31 mars 2013

REUNION : C’était inéluctable


 
Gilles Loyalle et les Saint-Pierrois ont assuré et validé leur ticket, comme l’an passé, pour la finale. (Photo d’archives - JCF)
 
SPBB - TBB : 84-52. Il n’y aura pas eu de miracle hier à Saint-Pierre. La victoire du Tampon face à Saint-Paul était un coup d’éclat qui n’aura pas trouvé de résonance. La défaite des champions en titre est logique, tant elle était prévisible. "Nous sommes parvenus jusqu’en demi, et c’est déjà un exploit", susurre un Gilles Chane-Kee éprouvé. Vidé de ses joueurs - dont la plupart de ses cadres -, l’équipe masculine s’est écroulée au cours de la saison. Pris de court par ces défections multiples, l’encadrement de la Tamponnaise a dû trouver d’urgence des forces vives, principalement chez les cadets. Au moins trois d’entre eux étaient alignés hier sur la feuille de match face aux expérimentés saint-pierrois. Il ne fallait donc pas s’attendre à une rencontre équilibrée. "Il y avait beaucoup de jeunes et donc la résistance était moindre, concède Daniel Doro, le technicien saint-pierrois. Nous sommes restés concentrés tout du long car ce match revêtait néanmoins une importance pour nous dans la préparation de la finale".
Saint-Pierre ne fait pas de cadeau
Les Saint-Pierrois ont montré de belles qualités défensives, les interceptions se sont succédées à un rythme effréné pendant les quatre quarts temps. A contrario, leurs adversaires - doté d’une profondeur de banc toute relative - ont plié dans leur zone. Que ce soit dans les shoots extérieurs ou dans la peinture, les Tamponnais ont subi même s’ils n’ont pas ménagé leurs efforts. "Nous avons quand même fait mieux que lors des précédentes rencontres, estime Gilles Chane-Kee, l’entraîneur-joueur. Il y avait de l’énergie et de l’envie mais on était trop justes physiquement. Il faut dire que l’on ne s’était pas du tout préparé et ça s’est ressenti". Comme l’an dernier, les Saint-Pierrois accèdent donc à la finale. Pour les Tamponnais, l’aventure ne s’arrête pas là. C’est désormais le match pour la 3e place qui les attend avant une confrontation face à Saint-Paul en quart de finale de la coupe de la Réunion.
C.M

REUNION : Le BCD à bon Port


 
Encerclées par les grands gabarits dionyiens, les jeunes Portoises n’ont pas pu trouver la faille. Peut-être la saison prochaine. (Photo Éric Lejoyeux)
 
BCD-CSP (1) : 68-42. La résistance aura été belle. Mais vaine. Les Portoises se sont inclinées hier à Champ-Fleuri, laissant le BCD valider son ticket pour la finale, qui aura lieu le 21 ou le 22 avril. "Elles ont été meilleures, saluait le Portois Victor Carlot. Mais je suis content de notre saison, bouclée avec des cadettes qui ont pu progresser après le départ de pas mal de joueuses. L’année prochaine, on visera la finale". Pour ça, il faudra gommer un manque de réussite trop important aux shoots et trouver un point d’ancrage dans la raquette.
Ce qu’a le BCD, en plus de l’expérience et un collectif qui tourne enfin. "Il y a encore pas mal de déchet mais ça commence à se mettre en place, appréciait Bernard Hospital, le coach du BCD. On a eu le déclic lors de la fin du match contre Le Tampon (à la fin de la poule élite, Ndlr)". Ça tombe, bien, c’est contre elles qu’il faudra rééditer la performance en finale, face à des championnes pour qui la dernière défaite remonte à l’an passé, lors de laa première manche de la finale, face au BCD.
H. B.

REUNION : Quelle claque !

BB - AIGLONS : 118-32. Les basketteuses de la Tamponnaise et leurs homologues masculins connaissent des trajectoires diamétralement opposées. Si les garçons peinent à tenir la barre dans un navire qui prend l’eau, les filles naviguent sereinement en Régionale 1 féminine et se rapprochent encore davantage d’une énième couronne. Car c’est désormais une certitude, elles disputeront la finale contre le BCD après s’être largement imposées hier contre les Aiglons. Le score fleuve qui découle de la confrontation retranscrit avec justesse la détermination et l’engagement des Tamponnaises.
Un collectif rodé
Dès les premières minutes de jeu, elles ont pris les Dionysiennes à la gorge et n’ont pas lâché prise jusqu’au coup de sifflet final. "Elles ont démarré sur les chapeaux de roue et se sont jetées à l’attaque à 200% à l’heure, explique Sarah Lacaille, la coach nordiste. Si elles jouent de cette façon à chaque match, aucune équipe ne pourra les arrêter".
Le pressing haut des coéquipières de Mélody Gamarus a tenu la tête des Dionysiennes sous l’eau. Dépassées physiquement, les interceptions et les contres ont atteint des niveaux statistiques impressionnants. "Elles se sont très bien impliquées en défense, lance un Marc Risachet ravi. Pour nous, il s’agissait avant tout d’un match de préparation et il nous fallait préserver les joueuses, tout en réglant les derniers petits détails". Chaque joueuse entrante a apporté sa pierre à l’édifice. La différence de points par rapport au match aller (100-50) réside avant tout dans l’adresse extérieure qu’ont retrouvées les Tamponnaises et à leur efficacité au rebond dans la raquette. Installées dans cette dynamique, les double championnes de la Réunion semblent inarrêtables. Ce sera pourtant la tâche des Bécédiennes qui les retrouveront pour l’explication finale.
C.M

REUNION : Une belle réaction du BCD


 
Saint-Paul n’A pas pu arrêter Souleymane Diallo hier, pas aidés par les arbitres non plus. (Photo : Éric Lejoyeux)
 
BCD-BCSP : 78-60. Les Dionysiens ont relevé la tête hier et sont revenus à hauteur des Saint-Paulois. On aura une belle pour connaître le deuxième finaliste.
Tous les ingrédients étaient réunis. De la musique, avec le son de DJ One Mat et de Jaydee. Des bouchons pour se remplir l’estomac. Du public, avec 80 supporters saint-paulois qui avaient fait le déplacement et 300 spectateurs qui garnissaient les tribunes de Champ-Fleuri. Une affiche indécise et alléchante entre Dionysien et Saint-Paulois pour aller chercher une finale. Des joueurs à leur meilleur niveau. Manquait pour être à la hauteur un duo d’arbitres indiscutables. Pour que la victoire du BCD soit indiscutée. Car si elle a été belle, et franchement méritée, les hommes en noir ont un peu gâché la fête et attirer la colère des Saint-Paulois, qui semblait légitime, comme cette discussion après le coup de sifflet final qui n’en finissait pas entre Guillaume Salaün et un des acteurs majeurs de ce match, qui, ce n’est jamais bon signe, tenait le sifflet sur le parquet.
À couper le sifflet
"Pour pouvoir rivaliser, on doit être agressif, soulignait Stan Irigaray, dépité après la défaite. Le BCD a été meilleur mais j’ai l’impression qu’ils (les arbitres) ne nous ont pas laissé notre chance".
Et c’est là où c’est dommage, car les Dionysiens n’avaient pas besoin de sifflets conciliants pour construire leur victoire. Comme il y a une semaine, ils démarraient pied au plancher. Mais comme lors de l’acte I de cette demie, les Saint-Paulois se réveillaient, puis embrayaient. Après que Stan Irigaray ait déjà usé de tout son banc, les Saint-Paulois étaient déjà menés 11-2 après 3 minutes. Ils pointaient à 22-14 après 12 minutes et un contre puis un dunk énorme de Diallo, à son niveau cette fois, puis 26-26 après un panier primé d’un Son-Houi retrouvé hier, pour basculer à la pause à 32-32. À ce moment là, les coups de sifflets discutables n’avaient pas encore de conséquences inéductables.
Ça allait venir, à mesure que l’énervement des Saint-Paulois montait. Les Dionysiens restaient eux sereins. Et surtout démarraient à l’heure, construisant avec patience l’avance que les Saint-Paulois s’évertuaient à détruire. "La semaine dernière, on s’est sûrement vus vainqueurs trop tôt, mais là on a su rester organiser, appréciait Georges Assassa. Le travail, le physique, les rotations et la défense ont fait la différence". À l’image d’un Éric Tsaboto énorme d’abnégation. Qui sautait, se jetait et plongeait sur chaque ballon comme un mort de faim et "fier de son match. C’était quitte ou double et on a su relever la tête". Un 9-0 au retour des vestiaires mettait les Dionysiens encore une fois dans d’excellentes dispositions (42-34, 23e).
Non mais Diallo quoi !
Cette fois, ils allaient tenir le rythme et creuser petit à petit l’écart avec des Saint-Paulois qui bataillaient mais n’arrivaient pas à recoller, perdant trop de ballon et d’énergie à discuter avec les arbitres. Un début de dernier acte encore manqué, avec un 5-0 (58-45, 33e), et l’affaire était pliée. "Nous n’avons pas bien défendu et nous n’avons pas su tenir nos nerfs, estimait Guillaume Salaün, qui sera absent pour la belle, samedi prochain. On a perdu trop de ballons et le groupe a été trop hétérogène dans son niveau contrairement à la semaine dernière". Le BCD n’en demandait pas tant. Qui plus est avec un Souleymane Diallo de nouveau intouchable. Ses 11 points maigres inscrits à l’aller ne sont qu’un lointain souvenir. Avec 13 points dans le 4e quart-temps, 24 en deuxième mi-temps et 35 au total, il a porté les siens. "Les fautes nous ont obligé à passer en zone et ça l’a libéré, expliquait Stan Irigaray, soulignant la belle performance du franco-sénégalais. Il a bien su en profiter".
Samedi prochain, c’est le public qui pourra profiter pleinement de cette belle, où ce sera du "50-50", estime Georges Assassa. Espérons juste que c’est seulement des gradins que descendront les coups de sifflets intempestifs.
Hervé Brelay

