TUNISIE : Après la qualification à la CAN et aux Jeux Africains
Avant l'entame des quarts de finale du play-off, nous voulons revenir sur notre sélection et ses deux dernières sorties contre la Libye.
En effet, la qualification de notre cinq national aux championnats d'Afrique des Nations et aux Jeux africains, aux dépens de son modeste voisin libyen est certes méritoire mais ne peut être considérée comme une réalisation.
Le chemin est encore long et semé d'embûches pour notre basket, afin de réaliser un véritable décollage. Beaucoup d'insuffisances sont à pallier et des lacunes à remédier.
En ce qui concerne le porte (1) , l'organisation est apparue pauvre quantitativement et qualitativement. Marouane Kechrid, bien qu'ayant un champ de vision développé et une adresse respectable a tendance à ralentir la montée de balle et donc à freiner les contre-attaques.
L'autre marouane (Laghnej) est un finisseur-né. Son répertoire technique riche et varié, son efficacité offensive et son amour du ballon ne font pas de lui le pourvoyeur idéal par ses coéquipiers, en passes décisives.
Il manque encore de maturité et surtout de patience pour pouvoir influer sur le rythme de la rencontre en lui imprégnant la vitesse nécessaire ou en posant le jeu pour faire travailler plus l'adversaire en défense.
Idem pour Mourad Mabrouk dont l'adresse au tir à trois points n'est plus à démontrer, mais qui a encore du chemin à parcourir avant de pouvoir s'imposer comme le maître à jouer des protégés d'Adel Tlatli.
Mais là où le bât blesse, c'est le jeu périphérique à outrance où les tirs de loin prennent le dessus sur tous les autres choix tactiques offensifs et ils n'en manquent pas.
Nous ne pouvons ambitionner de poser un problème aux pivots adverses, notamment aux Africains, si on ne met pas à contribution nos joueurs intérieurs. L'adresse peut faire défaut mais l'agressivité offensive apporte toujours les fautes et donc la réparation par les lancers-francs. Si on se réfère aux pourcentages de notre « team » lors des deux matches contre la Libye (100% et 75%), ce tir devient une arme qu'il nous faut exploiter puisque pouvant faire la différence dans le décompte final. Il est certain que Majdi Maâlaoui et Hamdi Braâ ont de grandes qualités et en imposent par leur présence sous le cercle mais le poste (5), le pivot doit être renforcé .
Ces deux joueurs ne peuvent, à eux seuls, faire face à la puissance et au métier des intérieurs africains. Ils ne sont pas non plus à l'abri des blessures et des cinq fautes.
Nous avons des jeunes qui, pris en main et en charge pour un travail spécifique régulier, peuvent faire d'énormes progrès et être utiles.
Monaem Aoun, entraîneur des moins de 19 ans , a sans aucun doute quelques noms à nous proposer.
Nous avons certes passé un cap, mais nous devons d'ores et déjà penser à la prochaine étape.
Il n'est plus question de se satisfaire d'une participation quelconque. Désormais, il faudra travailler dur pour convaincre et bien représenter le pays à défaut de pouvoir réaliser des résultats dans l'immédiat.
Adel Tlatli sait ce qu'il a à faire !
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home