS basket-ball dames, le plus dur semble avoir été fait avec la victoire en demi-finale sur son éternelle rivale BEAC dames. Toutefois, face à Friendship, un adversaire un cran en- dessous, INJS gagnerait à éviter d’aborder la rencontre avec suffisance. Tout pouvant arriver au cours d’une finale, on ne peut donc pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Pour succéder à BEAC, les deux équipes devront mouiller le maillot. La finale jeunes s’annonce plus ouverte. Car opposant deux équipes au potentiel pourtant important, mais étrangères à ce niveau de la compétition l’année dernière. Qui de Friendship ou de Giants Pam va succéder à Hoop Family vainqueur l’année dernière ? Déjà sacré champion provincial dans la catégorie, Friendship rêve d’un doublé. Visiblement, ces finales s’annoncent être le baromètre du basket-ball national qui manque jusque-là une certaine visibilité.

CÔTE DE IVOIRE : Phœnix offre un camp de formation

Le Phoénix Basket Club de Cocody, en collaboration avec le club de Saint Thomas le Havre en France, organise un camp de formation et de détection de jeunes talents. Les séances prévues au complexe sportif Emile Boga Doudou débuteront le 11 août, et ce jusqu’au 08 septembre prochain. L’objectif de ce camp, qui sera animé par Koné Isoumaïlia, entraîneur du Phénix et Tembeli Souleymane, entraîneur de l’ASEC, est de détecter des jeunes basketteurs filles et garçons de plus de 1,90m en vue de renforcer les effectifs du Phénix mais surtout de leur permettre d’intégrer le centre de formation de St. Thomas le Havre.
«Il s’agit d’un camp pour les jeunes de 8 à 18 ans, les inscriptions ont débuté et se poursuivent au complexe sportif Boga Doudou de la Riviera Golf», indique Kessin, le président du Phénix.
Pour l’organisation de cet événement sportif, le Phénix a reçu le soutien de l’Agence de gestion foncière (AGEF) ainsi que de personnes de bonne volonté.

30 juillet 2007

ALGERIE : Fin de mission pour le secrétaire général et la DTN

par Samir S.

La dernière réunion du bureau fédéral présidée par Mustapha Berraf n’est pas restée sans conséquences sur le secrétaire général de la FABB et toute la composante de la direction technique nationale (DTN) auxquels il a été signifié une fin de mission.

L’autre décision importante qui a été prise est la non-participation de la sélection nationale à la prochaine coupe d’Afrique des nations prévue à la mi-août en Angola. Ainsi, ce qui était prévisible à l’issue de la débâcle des sélections nationales filles et garçons lors des jeux Africains d’Alger est arrivé.

Déçus, pour ne pas dire outrés, par les résultats enregistrés par les Verts, les membres du bureau fédéral n’ont pas cherché midi à quatorze heures pour prendre cette décision qui devrait donner à réfléchir à d’autres. Le basket-ball, qui enregistre depuis peu une nette baisse de niveau, se devait de relever la tête pour ne pas sombrer dans un profond coma, et la réaction du président Mustapha Berraf de lui éviter un tel scénario catastrophe est venue au bon moment pour remettre de l’ordre dans une fédération que beaucoup donnaient comme exemple dans un passé récent.

Le premier à payer les frais de cette désillusion des Verts est, bien sûr, le secrétaire général El-Hadj Cherrak qui a été démis de ces fonctions. Pour rappel, ce dernier avait été nommé à ce poste au lendemain de la nomination au ministère de la Jeunesse et des Sports de l’ex-cheville ouvrière de la FABB Mohamed Djeraoui.

Le directeur de l’organisation sportive, Abdelkrim Medjhoum, serait pressenti pour occuper le poste de secrétaire général de la FABB, un vœu de toute la famille du basket-ball algérien tant l’homme jouit d’un grand respect et d’une grande admiration pour le travail colossal entrepris à son niveau.

29 juillet 2007

CÔTE DE IVOIRE : Mondial féminin junior 2007 : Seconde défaite pour la Côte d’Ivoire

L’apprentissage de la haute compétition continue pour les Eléphanteaux. Vendredi,r sous le coup 22h30 au Narodine Rodne Tenisove Centrum, le navire dirigé par Lorougnon Patricia a encore coulé dans les eaux froides de la Slovaquie et ce face aux torpilles de la Lituanie. Score final : 88-33.

Pour cette seconde journée, la Côte d’Ivoire était en opposition face à la Lituanie, la seule équipe qu’elle pouvait inquiéter. Hélas ! Les protégés du coach Patricia Lorougnon n’ont pas été à la hauteur.

Dès l’entame du match, le 5 majeur composé de Ahissa Kassi, Souko Thiam, Mouké, Kani et Mariama kouyaté va à l’abordage sans véritables repères. Elles sont évidemment malmenées par une jeune équipe de Lituanie qui ne force pas son talent. Les cinq premières minutes sont révélatrices 9 à 1. Cette situation étant la conséquence d’une maladresse criarde et d’un jeu sans fondement.

Sentant le danger, le coach fait appel à son banc en faisant entrer Kolga Assetou, Koné Awa Adja « Gatuso » et Kolga Maimounatou. Ce coaching est payant car les Ivoiriennes, à force d’audace, réussissent à prendre le dessus (7-6) sur les lituaniennes dans les 5 dernières minutes du second quart temps. Une avance précaire à laquelle vitalija vasciunaite, la meneuse lituanienne de l’université de Miami, va mettre fin pour conforter l’avance de sa sélection à la mi-temps avec un score de 32-14.