30 mars 2013

SENEGAL : PROGRAMME DU SAMEDI 30 Mars et du Lundi 1er Avril 2013

PROGRAMME DU SAMEDI 30 Mars et du Lundi 1er Avril 2013

Groupe de Supporters du Saltigués
Groupe de Supporters du Saltigués
Samedi 30 /03/2013
Dakar Marius NDIAYE

15h30 BOPP/SIBAC 3ème tour PD Garçons
17h00 ASFA/LOUGA BC 3ème tour PD Garçons
18h30 HBC/US RAIL 3ème tour PD Garçons

Saint-Louis Joseph GAYE
15h30 SLBC/DUC 3ème tour phase 2 Garçons
17h00 UGB/GOREE 3ème tour phase 2 Garçons

Mbour CDEPS
16h00 MBOUR BC/USO 5ème tour phase 2 Filles

Thiès CDPS
16h00 CAYOR/JARAAF 2ème tour PD Filles

Lundi 1er /04/2013
Saint-Louis Joseph GAYE

15h30 UGB/VILLE DE DAKAR 5ème tour phase 2 Filles
17h00 SLBC/BOPP 5ème tour phase 2 Filles

REUNION : Dans la raquette

Finir le travail
SAINT-PIERRE BB - TBB - Le résultat du match aller (90-46) laisse pla- ner peu de doutes sur le retour. Daniel Doro et ses hommes devraient boucler l’affaire en deux manches et laisser sur le carreau le champion en titre. "La logique voudrait que ça se passe comme ça, explique le coach saint-pierrois. On va jouer notre match de la même façon et être sérieux". Pour se faire, un seul changement a été effectué dans l’effectif, Ulysse Payet prenant la place de Calogine. Côté Tamponnais, les anciens Chane-Kee, Lantez et Bangard encadreront une équipe de cadets. Pour en finir avec une saison délicate. ”Je n’attends rien de ce match, lâche amer Gilles-Chane Kee. Jeudi, on a donné la priorité à l’équipe 2, qui joue le maintien et dans laquelle des joueurs de la une sont présents. Du coup on était que quatre pour s’entraîner avant la demie. On a changé d’époque...”.
Le CSP y croit encore
BCD - CSP (1) - Battues 64-42 au match aller après avoir bien résisté, les filles de Victor Carlot n’ont pas baissé pavillon. "Même si on n’a pas les mêmes qualités individuelles et leur expérience, on peut toujours faire un coup, explique ce dernier. On doit déjà mieux sélectionner nos shoots pour ne pas augmenter leur possession". De son côté, Bernard Hospital, qui ne pourra pas compter sur Lindsay Latchimmy, blessée, espère profiter de cette rencontre pour procéder aux derniers réglages avant une éven- tuelle finale. "C’est la dernière occasion de s’étalonner face à une bonne équipe (avant la finale). Mais je sens que les filles sont sur une pente ascen- dante et qu’elles ont pris conscience que la finale approche". Reste tout de même à enlever cette rencontre.
Laisser moins de plumesTBB - AIGLONS - La semaine dernière, Sarah Lacaille, la coach des Aiglons, était plutôt contente après sa défaite 100-50 au match aller. La victoire étant intouchable face à la machine tamponnaise, son objectif est simple ce soir : faire mieux alors que Amada Nassuhatty remplacera Larissa Darasy dans l’effectif. "L’objectif est de marquer plus de 50 points, alors que d’habitude on en met que 30 ou 35 face à elles, et de les empêcher de mettre 100 points". Pari lancé. Et relevé par Marc Risacher, qui lui aussi veut faire deux ou trois ajustements. "Les troupes restent motivées et on doit continuer à travailler, à s’améliorer sur des détails, notamment la défense".
La Montagne dans l’élite
RÉGIONALE 2 - Leur dernière défaite, c’était contre le BCD, le 18 novembre, en finale du Trophée Coupe de France, où ils avaient opposé une résistance magnifique et apporté un vent de fraîcheur. Depuis, les joueurs du CO Montagne n’avaient plus connu la défaite, concentrés sur leur objectif de rejoindre l’élite. C’est désormais acté, suite à leur victoire jeudi soir, en demi-finale retour de Régionale 2. Joli pied de nez, c’est face à la réserve du BCD qu’ils ont oblitéré leur ticket (106-56), devant un public garni. On retrouvera donc un troisième club dionysien la saison prochaine dans l’élite. Un solide outsider, également.

REUNION : Le BCD sans Dubard

CD - BC SAINT-PAUL - Alors qu’il était revenu en forme et apportait toute sa science du basket aux Dionysiens depuis son retour sur les par- quets en décembre, Alexandre Dubard, 40 ans, ne sera pas aligné ce soir. Malade toute la semaine, il n’a pas pu se préparer correctement. Lebihan devrait le remplacer pour le seul changement sur la feuille alors que la place du 10e homme restait à attribuer hier. Georges Assassa, après avoir vu son équipe mener de 12 points au match aller après 2 minutes pour finalement s’incliner sur la même marge (82-70). "À partir du moment où l’on a mené, il y a eu une cassure, estime le techni- cien dionysien. J’ai donc eu un discours sur l’enjeu du match toute la semaine. Il faut également que l’on ne tombe pas dans la provocation, comme au match aller où l’on n’a pas su se serrer les coudes quand le bateau tanguait". Ils auront également besoin de rotations plus efficaces et d’un Souleymane Diallo, éteint par Tatel à l’aller (11 points), en pleine forme pour s’en sortir.
Les Saint-Paulois, avec le même groupe, s’attacheront à aller décro- cher leur première finale, dans un Champ-Fleuri où le BCD n’a concédé qu’une défaite, face à Saint-Pierre lors de la première phase. "Le but est de passer dès ce match, expose Stan Irigaray. Ce match sera plus dur que le pre- mier mais plus abordable qu’une éventuelle belle".

