ILE MAURICE : Finale Coupe de la République - Le Real en rouleau compresseur, le CSSC plus réaliste
Les finales de la Coupe de la République se sont déroulées dimanche au gymnase de Phoenix et, comme attendu, le Real n'a pas fait dans la dentelle face aux Flippers de Mahébourg, l'emportant nettement 87 à 40 en masculin. Quant à la finale féminine, elle a été splendide avec une victoire sur le fil du Curepipe Starlight (CSSC) aux dépens de Hoop BBRH dans les dernières secondes de la rencontre.
La finale féminine tint toutes ses promesses, quoique les deux formations donnèrent l'impression qu'elles n'étaient pas au point physiquement. Le match se joua au niveau psychologique et fut si palpitant qu'il ne livra le nom du vainqueur que dans la dernière minute de la partie. C'est la formation de Jean-Michel Sénèque (Pigeot, Rakatondravala, Mootooveeren, Labelle et Ranombola) qui prit un meilleur départ, menant 15-8 au terme du premier quart-temps face à celle de Dominique Marisson (S. Ramma, C. Goolam Hossen, C. Soomaroo, Y. Venkatachellum et A. Fine).
Lors de la deuxième tranche, on assista à un scénario complètement différent avec une équipe de Hoop revigorée qui passa en tête à la pause (34 à 31). Lors du 3e quart-temps, le mano-a-mano continua avec, cette fois-ci, le Curepipe Starlight qui réalisa 16 points (contre 10 à Hoop) pour reprendre la tête 47-44.
Le dernier quart-temps s'annonçait palpitant et le public ne fut pas déçu. À une minute de la fin de la partie, le score était de 57 partout. Suite à deux mauvaises passes des joueuses de Hoop, le Curepipe Starlight n'en demanda pas mieux et en profita pour inscrire deux paniers et mener 61 à 57. Pour sauver l'honneur, Hoop inscrivit un dernier panier, échouant ainsi à deux points du CSSC au coup du sifflet final.
" C'est une victoire qui me fait énormément plaisir, déclare Jean-Michel Sénèque. Depuis 6 mois, nous n'avons pas de terrain pour nous entraîner. Il y avait le Quorum qui n'était plus disponible, puis le cyclone. Nous n'avons fait que de la musculation ces temps-ci. Cette victoire a une saveur extraordinaire car c'était mission presque impossible pour nous. Il nous a fallu jouer très tactique pour museler l'attaque adverse. Nous avons trouvé la solution pour le faire. C'est une victoire de la ruse sur l'adversaire. "
Autant la finale féminine fut indécise jusqu'au bout, autant en masculin il n'y eut presque pas de suspense car le Real écrasa cette finale de sa supériorité. Toutefois, ce furent les Flippers (Ronnie Nagloo, Gino Bader, Pascal Prayag, A. Vitry, R. Sylvie) qui débutèrent la partie tambour battant, menant 4-0.
La réaction du Real (Andy Tanner, Buhani Ozegumohamed, Thierry Julie, Ghansham Heerah, Guillaume Julliand) fut brutale et cette formation passa 10 points consécutifs pour mener 10-4 et atteindre le premier quart-temps en menant 17-9. À la pause, le Real accentua son avance (35-19). À l'issue du 3e quart-temps, le Real creusa encore l'écart (55-32) avant de terminer la partie par une victoire de 87 à 40.
" Ce fut un bon match ", estime Patrick Callychurn, l'entraîneur du Real. " Nous avons surtout misé sur une défense solide. Nous nous étions fixé comme objectif de ne pas prendre plus de 40 points. C'est fait. Maintenant, il nous faut nous préparer pour la Coupe des clubs champions de l'océan Indien. Nos deux étrangers ont été d'un bon apport. "
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