Pour le second quart, au lieu d’un sursaut d’orgueil, c’est plutôt une équipe ivoirienne tétanisée qui prendra un 10 à 2 pendant 5 mn. Puis c’est Kolga Maimounatou qui prend ses responsabilités pour planter coup sur coup deux tirs à 3 points, suivi peu après par Kani Kouyaté et Kolga Assetou. Malgré ces petits exploits, la Lituanie continuera de dérouler son jeu fait d’adresses et d’efficacité aux rebonds offensifs et défensifs. Score au troisième quart temps : 57 à 26.

Le dernier quart temps sera plus terrible pour les ivoiriennes ; la Lituanie est plus agressive, le banc tourne bien et a du répondant, les paniers à trois points fusent devant une défense naïve des ivoiriennes. Score du quart temps 27 à 7. La note est ainsi salée pour la côte d’ivoire. Score final : 84 à 33.

Dans la même poule, les Etats-Unis ont farci la sélection de la Chine sur le score de 101 à 60. Les Aiglonnes maliennes ont contrairement aux Eléphanteaux pris leur envol face à l’Australie avec 80 contre 63 pour leur adversaire.

28 juillet 2007

SENEGAL : Alioune Badara DIAGNE (Président de la fédération de basket ball) : ‘Il n’y a pas de cas Sam Vincent’

Pour mettre fin à la polémique qui commence à s’installer autour de l’attitude du sélectionneur de l’équipe nationale de basket ball, Sam Vincent, le président de la Fédération sénégalaise de basket ball (Fsb), Alioune Badara Diagne, est monté sur ses grands chevaux pour déplorer les ‘fausses’ informations distillées dans la presse. Selon lui, il n’y a aucun cas Sam Vincent. De même, précise-t-il, aucun joueur sélectionné par le staff technique national n’a boudé le groupe en escale à Dakar.

‘Sam Vincent a un contrat de pigiste avec le Sénégal. Par conséquent, ce n’est pas un entraîneur qui va rester ici, pendant longtemps, avec l’équipe nationale de basket ball’. Cette précision, aux allures d’une mise au point, est faite par le président de la Fédération sénégalaise de basket ball, Alioune Badara Diagne. Très remonté contre les ‘fausses’ informations distillées dans la presse, Alioune Badara Diagne rappelle que ‘Sam Vincent sera uniquement à côté de l’équipe nationale du Sénégal pour faire une préparation et une participation au Championnat d’Afrique de basket qui aura lieu en août prochain, en Angola. Et accessoirement, il viendra épauler l’équipe féminine de basket qui se prépare, de son côté, pour le championnat d’Afrique de basket féminin, prévu en septembre prochain ici à Dakar’.

Selon le président de la Fsb, Sam Vincent s’est réuni tout dernièrement avec le staff sénégalais à Dallas pour élaborer un programme de travail avec l’ensemble du staff technique. Alioune Badara Diagne s’exprimait ainsi, avant-hier, en marge du point de presse du Comité national olympique du Sénégal, qui présentait la maquette de son nouveau siège. ‘Les adjoints de Sam Vincent sont là avec l’équipe. Le contrat liant le Sénégal à Sam Vincent est un package.

C’est-à-dire que c’est Sam Vincent plus un préparateur physique et un assistant. Ces gens sont tous là. Ils travaillent sur la base du programme qui a été ficelé avec l’entraîneur titulaire, Sam Vincent’, fait savoir Alioune Badara Diagne.

A son avis, le jour où ils se rendront compte que Sam Vincent n’est pas en mesure de remplir les dispositions du contrat qui le lie au Sénégal, ils en tireront toutes les conséquences. ‘Mais pour le moment, se félicite-t-il, tout va bien’. Avant de supplier : ‘Qu’on ne crée pas un problème Sam Vincent qui n’existe nullement’. Le président de la Fsb affirme que le technicien américain va bientôt rejoindre ‘le reste du groupe’. ‘Il a prévu d’être en Tunisie pour faire le tournoi et d’aller en Italie pour tenir le camp d’entraînement, avant de coacher l’équipe du Sénégal en Angola…’, annonce Alioune Badara Diagne.

‘Le staff technique est en train de faire correctement le travail. Tout va bien’, rassure-t-il. Le président de la Fsb se veut clair : ‘Le jour où je me rendrai compte que Sam Vincent ne respecte pas son engagement, je mettrai fin à ce contrat’. ‘D’ailleurs, ajoute notre interlocuteur, pour votre information, nous n’avons encore rien payé à Sam Vincent. Nous avons signé un contrat avec des clauses et des modalités de paiement. Alors, il n’y a aucun risque à courir’.

Se prononçant sur la ‘défection’ de certains joueurs sélectionnés, Alioune Badara Diagne se veut catégorique : ‘C’est de l’intox’, lance-t-il. ‘Il n’y a pas de défection de joueurs. Il y a un joueur qui manque à l’appel du staff technique, c’est Boniface Ndong qui n’est pas venu répondre au staff technique pour des raisons qui lui sont propres. Mais en réalité, Boniface est blessé’, justifie Alioune Badara Diagne. Le patron du basket ball regrette le fait qu’on dise qu’il y a des gosses qui ont boycotté l’équipe nationale. ‘Pour quelle raison ?’, s’interroge-t-il. ‘Personne n’a boycotté l’équipe nationale. Tous les gosses, qui ont été convoqués, sont avec le staff technique national. Le billet de Desagana Diop est bel et bien disponible. Il doit rejoindre le reste du groupe à Tunis’, fait savoir Alioune Badara Diagne. Selon lui, il n’y a aucune défection au sein de l’équipe nationale de basket. ‘Tout ce qu’on raconte actuellement à la presse, ce sont des histoires. Il faut que les gens aillent à la bonne source pour qu’on leur dise exactement ce qui se passe’, estime Alioune Badara Diagne.