REUNION : "Le basket, c’est pas que jouer au ballon"

BCD - SAINT-PAUL - Souleymane Diallo et Stan Irigaray s’affronteront ce soir en demi-finale retour du championnat. Tout au long de la saison, ils sont confrères, comme techniciens, savourant leur passion dans son intégralité.
Pour filer la métaphore, on pourrait imager que ces deux grands gaillards ont deux casquettes. Sauf que dans chacune de leur fonction, ils n’en portent pas sur leur crâne privé d’oasis capillaire. Entraîneur et joueur à la fois, on dira donc sans fioritures que Souleymane Diallo, 26 ans, et Stan Irigaray, 33 ans, ont deux fonctions. Et une même passion. Le basket. Qu’ils exercent à longueur de saison sur les parquets, sur le devant de la scène en fin de semaine. Et qu’ils transmettent, à l’ombre des tribunes, le soleil au zénith, au quotidien. Chacun à leur manière, avec cette identique volonté. Faire vivre son sport. Et s’offrir la possibilité de vivre de son sport.
C’est ce que fait Soully avec les cadets du BCD ce mercredi, il y a dix jours, sur les terrains extérieurs de Champ-Fleuri. Comme tous les mercredis. Sauf que cette fois, la classe est dissipée. L’entraîneur est chafouin alors que ses consignes rentrent par une oreille de ses joueurs pour transpercer l’autre dans la foulée. "Le basket c’est pas que jouer au ballon", s’égosille-t-il après un mauvais placement. Deux allers-retours harassants ligne de fond, mi-terrain pour ceux qu’il a pris en mains cette année, alors qu’il s’occupe depuis deux saisons de la réserve senior, sa première expérience en tant que coach. Dix pompes pour le dernier. "Mauvaise passe". Et une rasade de "suicides" supplémentaire. "Mauvaise position" dans un petit jeu à trois. Interruption. Puis grosse soufflante. "Si vous n’en avez rien à foutre, je ne vais pas me faire chier à venir". Les têtes se baissent. Le message passe, sans que personne ne moufte. Si ce n’est celui qui encadre les jeunes avec lui, Fred Mussard, pour en rajouter une couche. La frustration de l’ancien pro venu tard au basket à 15 ans avant de fouler les parquets de Pro B avec Besançon trois ans plus tard s’évacue. Mais pèse de tout son poids. "Bien sûr que je joue de mon statut, explique sans détour le bondissant dionysien. L’exigence que j’ai est légitime. Le but est qu’ils soient aussi forts que moi et après encore plus forts j’espère".
Même lieu, même décor, mais posture différente une semaine plus tard, lorsque l’on rend visite à Stan Irigaray sur le terrain extérieur de Saint-Paul centre. Ses élèves lui arrivent à peine à la hanche et la démarche est plus détendue. Plus coutumière avec ces débutants puis lors de l’arrivée des cadets, dont il s’occupe également, une heure avant le rendez-vous fixé pour tâter un peu du ballon. Le salut est amical, le ton posé et avenant. Il faut dire que Stan est dans son bureau. Voilà deux ans que le Saint-Paulois accroche le sifflet autour du coup et distribue les chasubles sur son lieu de travail. Pour son employeur. Le BC Saint-Paul, là où il a débuté le basket en cadet 1ere année. Pour son plaisir. Celui d’avoir concilié vie professionnelle et sportive. "Je voulais être pro, expose t-il. J’ai fait des essais à Cholet et à Pau mais j’avais commencé trop tard. Après, quand je suis rentré à la Réunion, en 2003, je voulais passer mes diplômes, puis j’ai travaillé dans le social. J’aime tout dans le basket, et comme en plus je voulais travailler dans le basket". La boucle est bouclée. Et le bonhomme semble comblé
Avec cette conscience, comme l’a Souleymane Diallo, d’avoir valeur d’exemple en agissant sur l’ensemble de la chaîne. "J’ai un double rôle, explique Soully. J’ai valeur d’exemple sur le terrain et professeur à l’entraînement". Il est triple pour Stan, qui gère depuis cette saison les seniors, qui sont aussi en majeure partie ses amis. "J’essaie de penser à l’équipe en premier, même si parfois c’est compliqué", décrit le Saint-Paulois.
Avec leurs méthodes et leur vécu, ces deux mordus de basket, qui ne lâchaient pas le ballon après en avoir découvert toutes ses facettes, partagent le même but. Former. "Ma plus grande fierté en partant de la Réunion ne serait pas qu’on dise que j’étais un super joueur, mais que j’ai laissé un bagage technique à mes joueurs", lâche sans faux-semblant le capitaine du BCD.
Pour Stan, la voie est toute tracée. "À Saint-Paul, où je me projette dans 10 ans. J’aimerais qu’à terme les jeunes aient cette culture basket, les pousser vers la qualité mais aussi pour le plaisir d’être ensemble et transmettre ces valeurs éducatives". Pour au moins encore un an à la Réunion pour Soully, où il veut passer ses diplômes et préparer sa reconversion. Avant peut-être de trouver une aventure sportive où il pourra en même temps exercer comme entraîneur, avant de s’y consacrer totalement. Ce sera dans le basket pour tous les deux et pour longtemps. Que ce soit pour se croiser ce soir c’est comme joueur en demi-finale du championnat. Ou comme entraîneur, en demi-finale du championnat cadet
Hervé Brelay

MADAGASCAR : Les tenants du titre éliminés

Bataille serrée entre les filles d’Analamanga (blanc) et celles d’AntsirananaFin de parcours pour les basketteuses de Boeny et les basketteurs d’Analamanga, les deux vainqueurs du Telma Challenge national jeunes U-22 2012. Leur rêve de rééditer l’exploit à cette quatrième édition du rendez-vous s’est écroulé hier, au Palais des Sports Mahama­sina en quarts de finale du championnat. Les jeunes sélectionnées de Boeny n’ont pas fait long feu en s’inclinant devant une équipe d’Amoron’i Mania bien organisée et bien rodée (66-78). Une rencontre qui a été déjà pliée dès la mi-temps où Amoron’i Mania avait mené au score par 28 à 24.
Une qualification qui ne libérera entièrement cette équipe d’Amoron’i Mania qui aura fort à faire devant la sélection de Bongolava ce jour, en première demi-finale, au même endroit. Une équipe de Bongolava qui dès la première journée du rendez-vous, a annoncé la couleur grâce à ses joueuses à la taille impressionnante. L’équipe l’avait encore prouvé, hier en écartant Sava par 60 à 46.
L’autre demi-finale verra l’explication entre Anala­manga et Haute-Matsiatra. Les joueuses de Haute-Matsiatra, très déterminées, ont décroché leur qualification devant Vakinankaratra (74-62), alors que la formation d’Analamanga a confirmé son hégémonie devant Atsinanana (78-66).
Mauvaise journée aussi pour les basketteurs d’Ana­lamanga, deux fois vainqueurs du tournoi. Très tard dans la soirée, ils ont trouvé meilleurs qu’eux, l’équipe d’Atsinanana en s’inclinant sur le score de 87 à 75. Une formation d’Atsinanana composée en majorité par des joueurs de l’ASCUT, cham­pionne de Madagascar en titre en NIA, qui s’est imposée durant la majeure partie de la rencontre.
Ce jour, cette équipe d’Atsinanana croisera le fer contre Atsimo-Andrefana, vainqueur de Diana (92-76) dans une demi-finale très appréciée du public.

Programme
12h :Bongolava-Amoron’i Mania
14h : Analamanga-Haute-Matsiatra
16h : Atsinanana-Atsimo-Andrefana
18h : Bongolava-Boeny

Soafara Pharlin

29 mars 2013

BENIN : De l'énergie à revendre !! CHAMPIONNES 2011

Voici les nouveaux visages des filles ENERGIE, un vrai groupe, une équipe en devenir qui travaille pour retrouver son niveau de champion 2011. On s'en rappelle encore cette fameuse finale sur le nouveau terrain de Porto.
on notera au passage l'absence de la capitaine emblématique Estelle!


