TUNISIE : Championnat d’Afrique des nations - L’équipe de Tunisie éliminée
On pouvait beaucoup mieux faire |
Le cinq tunisien a raté une belle occasion d’atteindre le carré d’as. L’Egypte n’était pas imbattable. C’est le cinq tunisien qui a mal géré son match |
Nous restons sur un goût d’inachevé, voire un goût d’amertume après cette élimination et après ce parcours pas très convaincant de l’équipe de Tunisie dans une épreuve pourtant bien préparée, de l’avis même du président de Physiquement, nos joueurs étaient supérieurs, gagnant la plupart des duels aériens, plus rapides dans la relance et plus agressifs dans le «press». L’Egypte était visiblement marquée par les efforts consentis dans le groupe de la mort où elle a affronté le Mali, la côte d’Ivoire et le Sénégal. Notre sélection a bénéficié du tirage au sort le plus facile de son histoire. Et pourtant, on trouve le moyen de ne pas exploiter cette fraîcheur physique. Les coéquipiers de Omar Mouhli ont pu revenir à 4 points, à 45 secondes de la fin. Une remise dans la moitié de terrain pour l’équipe de Tunisie vite perdue et offerte à l’adversaire. Tout était terminé ! Et si on a réussi à marquer sur cette remise, alors que Tarek Ghanem, meilleur Egyptien sur le parquet, était blessé ! Frilosité et précipitation L’équipe de Tunisie ne peut que s’en prendre à elle-même. Le sélectionneur national et ses joueurs ont mal géré le match. Ils pouvaient largement mieux faire que cette défaite. Toutes les circonstances favorables n’ont pu «pousser» cette équipe à atteindre le carré d’as. Des questions s’imposent : pourquoi avoir choisi dans le rôle d’organisateur Laghnej, qui manque de métier, à un moment sensible de la partie et laissé sur le banc Walid Dhouibi et Omar Mouhli, deux arrières d’experience ? A quoi imputer cette frilosité en attaque où l’on a rarement vu un mouvement travaillé ? si, en défense, on sentait une certaine application, on voyait en revanche beaucoup de jeu individuel en attaque. La seule lumière qui s’est dégagée de la prestation tunisienne est Hamdi Brâa. L’Etoilé a été exceptionnel dans les rebonds et surtout en attaque où il a inscrit beaucoup de paniers et collé un bon nombre de fautes. Quant à Radhouène Selimène, il a raté la dernière partie du match. Il n’était pas, tout comme les autres cadres, décisif au moment où la sélection l’attendait. Il est tombé dans les mêmes erreurs du passé. D’ailleurs, les «stats» de l’équipe de Tunisie révèlent qu’elle a été à court de lucidité et de bonne maîtrise : 17 pertes de balles, 19 fautes commises, 8/31 dans les tirs à deux points, 5/20 dans les tirs à trois et 26/40 dans les lancers francs. Malgré une bonne préparation, l’équipe de Tunisie a calé et échoué dans sa tentative de redorer son blason. Des choix de l’entraîneur discutables vers la fin du match, une méforme des pointeurs, cette défaite nous a montré le niveau réel de nos joueurs en Afrique. Même face à des adversaires qui ne lui sont pas supérieurs, le basketteur tunisien n’arrive pas à s’en sortir. Mentalement et techniquement, on est encore dans l’attente de joueurs désicifs qui font la différence dans les grands rendez-vous. Responsabilités à assumer Cette contre-performance n’est que le reflet de l’état de santé de notre basket, le haut niveau ou ce qu’on appelle élite. Pendant de longues années, Après le départ du sélectionneur des féminines et des juniors, est-ce finalement la gestion des décisions précipitées qui a nui à la sélection? Rafik EL HERGUEM Résultats Egypte - Tunisie 67-57 Cap-Vert-Nigeria 62-53 Cameroun-Côte d’Ivoire 76-56 Angola-RCAfrique 71-58 Demi-finales (aujourd’hui) 17h30 : Egypte-Cameroun |
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