Mamanding Nicolas SONKO

SENEGAL : Finale coupe nationale dames : JA – Duc, demain à 18h On va savoir

À ma droite, le Duc invaincu cette saison, vainqueur des coupes Arc-en-ciel du Cours Sainte Marie de Hann et du maire de Dakar et qui rêve de réaliser un énième grand chelem. À ma gauche, la Jeanne d’Arc de Dakar, championne du Sénégal en titre, hantée par le syndrome d’une “ année blanche ”. Pas besoin de vous faire un dessin. Entre les coéquipières d’Anta Sy et celles d’Awa Doumbia (toutes deux vainqueurs récentes de la médaille d’or du tournoi de basket féminin des 9è Jeux africains), qui s’affrontent demain en finale de la coupe nationale avant de se retrouver mercredi pour finale du play off, les préoccupations, les ambitions ne sont pas les mêmes. Une fois de plus, après leur finale du play off du 4 juillet dernier, arrêtée pour cause de pluie à 5 minutes de la fin, au moment où le Duc menait de 17 points (50-33), les “ Duchesses ” partent avec la faveur des suffrages. Une équipe mieux outillée dans tous les secteurs, la confiance de ces invaincues en bandoulière, il sera difficile de prendre à défaut les protégées de Dame Diouf. Car, Adja Bineta Mbaye, Néné Diamé, Isabelle Diatta, Ndèye Maguette Sarr (une autre médaillée d’or d’Alger) respirent la forme. À moins qu’Awa Doumbia, Khady Sagna qui étaient les rares “ Bleu et blanc ” à surnager lors du naufrage du 4 juillet soient imitées par Yarame Bèye, Maîmouna Diouf et compagnie. Sinon ce classique qui passionne les férus de basket pourrait accoucher d’une souris.

Demain, on devrait savoir si, une nouvelle fois, le Duc va vampiriser les compétitions féminines. Tout simplement parce que le vainqueur de cette confrontation aurait un certain ascendant psychologique sur son adversaire avant la confrontation de mercredi.

E.M.DIOUF

ALGERIE : Tournoi universitaire de basket-ball à Jijel /La sélection universitaire d’Alger victorieuse

La sélection universitaire d’Alger de Basket-ball filles a remporté la Coupe face à la sélection d’Oran durant le tournoi qui a eu lieu à Jijel du 3 au 6 juillet 2007. Les filles d’Alger ont décroché le billet pour la finale aux dépens de la sélection constantinoise, alors que l’équipe d’Oran a écarté magistralement les filles de Béjaïa. La sélection féminine d’Alger a bien représenté la capitale en remportant la victoire à l’issue d’un match très serré dont le score final est de 46 à 39. Il convient de signaler que les représentants de la capitale sont entraînés par M. Katib Guerrab et conduit par le chef de la délégation M. Mustapha Foudil. Il est utile de rappeler que du côté des garçons, le tournoi a été remporté par l’équipe de Jijel qui s’est imposée contre l’équipe de Tizi Ouzou.
Faïza Chabane

TUNISIE : Tournoi amical de la FTBB

Et de deux pour l’équipe de Tunisie
Aujourd’hui Sénégal-Maroc

L’arrivée de la sélection sénégalaise est prévue pour aujourd’hui à 11h00. Après un retard de deux jours sur le rendez-vous initial, la délégation sénégalaise a résolu le problème de visa et a pu trouver le vol qui lui permet de regagner Tunis. Par conséquent, le programme du tournoi a été modifié pour permettre au cinq sénégalais de jouer aujourd’hui et demain avant de quitter Tunis et de poursuivre sa préparation en vue du championnat d’Afrique.

Moins facile

On aura ce soir le match Sénégal-Maroc à partir de 20h00 à la salle de Monastir. Demain, les Sénégalais croiseront les fers avec le cinq national. Le tournoi se terminera lundi par une troisième confrontation Tunisie-Maroc.
L’équipe de Tunisie a gagné une seconde fois contre le Maroc. Cette fois, la victoire a été étriquée avec un seul point d’écart 70-69. Un ballon «volé» par Ali Amri qui inscrivit, à deux secondes de la fin, le panier de la victoire. Lors du 1er match, l’équipe de Tunisie l’avait emporté 75-55. Les résultats dans ce genre de matches amicaux importent peu par rapport à la qualité de jeu et l’esprit d’équipe. Le sélectionneur national a profité de ce second test pour voir à l’œuvre tout son effectif. Sami Wallani a fait sa première apparition dans le cinq national. Il a certes rassuré mais il est appelé à durcir son jeu selon le sélectionneur national. Adel Tlatli impute cette baisse de régime de la sélection à la prestation remarquable du Maroc qui a joué nettement mieux que lors du 1er match. Quant à l’équipe de Tunisie, elle a été déconcentrée par moments. Ses joueurs ont perdu trop de balles.
«Je suis moins satisfait quant à la performance individuelle. Nous avons éprouvé quelques difficultés à attaquer la défense de zone. Je crois que c’est le but de ces matches amicaux : ils nous éclairent sur tout ce qui a bien marché et sur ce qui reste à améliorer», assure Adel Tlatli.