Qui l'eut cru ? incroyable mais vrai ! personne n'aurait parié un francs sur les ENERGIZERS, j'ai envie de les appeler comme cela, parce que elles ont montré qu'elle en avaient de l'énergie et surtout ? la fin quand c'était le plus difficile. Et surtout GOOD JOB LES FILLES !
? Dans les grandes? choses,? avant l'effort qui réussit, il y a presque toujours des efforts qui passent? inaperçus.
Bravo les filles, mais je savais que seul un miracle pouvait sauver ces filles qui sont venues de très loin, forfait sur forfait et au finish c'est sur le terrain que la différence s'est faite. Alors vive le basket ball

RD CONGO : La phase retour de l’Eubakin-Ouest démarre le samedi 30 mars

*Basket-ball. Le championnat Mini-basket de la Liprobakin bien accueilli•
Le stadium des Martyrs a accueilli le mercredi 27 mars une grande première dans l’histoire du basket-ball kinois. En effet, ce jour-là, la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa ‘’Liprobakin’’ avait démarré le championnat mini-basket qui ira jusqu’au 7 avril prochain. L’ambiance était totale car les jeunes basketteurs ont gratifié le public d’un spectacle inouï.
Tout le monde a pu admirer ce que peut faire un enfant avec le ballon. L’enthousiasme qu’ils affichaient en jouant et la spontanéité des gestes ont plu tout le public. Tout cela démontre que c’est au bas âge que l’enfant doit commencer l’apprentissage d’une discipline sportive. Progressivement, il va maîtriser les fondamentaux de cette discipline.A l’âge adulte, il aura acquis les aptitudes requises pour la discipline.
Nous l’avions souligné dans une édition précédente, ce championnat mini-basket vise entre autres objectifs la régénérescence du basket-ball à Kinshasa.
Un autre rendez-vous du championnat mini-basket est à prendre cet après-midi de vendredi 29 mars au stadium des Martyrs. Ceux qui effectueront le déplacement pourront vivre de visu les potentialités des jeunes basketteurs.
- La phase retour de l’Eubakin-Ouest démarre le samedi 30 mars Contrairement à ce qui avait été annoncé par le secrétariat de l’Entente Urbaine de Basket-ball de Kinshasa Ouest ‘’Eubakin- Ouest’’, la phase retour qui devait intervenir le jeudi 28 mars 2013 est reportée à ce samedi 30 mars.
Samedi 30 mars à l’ITI/Gombe
13h00 : Feu Rouge-Emmest (D) :
14h00 : INRI-Mukasa (M) :
15h00 : Delta-J&A (M)
Dimanche 31 mars 2013 à l’ITI/Gombe
9h30 : ISTA-Mungano (M) :
10h30 : INSS-Révélation (D) :
11h30 : V. Club-Arc- En-Ciel (D) :
12h30 : SCTP-Rayane (M) :
13h30 : Fatima-Bana Lingwala (M) :

ILE MAURICE : Sanctions dures contre cinq joueurs


Le comité directeur de la Fédération mauricienne de basket-ball (FMBB) s’est réuni hier soir pour décider de la sanction à être appliquée aux joueurs du Real et des Roche-Bois Warriors impliqués dans les incidents survenus pendant la finale masculine de la Republic Cup le 9 mars dernier. On peut d’ores et déjà constater que les sanctions sont très sévères pour les joueurs des deux camps.
La joueur qui a écopé de la plus lourde suspension est Ludovic Ally, des Roche-Bois Warriors. Ce dernier, directement impliqué dans la bagarre selon le rapport des arbitres, ne jouera pas 14 rencontres cette saison. Yannick Drapchand, du Real, se voit lui infliger une sanction de neuf rencontres. Mervyn Tanner (Roche-Bois Warriors) et Benjamin Bangard (Real) écopent respectivement de huit et sept matches de suspension. Dane Carver (Roche-Bois Warriors) prend “seulement” six matches.
Du côté de la FMBB, on souligne que les sanctions sont très dures. D’ailleurs, on n’a pas manqué de souligner que tout le monde avait été prévenu « avant le coup d’envoi de la compétition. Il n’y avait aucune excuse », insiste Natacha Joumont, PRO de la FMBB, qui a aussi siégé au sein du comité disciplinaire.
Mais encore, cette série de sanctions doit servir de leçon à l’ensemble de la communauté du basket-ball. « Cela faisait deux ans qu’il n’y a pas eu de compétitions. On reprend les activités et il y a une bagarre générale. Ils ont projeté une mauvaise image du basket-ball devant un invité de marque », fait ressortir la PRO. L’invité de marque n’était autre que le Malgache Abel Ntsay, président de la Zone 7 et troisième vice-président de la FIBA Afrique. Outre les matches de suspension, les cinq joueurs devront effectuer 10 jours de travaux communautaires dans les activités de la FMBB.
Reste qu’ils ne seront pas les seuls à écoper de sanctions. Les bancs des deux équipes, qui se sont joints à la bagarre, également été punis. Mohammed Ozegra Buhari, Jonathan Jules, Winley Tamby, Hans Andrianiana, Yannick Hector, Joey Gerie et Jean-François Namaseevayen pour le Real, Thierry Lerond, Ludovic Mamerou, Keseven Vydelingum, Cédric Modliar et Ronny Sissace pour les Roche-Bois Warriors écopent d’un match de suspension et d’une journée de travail communautaire. Cependant, précise la PRO, les joueurs pourront faire appel des sanctions qui leur ont été infligées.
Ces incidents, cependant, ont eu une première retombée positive. La FMBB a décidé de faire appel à des policiers pour assurer la sécurité. « Nous enverrons une lettre aux commissaire de police pour lui demander son aide », souligne Natacha Joumont.
Ce premier épisode est à mettre aux oubliettes pour la FMBB. D’autres défis attendent la nouvelle équipe. En appliquant des sanctions aussi lourdes, la fédération a voulu envoyer un message fort. Espérons simplement qu’il soit compris…

28 mars 2013

[Afrobasket 2013] - Amr Aboul- Kheir (Coach Egypte) : « Finir parmi les 3 premiers »


 
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Amr Aboul- Kheir, nouveau directeur technique de la sélection masculine égyptienne, exprime ses ambitions. Il veut redorer le blason de la sélection et remporter le titre qui échappe à l’Egypte depuis plus de 20 ans.

Après la brillante qualification de l’Egypte aux Eliminatoires de la zone V, le coach égyptien estime que l’Egypte est capable de remporter le titre à nouveau. « Mon contrat avec la Fédération égyptienne vise à réaliser cet objectif en 2015. Je dois préparer et former une équipe solide capable d’assumer cette mission. Lors des deux dernières éditions de l’Afrobasket, en 2009 et 2011, la sélection égyptienne a subi deux échecs se classant respectivement aux 10e et 11e places.

L’équipe était alors composée d’éléments relativement âgés, mais aujourd’hui, nous possédons une bonne sélection des moins de 19 ans qui accumule les victoires depuis 2006. Ils ont remporté la CAN successivement en 2006, 2008 et 2010. Aujourd’hui, la sélection senior est composée de 3 générations de jeunes âgés entre 24 et 28 ans. Ces jeunes sont capables de remporter des titres. »

En vue de faire meilleure prestation à Abidjan, la sélection égyptienne a prévu deux mois de préparation. : « La préparation débutera au mois de mai prochain juste après la fin du Championnat national. 1er mai au 1er juin, nous serons en stage fermé en Egypte. Ensuite, on disputera 3 tournois importants qui, à mon avis, seront suffisants pour préparer la sélection. Il s’agit des Jeux méditerranéens au mois de juin prochain, l’Open de Chine et l’Open d’Egypte qui auront lieu tous deux en juillet prochain. »

Quant à l’état psychologique de ses joueurs à l’approche de la compétition, Amr Aboul-Kheir se veut rassurant : « Les jeunes sont très motivés et enthousiastes. En fait, 3 équipes africaines de l’Afrobasket seront qualifiées pour la Coupe du monde. Donc, nous avons une grande chance d’y accéder. Ce n’est pas facile, mais notre but est d’être parmi les 3 équipes qualifiées. Nous espérons réaliser notre rêve et retrouver notre gloire d’antan et être au sommet des pays arabes et africains. Des pays comme la Tunisie ont beaucoup progressé grâce à la présence de leurs joueurs dans les différents clubs européens. Nous souhaitons atteindre le niveau de ces équipes très prochainement. »

RD CONGO : La Liprobakin à l’heure du championnat Mini-basket

Depuis hier mercredi 27 mars et ce jusqu’au 7 avril prochain 2013, la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa, ‘’Liprobakin’’ organise le championnat mini-basket au stadium des Martyrs.
Comme souligné dans notre édition d’hier, ce championnat particulier vise entre autres objectifs la régénérescence du basket-ball à Kinshasa en pensant aux tout petits. A la longue, on pourra reparler du basket-congolais comme à la glorieuse époque des Léopards dames telles que Lingenga, Evoloko, Nguya, Kamibayi Longanza, Adèle Kamanga, Muadi Youyou, et autres.
Le rendez-vous est à prendre au stadium des Martyrs pour voir ce que demain pourra ressembler si l’on s’occupe bien des enfants.
Antoine Bolia

TUNISIE : Parti au Real Madrid pour deux ans

Salah Mejri : quelle progression !