R. EL HERGUEM

Résultat
Tunisie-Maroc 75-55 (1ère journée)
Tunisie-Maroc 70-69 (2e journée)

Le programme
Aujourd’hui
20h00 : Sénégal-Maroc
Demain
19h00 : Tunisie-Sénégal
Lundi
19h00 : Tunisie-Maroc

27 juillet 2007

AFRIQUE EN France (Ligue Féminine)

4 Sénégalaises, 1 nigériane, 1 Malienne : la LFB (Ligue Féminine de Basket-Ball, championnat français) a la chance d’avoir dans ses rangs 5 africaines et pas des moindres. Évoluant toutes en équipe nationale de leur pays, les k1fries font toutes office de leader dans leurs équipes françaises respectives et donc dans le championnat. L’année dernière, la congolaise Bernadette NGOYISA a même été désignée meilleure shooteuse du championnat après avoir été désignée meilleure rebondeuse en 2004. L’Afrique est présente sur le sol français, il n’y a qu’à ouvrir les yeux et suivre le championnat féminin pour le voir !!!

Mariame DIA – Calais

Née à Dakar en 1978, Mariame a d’abord commencé en évoluant en N2 à Perpignan une année. Elle va ensuite être transférée en N2 à Dijon où elle participe à la montée de son équipe au niveau N1. En 2005, elle atteint enfin la ligue suprême française, après avoir été repéré par Calais. Avec ses 1m85 et son explosivité, Mariame, qui sait alterner jeu intérieur et extérieur, reste une joueuse majeur dans l’effectif de Calais malgré son irrégularité.

Hamchétou MAIGA BA – Mondeville

Hamchétou ou la beauté du basket malien, c’est ainsi que l’on peut qualifier la championne WNBA 2005. Fraîchement débarquée de Dakar, où elle a été élue MVP du championnat sénégalais, c’est à Old Dominion en NCAA qu’Hamchétou perfectionne ses gammes. En 2002, elle goûte au basket espagnol à Lugo où elle évolue pendant 3 ans. Lorsque l’internationale malienne décide qu’elle veut jouer en France, c’est Nice qui a la chance d’être l’équipe qu’elle choisit. Elue dans le cinq majeur de la saison 2005-2006, elle décide d’aller plus loin cette saison en intégrant Mondeville, qui a entre autres pour objectif le titre en Coupe d’Europe. Américain, français, espagnol, international, Hamchétou a touché à tous les styles de basket. Sa facilité d’adaptation, son agressivité au panier et son excellente vision du jeu font d’elle une des meilleures joueuses africaines et le bonheur de ses coéquipières. L’été, Hamchétou ne chôme pas puisqu’elle évolue en WNBA depuis 4 ans déjà. Un morceau de joueuse somptueuse à regarder balle en main. Retrouvez un portrait d’Hamchétou dans le 3ème opus de REVERSE.

Mfon UDOKA – Tarbes

Fraîchement débarquée en cours de saison, Mfon UDOKA est une de ces joueuses que l’on hâte de voir évoluer en LFB tellement on ne s’attend pas à la voir jouer ici. MVP de la CAN 2005 (meilleure marqueuse et meilleure rebondeuse), a choisi la France comme prochaine étape de son périple sur le globe terrestre. Après avoir débuté en NCAA à l’Université De Paul, Mfon a enchaîné sur le Portugal, Israël, la Chine, la Turquie, l’Espagne et la Russie. Présente également depuis plusieurs étés dans le championnat WNBA, elle est, à 30 ans, une des meilleures joueuses africaines du moment. Ses 1m85 et son agressivité au rebond seront un gros atout pour l’équipe de Tarbes qui a du mal à rester régulière.

Ndeye NDIAYE – Calais

Gardienne des raquettes calaisiennes, Ndeye a fort à faire dans cette équipe au parcours en dents de scie. Intérieure forte, Ndeye a tout appris aux Etats-Unis où elle évoluait à l’Université de Southern Nazarene. En 2004, Ndeye rejoint la formation clermontoise où elle y reste 2 ans avant d’intégrer le roster de Calais cette saison. Avec 12 points, 5 rebonds et 30 minutes de jeu en moyenne, l’internationale sénégalaise d’1m91 est incontestablement le maillon fort de la team.

Elle en faisait partie il y a encore quelques semaines.

Aya TRAORE – Nice

1m86, 23 ans et un parcours basketballistique déjà bien fourni. Après avoir assimilé les bases au lycée John Fitzgerald à Dakar, Aya TRAORE décide de vivre le rêve américain et s’exile au lycée Moore dans le Kentucky en 2000. S’en suivent 6 années de ballottage entre la NJCAA (équivalent français) et la NCAA où Aya gagne en confiance mais surtout en agressivité. Ses qualités physiques et son efficacité au scoring n’empêchent pas son équipe niçoise de sombrer dans les bas fonds du classement du championnat. En attendant de trouver le club qui lui va, sa prestation en équipe nationale du Sénégal lors des derniers championnats du monde (meilleure marqueuse de la team avec 17 points) nous montre qu’Aya a tout pour devenir une grande joueuse.

Et parce que le basket, ce n’est pas que des joueuses mais aussi un staff présent pour les entraîner et les suivre, présentation du seul coach africain de la LFB :

Abdou N’DIAYE - Villeneuve d’Ascq

Pour l’instant, tout semble lui réussir. Evincé de la sélection masculine sénégalaise l’été dernier, Abdou N’DIAYE tourné la page. A la tête d’une équipe lilloise jeune et athlétique, il fait parti des têtes de classement du championnat et ne semble pas vouloir céder sa place. Ajouté à cela son parcours plus que satisfaisant en Coupe d’Europe, ça montre bien que coach Abdou a sa place parmi les grands coachs du basket féminin français. Avec ses méthodes bien a lui, Abdou fait de sa team une équipe à prendre très au sérieux.

« Elles savent prendre leurs responsabilités, mais ça ne m'empêche pas d'intervenir régulièrement, précise-t-il. Elles savent que certaines choses dépendent d'elles, d'autres du staff technique et que c'est la conjugaison des deux qui permet de réussir. J'essaie aussi de rappeler sans cesse d'ou on vient et pourquoi ça marche. Les têtes n'ont pas enflé, mais il est important de toujours mettre en avant les principes d'humilité. »

CAMEROUN : Joakin Ekanga

Le championnat de France Pro B vient de prendre fin. Joakim Ekanga a été reconnu MVP français de la saison 2006-2007. Français certes, mais il se trouve que Joakim fait parti des 21 présélectionnés de l'équipe nationale du Cameroun pour la CAN 2007 cet été. Après une saison à Nanterre en Pro B, et sûrement un été a fouler les playgrounds parisiens, Joakim sera peut-être de ceux qui permettront au Cameroun de faire son retour sur le devant de la scène du basket africain.

Envisages-tu de rester en France ou serais-tu prêt à partir pour l'étranger si tu as une proposition?

J'ai passé cinq années en Pro B et j'ai envie de goûter à autre chose car le challenge est ce qui me fait me lever le matin avec l'envie d'avancer. Si j'ai une offre intéressante en Pro A ou à l'étranger, je suis prêt mais c’est vrai que je suis bien à Nanterre.

Est-ce que tu suis l'actualité du basket camerounais et africain?

Non pas trop.

Que penses-tu du niveau du basket africain?

Je ne connais pas vraiment le niveau du basket africain et le peu que j'ai pu en voir était lors de la compétition à laquelle j'ai participé il y a 4 ans. Il y a de bons joueurs. Mis à part ça, il y a quelques joueurs africains ou d'origine qui se débrouillent bien et ça laisse un peu entrevoir le potentiel. Heureusement qu'il y a la CAN pour qu'il y ait un peu d'exposition pour ces joueurs et j'espère qu'il y aura le même engouement qu'au football car l'Afrique regorge de potentiels sportifs et bien d'autres.

As-tu suivi les prestations des équipes africaines aux derniers championnats du Monde? Qu'en as tu pensé?

Il y a des équipes africaines qui jouent bien. D'autres ont de bons joueurs mais manquent simplement de compétition au plus haut niveau.

Quelle est la nation africaine la plus forte selon toi?

L'Angola domine mais les hiérarchies sont faites pour être bousculées. Les États-Unis en sont la preuve.

Quels sont les plus grands joueurs africains que tu connaisses?

C'est une très bonne question. Comme beaucoup, je citerai ceux qui évoluaient en NBA tels Hakim Olajuwon et Dikembe Mutombo, Manute Bol en ferait parti aussi. Mais l'expérience m'a appris qu'il y a de très bons joueurs qui ne sont pas médiatisés.

Vous êtes beaucoup d'africains à jouer à haut niveau en France. Il y en a beaucoup également aux States et dans d'autres grandes ligues (Espagne, Italie, Russie...). Comment expliques-tu le fait que très peu d'entre eux évoluent en sélection africaine?

Je crois qu'ils ont pour beaucoup le souhait de jouer dans la sélection de leur pays d'accueil. Si non, il y a souvent des enjeux financiers qui entre en considération.

Est-ce que tu envisages un jour de jouer pour la sélection camerounaise?

J'ai déjà joué pour la sélection camerounaise. Mais les résultats obtenus sont loin de me satisfaire. Donc j'espère qu'on se donnera les moyens lors des prochaines campagnes.

Qu'est-ce que ça représente pour toi?

Pour moi c'est un honneur de jouer en équipe nationale et de représenter le Cameroun.


CÔTE DE IVOIRE : Mondial junior féminin 2007 : La grosse fessée des Ivoiriennes

Premiers pas historiques pour les Eléphanteaux au mondial junior dame de Bratislava, mais premiers pas difficiles, très difficiles pour des filles à la recherche du vécu, d’expérience qui leur permettrait de tâter les sommets du basket international. Face aux jeunes Etoiles venues des Etats-Unis, les Eléphanteaux ont subi la grosse déculottée sur un score sans appel de 95-25.

De toutes les façons, que pouvaient faire des Eléphanteaux à la démarche lourde et de surcroît arrivés à la veille de leur début à Bratislava face à de pétillantes Etoiles américaines, favoris naturelles de cet autre Mondial junior dame.

Au premier quart-temps les ivoiriennes se faisaient passer une raclé avec un compteur marquant 5 unités contre 30 pour Krystal Thomas et ses coéquipières du pays de l’oncle Sam. Des débuts qui annonçaient une pluie de paniers dans le camp ivoirien. 21-5 ; 22-8 et 22-7, sont le point chiffré des trois cauchemardesques autres quart-temps qu’a vécu le banc tricolore.

Krystal, l’icône américaine s’est, par ailleurs, emparée du titre de MVP de la rencontre avec 17 points et 12 rebonds à son actif. Des stats en faveur des USA que sont venues gonfler Angela Bjorklund et Jantel Lavender qui pointaient tout les deux à 13 points et Maya Moore qui a totalise 11 points.

Côté Ivoirien, malgré la hauteur du score, Kouyaté Kani du Club Sportif d’Abidjan (CSA) a tiré son épingle du jeu avec 10 points et 9 rebonds. Derrière elle, Kolga Maimounatou, la petite meneuse du CSA, à elle inscrit 9 paniers pour les Eléphants.

Les Ivoiriennes dans le groupe B, croisent ce vendredi 27 juillet 2007, la sélection de Lituanie, défaite elle également par la Chine sur le score de 67-48.

Le second représentant africain, le Mali, qui a baissé pavillon face à la Suède sur le score de 94-70 dans le groupe D, se frottera désormais à l’Australie qui a pris la mesure du Brésil (84-51).