Salah Mejri : quelle progression !
Le pivot international passe à un palier suprême dans sa carrière. Itinéraire extraordinaire d’un basketteur «autodidacte»
C’est écrit dans les annales du basket tunisien. C’est la première fois qu’un basketteur tunisien joue dans ce club de basket très prestigieux. Et ceux qui connaissent de près le parcours de Salah Mejri dans la vie et dans le basket comprennent ce que nous disons. L’enfant de Jendouba n’a pas émergé dans un bastion de basket, il a commencé tard ce sport avec en sus un profil d’informaticien. Son plus grand atout : sa taille qui faisait de lui le géant des parquets tunisiens. l’ESSahel l’a compris à temps depuis 2007 en ramenant ce joueur prometteur, mais qui devait rattraper le temps perdu en formation. Le passage à un club qui avait les moyens l’a beaucoup aidé pour brûler les étapes et devenir le meilleur pivot du championnat. Mohamed Toumi, Ridha Laâbidi et Nabil Hattab à l’ESS et Adel Tlatli en sélection, bien sûr, ont tous accompagné cet intenable Salah Mejri pour devenir ce qu’il est, aujourd’hui. Tlatli avait beaucoup cru en lui et n’a pas hésité à le retenir en sélection au début. Au détriment même de joueurs plus expérimentés. Son pari a été gagnant : Mejri a été déterminant dans le championnat d’Afrique des nations gagné en 2011 à l’Ile Maurice.

Le rêve madrilène

Le passage en Europe de Salah Mejri a commencé en 2010 lorsqu’il atterrit chez «Antwerp Giants», avant de passer en Espagne pour «Obradorio CAB». On disait l’année dernière que ce n’était pas un bon choix sportif, mais il a réussi en une seule saison à attirer les regards du Real Madrid. Le géant espagnol de basket prend Salah pour deux ans avec pré-contrat. La transaction discrète pour des raisons personnelles permet à Mejri de débarquer chez l’un des meilleurs clubs au monde. Il lui reste 8 matches à terminer avec «Obradorio» avant de rallier Madrid.

Disponible pour la sélectio

Dans les clauses de son nouveau contrat, Salah Mejri sera à la disposition de la sélection à partir des Jeux méditerranéens et jusqu’au championnat d’Afrique. Les dirigeants du Real ont accepté de le libérer au moment de la préparation d’intersaison.
Une chose est sûre, le challenge est lourd pour notre joueur. Il rejoint un gotha de stars et un environnement impitoyable où la moindre erreur ou fléchissement se payent illico presto. On a confiance en lui: c’est un guerrier, c’est un joueur correct et généreux. Bon courage !

Synopsis
Né le 15 juin 1986 à Jendouba
Taille : 2,17 m
Poids : 110 kg
Clubs : 2007-2010 : ESSahel
2010-2012 : Antwerp
2012-2013 : Obradorio CAB
• Palmarès : 2 championnats gagnés en 2007 et 2009
- Médaille d’argent en CACC 2008
- Champion d’Afrique en sélection 2011
- Champion arabe des nations 2009
- Meilleur contreur aux JO 2012 (3,4 contres par match) et 2e meilleur rebondeur (10).
Auteur : R. EL HERGUEM

ILE MAURICE : Les sanctions connues ce soir

Les incidents survenus au cours de la finale de la Republic Cup de basket-ball, le 9 mars dernier, entre le Real et Roche-Bois Warriors, ne resteront pas impunis. Le comité directeur de la Fédération mauricienne de basket-ball (FMBB) se réunira ce soir pour décider des sanctions à être appliquées. Selon toute vraisemblance, les joueurs concernés devraient a priori écoper de matches de suspension. Mais la question dépendra, bien évidemment, des règlements que la FMBB avait soumis aux clubs avant le coup d’envoi de Republic Cup. Selon les règlements de la FMBB circulés avant le début de la compétition, les sanctions devraient varier entre trois et cinq matches de suspension, dépendant de l’implication des joueurs concernés. Dans le cas présent, plus la sanction sera dure, plus la FMBB démontrera sa volonté d’éradiquer toute forme de violence pendant ses compétitions. Pour rappel, les choses avaient dégénéré pendant la finale masculine de la Republic Cup, le samedi 9 mars, au gymnase de Phoenix. Le Real menait face à une vaillante formation des Roche-Bois Warriors. À seulement six secondes de la fin, une bagarre avait éclaté impliquant des joueurs des deux formations. Avec des spectateurs faisant irruption sur le terrain pour se mêler à la bagarre, les arbitres de la rencontre n’ont eu d’autre choix que de stopper le match. Tout ce mauvais spectacle s’était déroulé devant le président de la Zone 7, le Malgache Abel Ntsay. Après la rencontre, le rapport des arbitres avait clairement identifié les joueurs impliqués. Puis, la FMBB avait convoqué tous les joueurs des deux équipes, ainsi que leurs entraîneurs pour une audition. Un exercice auquel tout le monde avait pleinement collaboré. « La FMBB avait déjà circulé les règlements avant le début de la compétition. Personne ne pourra donc venir dire qu’il n’était pas au courant », laisse-t-on entendre du côté de la Fédération. Le comité disciplinaire est placé sous la responsabilité de Guillaume Françoise. Les autres membres sont Frédérick Atisse, Norbert Tamatave, Alvin Athave et Natacha Joumont. La question des sanctions ne sera pas le seul item à l’agenda de la réunion de la FMBB. En l’absence du président Philippe Lee Kam Chung, c’est Alvin Athave qui tient les rennes de la FMBB jusqu’au retour du titulaire. Alvin Athave aura donc à trancher sur la question de la relance de la Super League. Initialement prévu pour la mi-avril, il semblerait que le coup d’envoi de la Super League sera repoussé vers la fin du mois prochain. « La question est à l’agenda de la réunion de ce soir. Nous serons fixés bientôt », souligne-t-on encore du côté de la FMBB.