Patrick GUITEY

TUNISIE : Tournoi de la Ftbb

Débuts prometteurs
L’équipe de Tunisie a dominé le Maroc lors de la 1ère journée. On attend encore l’arrivée du Sénégal

Seules les sélections tunisienne et marocaine ont été présentes au coup d’envoi du tournoi amical organisé par la Ftbb à Monastir. La sélection sénégalaise a fait faux-bond. De retour de Las Vegas, lieu de stage, elle se trouve bloquée à Dakar pour des raisons administratives. Les Sénégalais, en contact permanent avec les responsables de la sélection tunisienne, disent être certains d’arriver d’un moment à l’autre. Entretemps, le programme du tournoi a été modifié. L’équipe de Tunisie devait jouer hier soir contre le Maroc.

Satisfaction

La 1ère journée a opposé l’équipe nationale à son homologue marocaine. Le cinq national l’a emporté sur un score éloquent de 75-55. Le Maroc, qui s’est présenté avec son équipe A, n’a pu supporter le rythme imposé par les camarades de Foued Stiti, impressionnants au 1er quart-temps.
Adel Tlatli, sélectionneur national, affirme que «l’équipe de Tunisie avait livré un match honorable et fort. Nous avons été collectifs et bien en jambes, je suis vraiment satisfait de ce que les joueurs ont fourni comme prestation».
Les 12 joueurs retenus lors du 1er match ont tous joué à raison d’un cinq par période de jeu.

R.E.H.

26 juillet 2007

7es JIOI

Renfort de choix pour la sélection malgache

La sélection masculine malgache de basket-ball a fait appel à cinq expatriés dans le cadre des prochains Jeux des îles. Le plus en vue demeure Hery Rafidison qui a évolué comme professionnel en Hollande, Irlande, Suède et Belgique. Les quatre autres étant Clément Joël (Aix-en Provence), Herizo (Belgique), Maiwen (Temple-sur-Lot) et Lalatiana (Armada).

Hery Rafidison, 28 ans, possède une carte de visite intéressante. Meneur ou ailier, il a pratiqué pendant cinq ans à la National Collegiate Athletes Association où sont recrutés les joueurs qui évolueront dans la ligue pro NBA aux États-Unis. Il sera à sa première participation aux JIOI.

Avec la venue de ses expatriés, la sélection malgache est désormais au complet. Elle effectuera un dernier regroupement au Palais de la Culture et des Sports à Mahamasina. Il est à noter que Madagascar a été tirée dans le même groupe que Maurice et les Seychelles.

Du côté de la sélection féminine de l'île de la Réunion, les entraîneurs Victor Carlot et Harry Sépéroumal ont établi la liste des douze sélectionnées. Ce sont Évelyne Fari, Leila Sellier, Maëva Zemire, Florence Castaingts, Daphné Marie-Louise, Florine Basque, Mélody Gamarus, Isabelle Mounoussamy, Agnès Razanaka, Vanessa Turpin, Lise Sinacouty et Nadia Mdjassariali.

Parmi, Sellier, Marie-Louise et Sinacouty étaient en action aux derniers JIOI, où la sélection de l'île sœur s'était inclinée en finale face à Madagascar (47-82). Notons que le staff technique a dû se passer des services de Gaëlle Boyer et Éléonore Bon, blessées, et de Cindy Sidambarom, qui évolue en France.

SENEGAL : Les 72 heures de Kaolack prévues ce VSD

Kaolack abrite ce VSD (27, 28 et 29 juillet) la première édition de ses "72 heures" de basket-ball. Une initiative de la section de basket-ball de l'ASC Saloum dans le cadre de l'exécution de son plan d'action pour le développement du sport et plus particulièrement du basket dans la région.

Initialement prévu le mois passé, le tournoi a été reporté faute de moyens qui d'ailleurs font toujours défaut, selon l'entraîneur de l'équipe, Mme Yaye Khoury Dior. Mais, n'empêche, estime-t-elle, "le pari est tenu de réaliser cette manifestation qui va regrouper plusieurs équipes (garçons et filles) dont l'ASC Saloum de Kaolack, Mbour Basket Club, le Saltigué de Rufisque, Mama Guedj de Jaol, Louga et des Centres de basket de Kaolack (SOS et Ndangane)". Les compétitions se dérouleront au terrain de basket du C.D.E.P.S de Kaolack dont on sait aussi que l'aire de jeu a besoin d'une cure de jouvence.

NIGER : COUPE NATIONALE 2007. L'A.S Buropa à la conquéte d'un 4me titre

C'est en principe le dimanche 29 juillet prochain (jour anniversaire de l'ouverture de la conférence nationale du Niger de 1991) que débute, sur le plancher du Palais des Sports de Niamey, la 13me édition de la coupe nationale de basket-ball Dames et Messieurs.

Quinze clubs du pays sont attendus dans les prochaines 48 heures, Niamey , jusquáu hier mercredi, le bureau en fin de mandat de la Fédération nigérienne de basket-ball (les élections sont prévues en septembre prochain), n'a fait aucun point aux médias sur l'organisation de ce grand événement national trés attendu par les passionnés de la balle au panier. Et pourtant, du coté de l'AS Buropa, c'est la veillée d'armes. Vainqueur de l'édition précédente sur son éternelle rivale l'AS BIA, l'AS Buropa compte rééditer l'exploit et conserver son trophée. Du côté de l'administration, du staff technique et des équipes, c'est l'ef-fervescence. Techniquement, tactiquement et mentalement, les championnes en titre se disent aptes refaire parler d'elles, en croire leur meneuse de jeux Raynatou Tchirgni ou encore Ami Mamani Abdoulaye Kobbi et les trés redoutables jumelles Hassana et Ousseéna Hachimou.

Pour mémoire, l'AS Buropa dames a été 5 fois finalistes de la coupe nationale dont 3 trophées (1997, 2000 et 2006). En outre, elle a remporté la coupe CNPG en 1997 ; celle de la Braniger en 2000 et le tournoi Rharouss en 2005, en lieu et place de la coupe nationale.

De sa création en 1989 à ce jour, le club qui reste une référence nationale en terme de longévité, a participé à toutes les compétitions organisées par la ligue de Niamey et la féderation et a engrangé 30 trophées toutes compétitions confondues (y compris les messieurs). Selon Hassane Za'dan, le president de l'AS Buropa, le club compte un effectif de 36 joueurs licenciés (dames et messieurs) et 2 entraineurs. Son budget annuel 2007 s'eléve à 7.650.000 FCFA, entiérement financé par le Directeur Genéral de la société M. Yacine Saad. Par rapport aux différentes rubriques contenues dans ce budget 2007, les dépenses annuelles des dames et messieurs s'élévent à 3.618.000 FCFA ; la participation à la coupe nationale 350.000 FCFA ; la couverture de la saison 1.359.000 FCFA, pour ce citer que ces aspects. Selon nos sources, Buropa est la seule société actuellement au Niger qui a pu mettre sur pied des équipes dames et messieurs en basket-ball, et qui continue chaque année à sponsoriser depuis 1989, malgré la mo-rosité économique. L'objectif des dirigeants, c'est de voir la jeunesse nigérienne s' épanouir en toute sportivité. Une initiative louable qui mérite d'étre reconnue et saluée par les autorités politiques de notre pays. Nous n'avons eu cesse de le rappeler dans nos colonnes, le sport c'est d'abord les moyens financiers.

L'Etat, qui a apparemment mis la clef sous le paillasson depuis plusieurs décennies, se doit, par reconnaissance, témoigner officiellement toute sa satisfaction pour les efforts que ne cessent de consentir toutes les bonnes volontés qui oeuvrent pour la promotion du sport au Niger. Cette politique de rémunration mensuelle des joueurs et joueuses à l'AS Buropa doit inspirer les autres responsables de sociétés et entreprises.
Ousmane Ke'ta

BURKINA FASO : Finale nationale des minimes et cadets à Bobo-Dioulasso

Bobo -Dioulasso a accueilli du 15 juillet 2007 les phases finales des petites catégories du basket-ball.

Chez les minimes, ces finales se sont jouées le 13 juillet dans un plateau omnisports du stade Wobi archicomble. Les filles ont annoncé les couleurs. Dans une rencontre à sens unique, celles de l’ ASFA-Yennenga ont littéralement dominé leurs anniversaires de Jeunesse sportive de Bobo (JSB) qu’elles ont battues sans difficulté 92 - 6.

Chez les garçons, la rencontre avait un peu plus de piquant, mais au cours de cette explication, les protégés de la princesse Yennenega n’ont pas su réagir comme leurs soeurs. Conséquence, l’USFRAN remporte par73-42. La journée du 14 a été consacrée aux finales cadettes. Chez les filles, c’est encore l’ASFA-Yennenga qui montre sa suprématie en battant les basketteuses du RCB 68-12.

En raison d’une pluie diluvienne sur Bobo-Dioullasso , la finale des garçons a été reportée dans la matinée du 15 juillet. Elle fut belle et pleine de suspense. C’est le RCB qui marque les premiers paniers, mais la fébrilité de l’équipe des "Racingmen" profite à L’AS-SONABHY plus douée dans les contres et très adroite dans les paniers à 3 pts. Les deux équipes se tiennent dans les trois premiers quarts temps. Au dernier, c’est un chassé croisé jusqu’à la fin de la partie.

C’est donc sur le fil que le RCB l’emporte 64 - 63 aux dépens de L’AS- SONABHY. Les équipes classées premières chez les minimes ont reçu chacune 150 000 F CFA pendant que les 2es ont engrangé 100 000 F CFA. Chez les cadets, Les finales des catégories seniors sont prévues à Ouagadougou.

Bernard Bayala (Collaborateur)

TUNISIE : Zouheïr Mouelhi à l’AS Marsa

Les dirigeants de l'ASMarsa se sont entendus avec Zouheïr Mouelhi pour prendre en charge l'équipe lors de la saison prochaine.

Mouelhi aura aujourd’hui sa première prise de contact avec le nouveau promu qui vise le maintien. Après un passage assez réussi à la DSGrombalia, Z.Mouelhi entame une nouvelle étape dans sa carrière. Du côté de l’ASM, on se prépare à faire des recrutements pour étoffer l’effectif.

JSK: Walid Gharbi rempile

Après une période d’attente, les choses commencent à s’éclaircir du côté de la JSK. C’est Sayed Essid qui prendra en charge la section basket.Il sera entouré de dirigeants d’expérience qui formeront un comité de gestion élargi. On se rappelle que, l’année dernière, ce comité de gestion n’aura duré que quelques semaines. Des démissions en série ont mis fin à son activité. Pour le moment, les nouveaux dirigeants ont rempilé avec Walid Gharbi pour une année supplémentaire. Le technicien a commencé un travail en profondeur et joué les premiers rôles malgré une élimination en super play-off et en quarts de finale de la coupe.
La reprise est fixée pour le 1er août. Chapitre effectif, la vision n’est pas encore claire. Si l’Américain Brown, recruté l’année dernière, ferait ses valises, on ne sait pas encore si la JSK reprendrait Walid Dhouibi de retour de prêt de l’ESS.