MALI : Inter ligue de Sikasso : ATAR CLUB DE KIDAL, LA SURPRISE DU CHEF

S’il y a une équipe qui surprend son monde depuis le début de cette phase inter ligue du championnat national c’est bien l’équipe féminine d’Atar club de Kidal. Non seulement les Kidaloises séduisent par la qualité de leur jeu mais elles enchaînement également les bons résultats. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en deux sorties, Kidal a totalisé autant de victoires, dominant successivement l’USM de Koutiala sur le score sans appel de 30-20 (soit 10 points d’écart) et le Centre Bintou Dembélé de Koulikoro (CBD) étrillé 47-26. On peut donc le dire sans risque de se tromper que Atar club de Kidal est bien partie pour être sacrée meilleure équipe régionale de cette 13è édition de la phase inter ligue du championnat national. En tout cas, c’est la première fois depuis 2002 que les Kidaloises obtiennent deux victoires de suite et avec des tels écarts. Derrière ces belles performances de Kidal se cache un homme : le technicien Abdoulaye Dembélé qui a su trouver les moyens nécessaires pour reconstruire une nouvelle équipe après le départ des anciennes pour l’Algérie, suite à l’occupation du nord par les groupes armées. L’entraîneur de Kidal a reconstruit l’équipe autour d’un noyau composé de joueuses recrutées au niveau du District et qui peuvent, pour la plupart, se prévaloir d’une certaine expérience. Mais la question que tout le monde se poser est de savoir comment l’entraîneur Abdoulaye Dembélé a pu convaincre ces joueuses de venir jouer avec Kidal. Réponse du technicien : « Quand j’ai compris que beaucoup de mes joueuses ne pouvaient pas participer à la phase inter ligue de cette année pour les raisons que vous connaissez, j’ai tout de suite demandé à mes responsables de faire des recrutements au niveau du District. La ligue a accédé à ma demande et comme l’équipe est basée à Bamako, on n’a pas eu trop de problèmes pour convaincre certaines joueuses du District de nous rejoindre». Parmi les nouvelles recrues de Kidal, figurent quatre internationales juniors à savoir Sira Camara (Stade malien), Aminata Kane (AS Quinzambougou) Fanta Konaté dite Tata (CAT) et Mariétou Touré (Djoliba). L’ancienne intérieur de l’AS Kita, Awa Naré Keïta figure également parmi les joueuses qui ont accepté de rejoindre l’équipe de l’Adrar des Iforas. «On a dû mettre la main à la poche pour faire signer certaines joueuses, alors que d’autres ont été gracieusement données par leur club par solidarité avec les Régions du nord», confie l’entraîneur de Kidal. A la question de savoir si ces joueuses sont prêtes à poursuivre l’aventure avec Kidal en cas de qualification pour le Top 12, le premier responsable de l’équipe répond : « nous avons déjà réussi à former une équipe et même une famille; donc je ne pense pas une seule seconde que ces joueuses vont nous quitter si ce n’est pour répondre à l’appel de l’équipe nationale ». Les nouvelles recrues elles mêmes semblent avoir pris goût à jouer avec l’équipe de l’Adrar des Iforas, à l’image de l’ancienne sociétaire de l’AS Quinzambougou, Aminata Kané. « Quand j’ai reçu l’offre d’Atar club de Kidal, je n’ai réfléchi longtemps, confie-t-elle. Je me suis dit que ça ne sert à rien de rester à Bamako et ne pas jouer. Ici je joue et j’ai la confiance de mon entraîneur. Au départ, c’était un projet fou, mais aujourd’hui je suis fière de porter le maillot de cette équipe. Nous sommes venues dans cette équipe pour se relancer et tout se passe bien pour le moment. Pour ces inter ligues, nous sommes sur la bonne voie et on espère se qualifier pour le Top 12».
Envoyés spéciaux D. COULIBALY Morimakan COULIBALY
LES RESULTATS
Chez les hommes Atar-CBD:29-48 Biton-AFPSS: 60-71 Débo-CBD: 36-54 Sigui-Biton : 67-40 Atar-USM 39-42 USM-Biton : 30-23 Débo-AFPSS : 41-45 Sigui-CBD /48-59 Chez les dames Atar-CBD :47-26 Biton-AFPSS : 33-23 CASS-CBD: 32-42 Sigui-Biton : 27-37 Atar-USM: 30-20 USM-Biton : 54-47 CASS-AFPSS: 36-40 Sigui-CBD:14-39

MADAGASCAR : -YE’LLOW CHALLENGE U-22

Les favoris ont répondu présent en décrochant leur ticket pour les quarts de finale d’Ye’llow challenge U-22 de basket-ball. Hier sur le terrain extérieur de Mahamasina, les basketteurs d’Analamanga n’ont pas forcé leur talent devant la formation de Sava (69-34).
Belle qualification des équipes d’Atsinanana également aussi bien chez les filles que dans la catégorie masculine. Les filles ont su tirer leur épingle du jeu pour annihiler la taille impressionnante des joueuses d’Ihorombe (78-54). Idem pour les garçons constitués en majorité par des joueurs de l’Ascut, qui n’ont pas fait, quant à eux, de détails pour se débarrasser de SAVA (69-34). Une performance qui a été malheureusement accompagnée par la grogne des athlètes qui se déclarent être délaissés par la ligue d’Atsinanana.
Match très technique
« Certes c’est toujours bien de gagner une victoire mais la fatigue commence à se faire sentir. Les joueurs et joueuses ont fait beaucoup d’effort, dommage qu’ils se sentent orphelins sans le soutien de la ligue. Nous n’avons pas de rafraîchissement, ni de collation comme des produits laitiers. Le minimum de régime qu’un club doit avoir pour une compétition », regrette l’entraîneur Pierre Rabeharison. « Il est vrai que nous vivons dans une situation lamentable, sans accès à l’eau, au deuxième étage du bâtiment de l’Académie nationale des Sports comme les autres délégations, mais ces dernières ont au moins leur ligue pour assouvir leurs besoins », poursuit-il. Mais cela n’empêchera pas à ces équipes d’Atsinanana de continuer leur aventure dans ce cham-pionnat dans l’espoir de trouver une solution à leur problème. Ce jour au Palais des Sports Mahamasina, les filles croiseront le fer contre les redoutables joueuses d’Analamanga, vainqueur d’Androy (89-75) dans une rencontre tant attendue. Vakinankaratra ( vert ) a coiffé Haute matsiatra sur le fil
Dans les autres rencon-tres, on note aussi la qualification douloureuse des garçons de Vakinankaratra, qui sont pourtant jugés favoris. Ces protégés de Bayard Razafindralambo ont décroché la victoire face à la formation de Haute-Matsiatra dans les arrêts du match sur le score serré de 78 à 75. C’était au terme d’un match très technique.
Soafara Pharlin

ALGERIE : La phase play-off débutera vendredi à Annaba

Le Championnat de Superdivision de basket-ball entre ce week-end dans sa phase décisive à l'occasion du déroulement du 1er tournoi play-off qui concernera huit équipes (les 4 meilleures des groupes A et B) qui devront disputer 7 matches répartis en 3 tournois, à l'issue desquels les deux premiers du classement final joueront la finale (aller-retour et une belle éventuelle), qui désignera le champion d'Algérie de la saison 2012-2013.
La 1re phase à laquelle ont pris part 20 clubs répartis en deux groupes A et B, jouée en 18 journées, a permis d'opérer une sélection. Ainsi les quatre premiers de chaque groupe en découdront pour le titre, les quatre suivants (5e-8e) animeront un tournoi similaire aux play-off sans enjeu, et qui servira pour le classement final de la 9e à la 16e place.
Enfin les deux derniers de chaque groupe joueront la phase play-down comptant pour le maintien en Superdivision. Le tournoi d'Annaba qui débutera vendredi, donnera lieu à quelques chocs au sommet tels que CRB Dar Beïda-WA Boufarik (vendredi) et «CSM Constantine-GS Pétroliers» (samedi) en clôture du 1er tournoi. Ces quatre équipes favorites en puissance pour le titre national vont tout faire pour réussir leur entrée en lice, et atteindre l'objectif assigné, à savoir occuper l'une des deux premières places donnant droit à la finale. Les autres animateurs de cette étape (US Sétif, USM Blida, NB Staouéli et IRBB Arréridj) considérés comme outsiders, ne manqueront pas de jouer les trouble-fêtes, et pourquoi pas créer la grosse surprise. Le tournoi comptant pour le classement débutera également ce week-end à Oran. Y participeront, l'O Batna, l'OM Bel-Abbès, le COBB Oran, le MS Cherchell, l'AB Skikda, l'USM Alger, le CSMMB Ouargla et le NA Hussein-Dey, qui, débarrassés de toute pression, tâcheront de préparer l'avenir en lançant des jeunes dans le grand bain. Enfin, le tournoi play-down pour le maintien débutera la semaine prochaine auquel participeront, la peur au ventre, le CRB Témouchent, l'AU Annaba, l'ASMI Blida (ex-TRBB) et le CRM Birkhadem.
M. A.

Start
Vendredi 29 mars (1re journée)
11h : USM Blida-US Sétif
14h30 : WA Boufarik-CRB Dar Beïda
16h15: NB Staouéli-GS Pétroliers
18h : CSM Constantine-IRBB Arréridj.
Samedi 30 mars (2e journée)
12h : USM Blida-WA Boufarik
13h45 : US Sétif-IRBB Arréridj
15h30 : CRB Dar Beïda-NB Staouéli
17h15 : GS Pétroliers-CSM Constantine.

27 mars 2013

RD CONGO : La Liprobakin organise le championnat Mini-basket à partir de ce 27 mars

Une trêve est observée par la Ligue Provinciale de Basket-ball de Kinshasa, ‘’Liprobakin’’ depuis la fin de la phase aller de son championnat. Pour l’heure, la ligue qui pense à l’avenir de la discipline, organise le championnat mini-basket à partir de ce mercredi 27 mars jusqu’au 7 avril prochain au stadium des Martyrs.
Pour les nostalgiques, cette organisation tombe à point nommé puisque le basket-ball congolais a besoin de la régénérescence. Aujourd’hui, le basket-ball de ce pays est l’ombre de lui-même. Rien ne marche. Les clubs pataugent et les équipes nationales font de la figuration. Et plus grave encore, avec la troïka instaurée par le gouvernement congolais, le basket-ball a gravement souffert en loupant plusieurs compétitions d’envergure telles que les championnats d’Afrique des Nations pour les différentes catégories d’âge pourtant après des qualifications arrachées dans la douleur. En termes de bilan, pendant un laps de temps, le basket-ball n’a bénéficié d’aucun titres, conséquence d’un passage à vide dans des compétitions internationales. Et pourtant, il y a vingt ou trente ans, les basketteuses congolaises faisaient parler la poudre à travers tout le continent. Les années glorieuses du basket-ball sont donc derrière nous. Il faut désormais voir l’avenir.
Comment alors régénérer ? Cela n’est possible que si l’on pense aux tout petits. Voilà pourquoi nous saluons de deux mains l’initiative prise par la Liprobakin. Et nous pensons que c’est là le début d’une vision futuriste du basket-ball kinois. C’est là à coup sûr une recette qui pourra amener la sortie du tunnel. Qui dit mieux ?
Antoine Bolia

MALI : Inter-ligue de Sikasso : SIX TICKETS EN JEU

La compétition s’annonce très ouverte et plusieurs équipes peuvent prétendre au précieux sésame
La compétition s’annonce très ouverte et plusieurs équipes peuvent prétendre au précieux sésame
La ville de Sikasso abrite depuis dimanche dernier la phase inter-ligue du championnat national. Au total, 12 équipes participent à la compétition. Chez les dames il s’agit de l’USM de Koutiala, du Sigui de Kayes, du Centre Bintou Dembélé de Koulikoro (CBD), du Biton de Ségou, du Centre d’Animation sportive de Sévaré (CASS) de l’AFPSS de Gao et de Atar club de Kidal. Du coté des hommes les équipes en lice sont : le Débo club de Mopti, l’AFPSS de Gao, Atar club de Kidal, l’USM de Koutiala, le CBD de Koulikoro, le Biton de Ségou et le Sigui de Kayes.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le gouverneur de la région de Sikasso, Mahamadou Diaby, en présence de plusieurs personnalités dont le maire de Sikasso, Yaya Cissé et le secrétaire général-adjoint de la Fédération malienne de basket-ball (FMBB) Mady Moussa Doumbia.
« Cette compétition intervient alors que notre pays traverse l’un des moments les plus difficile de son existence. A cette occasion nous devons avoir une pensée profonde pour les populations du nord et particulièrement les équipes du nord, dira le gouverneur de Sikasso dans son allocution d’ouverture. Ces équipes méritent une attention particulière puisque malgré les problèmes elles ont fait le déplacement ».
A la suite du gouverneur de Sikasso, le secrétaire général-adjoint de la FMBB, Mady Moussa Doumbia a témoigné sa reconnaissance à la ligue de Sikasso pour ses efforts en faveur du développement du basket national, avant d’indiquer que ce sont les six meilleures équipes du tournoi et celles du District de Bamako qui seront qualifiées pour le Top 12.
La première journée a été marquée par la double confrontation entre Attar club de Kidal et l’USM de Koutiala d’une part et d’autre part, l’opposition entre le Sigui de Kayes et l’AS biton de Ségou. Ces matches se sont déroulés en présence d’une foule nombreuse venue encourager les équipes. Chez les garçons l’Union sportive Miankala (USM) et Attar club ont gratifié les supporters d’un beau spectacle. A l’issue du temps réglementaire, les deux équipes étaient à égalité 36-36 et il a fallu attendre les prolongations pour voir Koutiala s’imposer 41-39, soit un panier d’écart.
Le choc entre le Sigui de Kayes et l’AS Biton de Ségou a tourné à l’avantage des Kayesiens larges vainqueurs 67-40. Le Sigui de Kayes a fait la course en tête du début jusqu’au coup de sifflet final de la partie : 21-9, 36-16, 55-32, 67-40.
Chez les filles également, le Sigui de Kayes dictera sa loi devant les Ségoviennes. Auparavant, les deux formations du CBD de Koulikoro avaient dominé le Débo de Mopti et le CASS de Sévaré. Chez les garçons, le CBD l’a emporté 54-36, tandis que les filles se sont imposées 42-32.
Envoyés spéciaux
D. COULIBALY
Morimakan COULIBALY

MADAGASCAR : Itasy, Analanji­rofo et Betsi­boka, hors course

Le verdict est tombé. La cinquième journée et dernier jour qualificatif pour les huitièmes de finale du Telma Challenge national jeune de basket-ball, disputé hier sur le terrain extérieur de Maha­masina, n’a réservé aucune surprise. Chez les filles, les équipes d’Itasy, Analanjirofo et Betsiboka, en difficulté depuis la première journée, n’ont pas pu faire de miracle devant leurs adversaires et quittent le championnat.
Dans la poule A, l’équipe du Betsiboka n’est pas arrivée à émerger face à la formation de Vatovavy-Fito- vinany et a encaissé sa quatrième défaite. On ne peut cependant pas occulter ses grands efforts qui ont donné du fil à retordre à son adversaire (54-51).
En difficulté
C’est la même mésaventure pour les basketteuses d’Analanjirofo qui ont toujours éprouvé de la difficulté face à une équipe d’Amoron’i Mania (30-56) bien organisée, dans le groupe D. Mauvaise journée aussi pour la formation d’Itasy qui, à la suite de son quatrième revers devant Haute-Matsiatra (52-69), a également mis une croix sur le tournoi. Une faible performance qui s’explique surtout par l’insuffisance d’expérience pour les trois clubs. Ils ferment le classement de leur groupe respectif.
Contrairement à eux, le club de l’Analamanga (poule A), du Bongolava (poule B), de la Haute-Matsiatra (poule C) et de l’Amoron’i Mania (poule D), auteurs d’un parcours sans faute, sortent logiquement, quant à eux, premiers de leur groupe.
Chez les garçons, la journée d’hier a été l’occasion pour Analamanga (poule A), Boeny (D) et Diana (C) de confirmer leur hégémonie dans leur groupe respectif.
Soafara Pharlin

26 mars 2013

RD CONGO : La phase retour de l’Eubakin-Ouest démarre le jeudi 28 mars

Comme le savent les férus de notre journal, la phase aller du championnat de l’Entente Urbaine de Basket-ball de Kinshasa Ouest avait pris fin depuis le jeudi 21 mars. Le secrétariat de l’entente annonce aux férus de la discipline que la phase retour va intervenir le jeudi 28 mars 2013.
Le calendrier prévoit le jeudi 28 mars au stadium des Martyrs
13h00 : INSS-Révélation (D) :
14h00 : Fatima-Bana Lingwala (M) :
15h00 : V. Club-Arc- En-Ciel (D) :
Samedi 30 mars à l’ITI/Gombe
13h00 : Feu Rouge—Emmest (D) :
14h00 : INRI-Mukasa (M) :
15h00 : Delta-J&A (M)
Dimanche 31 mars 2013 à l’ITI/Gombe
9h30 : ISTA-Mungano (M) :
10h30 : SCTP-Rayane (M) :
Antoine Bolia