A. Elloumi au CAB

Le CAB fera peau neuve cette saison. Il a enrôlé Abdessattar Elloumi , l’ex- entraîneur du CSCheminots qui a déjà commencé le travail avec le côté physique. Un stage est prévu au mois d’août . L’objectif des Cabistes est le maintien .Un joueur étranger débarquera pour épauler un effectif de jeunes et de moins jeunes.
R. EL HERGUEM

25 juillet 2007

CÔTE DE IVOIRE : Coupe du Monde Junior 2007 : Périple pour un historique mondia

Alors qu'à Abidjan des bruits de la non-participation de la Côte d'Ivoire se faisaient entendre, la sélection, elle, est au grand complet à Bratislava. L’équipe nationale de Côte d’Ivoire joue sa première Coupe du Monde de son histoire à Bratislava. Et ce jeudi 26 juillet, elle se mesurera aux Etats Unis sous le coup de 20 H15 soit 18 H 15 GMT.

Il est vrai que la Côte d’Ivoire ne vient pas à Bratislava pour gagner la coupe du monde, mais il faut tout de même espérer ne pas être ridicule. Toutefois, lorsqu’une équipe arrive à une grand rendez vous international à moins de 24 h de son match, il faut craindre la catastrophe, surtout pour des jeunes joueuses qui ont peu d’expérience du haut niveau international !


En effet, pour cette Coupe du Monde, la préparation s’est déroulée à Abidjan durant près de 3 semaines. Le plan concocté par la Direction Technique Nationale n’a pu se mettre en œuvre pour des raisons que nous ignorons.

Il avait été prévu un stage de regroupement à Nantes avant l’atterrissage à Bratislava.
Aux dernières nouvelles, toute la préparation s’est déroulée à Abidjan. Et les représentantes ivoiriennes ont pu quitter leur pays que dans la nuit du mardi à mercredi pour un transit à Paris. Faute de vols certainement, toute la délégation a été obligé de patienter jusqu’à 12 H 20 heure de paris pour embarquer pour un second transit à Prague.

Malheureusement, il leur est indiqué que leur vol est à 18 H pour Prague avec au moins 2 H d’escale avant d’embarquer pour Bratislava. Arrivée probable à 23 H 05.
Le lendemain à 20 H 15, il faut affronter les Etats-Unis, après ce voyage périlleux après un difficile entraînement de 10 h 30 à 11 h 30.

Espérons que notre équipe nationale aura du répondant malgré ses péripéties.
Elle qui saura s’appuyer sur les Kouyaté Kani et Kouyaté Mariam et Kolga Assétou, revenues illico des Jeux Africains d’Alger avec une peu de fatigue et une bonne dose d’expérience !

Pour rappel, la Côte d’Ivoire est dans la poule B avec les Etats Unis, la Lituanie et la Chine. Elle affronte les Etats unis ce jeudi sous le coup de 20 H 15, puis la Lituanie le lendemain à la même heure et enfin la chine le vendredi à 15 H. Pour passer au second tour, il faudra que les ivoiriennes réalisent une seule victoire.

SP

CÔTE DE IVOIRE : Mondial junior de Basket féminin : Les Eléphanteaux pourraient rester à la maisonyr

La Coupe du Monde junior de basket-ball féminin ouvre ses portes le jeudi 26 à Bratislava en Slovaquie. Un événement de haute portée à laquelle la Côte d’Ivoire ne participera pas. Une décision selon des voix autorisées de la Fédération Ivoirienne de Basket-ball (FIBB) prise par le Président Koré Moïse.

Une mesure qui serait l’acte final des promesses faites au ministère de tutelle qui semble t-il n’aurait pas mis les moyens nécessaires à la disposition de la délégation ivoirienne en vue de représenter dignement la Côte d’Ivoire.

Et pourtant sur le site international du basket (fiba.com), l’effigie de la Côte d’Ivoire y est affichée et ce, avec la liste exhaustive des 14 jeunes filles qui devraient normalement prendre part à ce banquet mondial du basket féminin des – 19 ans qui se déroulera du 26 juillet au 5 août 2007, dans les Balkans. Malheureusement, des querelles entre la FIBB et le Ministère des Sports pourraient priver la valeur montante du basket féminin ivoirien de rencontres de haut niveau qui auraient forgé nos filles tant physiquement qu’en expérience.

Le problème, encore une fois, résiderait dans le budget alloué aux différentes fédérations en vue de la participation des sélections nationales ivoiriennes aux compétitions internationales. En ce qui concerne celui de la FIBB, le budget pour Bratislava 2007 a été revu à la baisse sans que les dirigeants du basket ivoirien en soient informés. 10 milles francs CFA par jour pour les athlètes et 20 milles pour les encadreurs. A côté de cela, les membres de l’administration du Ministère culmineraient à prêt de 200 milles francs de prime journalière.

Le pot aux roses découvert, M. Koré Moïse en protestation a décidé de ne pas participer au mondial pour ne permettre à aucun membre de la tutelle de se la couler douce sur le dos d’un sport auquel elle n’apporte pas grand soutien. Les Eléphanteaux logés dans la poule B aux côtés de la Chine, la Lituanie et les USA pourraient laisser le Mali représenter seul le continent au mondial junior.

Encore une fois, le Ministère des Sports semble tremper en eaux troubles. Déjà au centre des palabres au sport mécanique au sein duquel il joue un double jeu et, pointé du doigt dans la contre-performance ivoirienne aux Jeux Africains 2007, le Ministère des Sports dirigé par le Ministre Dagobert Banzio, devra rectifier le tir pour permettre un plein épanouissement de ceux qui animent la vie sportive ivoirienne, les athlètes.

Patrick GUITEY