MADAGASCAR : Melaky et Betsiboka souffrent

En quatre sorties, quatre défaites. Le bilan est négatif pour les basketteurs de Melaky. À la quatrième journée du Telma Challenge national jeunes, ils n’ont pas trouvé leur jour. Hier sur le terrain extérieur de Mahamasina, l’équipe de Melaky a encaissé sa quatrième défaite devant une formation d’Amoron’i Mania. Elle a pourtant fait parler son expérience, mais pour un score de 68 à 73 points. C’est la première fois qu’elle évolue aussi sur le parquet du Palais des sports de Mahamasina. Une série de défaites qui oblige l’équipe, fermant provisoirement le classement, à quitter le tournoi très tôt, dès les phases éliminatoires comme les éditions précédentes. Rude bataille entre Amoron’i Mania (blanc)  et Melaky hier à Mahamasina
C’est aussi une mauvaise journée pour les basketteurs de Betsiboka dans le groupe de B qui continuent leur mésaventure dans le championnat. Pour son premier déplacement dans la capitale, l’équipe n’arrive pas non plus à trouver ses marques. Hier, elle, qui a par contre affiché un progrès par rapport à ses deux premiers matches, s’est encore inclinée devant la sélection de Bongolava en réduisant l’écart par 67 à 50. Son dernier match contre Ihorombe, ce jour ne changera plus son destin.
Contrairement à cette formation de Melaky, l’équipe d’Analamanga, tenante du titre, continue sa promenade de santé dans le championnat en enregistrant sa quatrième victoire aux dépens de Vatovavy Fitovinany par 81 à 52 points. Jusqu’ici imbattable, Analamanga mène provisoirement au classement.
Soafara Pharlin

25 mars 2013

TUNISIE : Play-off — Dernière journée

ESR-SN et CA-ESS : faites vos paris !

ESR-SN et CA-ESS  : faites vos paris !
Ça va être chaud et équilibré dans cette course au titre de champion 2013
Le temps passe si vite que l’on n’arrive pas à suivre. La saison 2012/2013 touche presque à sa fin avec la dernière ligne droite. Les demi-finales du championnat et de la coupe annoncent un débat houleux pour s’octroyer ces deux titres mis en jeu. Au super play-off, on aura deux affiches. ESR-SN et CA-ESS. C’est ce qu’a décidé la dernière journée du play-off jouée samedi.
On savait qui allait jouer pour le titre, mais on ne savait pas exactement l’ordre définitif.
La victoire de l’ESRadès sur le SN a tout clarifié. Les deux points obtenus à domicile par Monem Oune et ses joueurs leur permettent de s’assurer la 1ère place : L’ESR réussit à terminer leader de la première phase et du play-off également. Le match face au SN était un avant-goût de la demi-finale du super play-off.
Presque trois quarts du match équilibrés avec un SN libéré et une ESR sous grande pression. Touré et ses joueurs avaient tout à gagner, c’est pourquoi ils se sont permis une rotation forte avec les jeunes Châabane, Denguir, Ben Arbia et Hamdani qui avaient terminé le match. A l’ESR, Abada faisait tout en attaque avec des manœuvres axées sur lui. Maghrebi, Gueddour et Smaâli n’étaient pas dans un grand jour. L’écart dans l’expérience s’est clairement fait sentir dans le 4e quart-temps.
Senoussi, Abada et Ghayaza ont permis à leur équipe de faire l’essentiel et de terminer à la 1ère place. Sauf que l’ESR devra convaincre plus au super play-off. Le SN que nous avons vu, même s’il est moins fort que l’année dernière, va être un adversaire coriace. Si Kenioua, Trabelsi, Mouîne et Kolaric jouent sur leur vraie valeur et que les jeunes évacuent leur trac, le SN ne sera pas un simple «trouble-fête».
La 2e demi-finale opposera comme d’habitude le CA à l’ESS dans la 7e confrontation en 7 mois ! Le CA mène 4-2 pour le moment, mais cette fois, c’est un contexte différent.

Play-out : le CSC s’en sort bien
Ce sera le match le plus important, enjeu oblige. Il n’y a plus rien à cacher entre les deux équipes, tellement elles se sont rencontrées cette saison. Plus rien à cacher pour les deux entraîneurs et probablement un énième CA-ESS qui va se décider dans les dernières secondes, voire plus.
Précieuse victoire que celle glanée par le CSCheminots devant Ezzahra. En déplacement, à Ezzahra, les Cheminots réussissent à gagner le match du maintien en Nationale A.
Ça leur a permis d’enfoncer le CSHL, vainqueur du SSK. Les Hammamlifois, exceptionnels avec une série de victoires en play-out, payent le peu de points ramenés de la 1ère phase. Ils font un aller-retour en compagnie du SSK.
Résultats
Play-off


ES Radès - S Nabeulien 64-57
JS Kairouan - C Africain 78-85
ES Sahel - CA Bizertin 88-86
JS Menazeh - US Monastir 84-97

Play-out

CSH Lif - SS Kasserine 86-62
ES Goulette - AS Hammamet 69-64
EZS - CS Cheminots 58-65

Classement

Play-off
Pts
1/ ESR 48
-/ CA 48
3/ ESS 47
4/ SN 41
5/ CAB 40
6/ USM 36
7/ JSK 33
8/ JSM 32

Play-out
Pts
1/ EZS 31
2/ ASH 30
-/ ESG 30
4/ CSC 29
5/ CSHL 27
6/ SSK 26

MADAGASCAR : Boeny émerge du lot

Voilà trois jours que la quatrième édition du Telma challenge national jeune de basket-ball commence dans la capitale, et des équipes émergent déjà du lot. C’est le cas des basketteurs du Boeny qui, en deux sorties, ont décroché deux victoires dans la poule D.
Hier, sur le terrain extérieur de Mahamasina, la bande à Bréchard a défait la sélection d’Analanjirofo en franchissant la barre des 100 points (106-57) après un match très spectaculaire. Une rencontre qui a été plié dès la mi-temps où le tableau a déjà affiché un score large de 47 à 30, bien entendu en faveur du Boeny.
Les joueurs d’Analan­jirofo, à l’image de Gaston Rabe, ont essayé de limiter les dégâts mais les excellents Bréchard et Bernard réalisant chacun 25 points, étaient intenables, aussi bien en dehors que sous le panier. Salomon, la révélation du Boeny au lancer-franc
Dunk spectaculaire
Ces pièces maîtresses du Boeny ont souvent eu l’occasion de claquer un dunk très spectaculaire. Les deux derniers quart-temps n’étaient donc qu’une séance de démonstration de force pour les protégés de Bonaventure, qui ont marqué 61 points durant les deux derniers quart-temps contre 25 pour Analanjirofo.
La veille, la bande à Salomon, au sommet de son art, a cru déjà avoir fait le plus dur en dominant la sélection d’Atsinanana sur le score serré de 67 à 60. Un succès qui permet à cette équipe du Boeny de s’installer sur le fauteuil de leader dans la poule D. « Jusqu’ici, les matches se déroulent comme prévu. Le premier pas s’est avéré difficile, mais maintenant les joueurs sont déjà bien entrés dans le match. Il faut assurer match après match pour espérer ravir le titre. C’est d’ailleurs l’objectif », a déclaré Bréchard.
Analamanga, la tenante du titre, continue également à s’imposer dans la poule A. Sandratra, Clément, Marcellin et leurs camarades, qui ont déjà annoncé la couleur dès la première journée, ont décroché leur troisième victoire devant l’équipe de Melaky à côté de la plaque (130-35).
À la troisième journée de la compétition, l’objectif est déjà atteint pour la Fédération malgache de basket-ball (FMBB) qui se sert du cham­pionnat pour détecter les futurs membres de l’équipe nationale. « Le potentiel est bien là. Non seulement le championnat regroupe des jeunes talentueux, mais leur taille impressionnante différencie aussi cette version 2013. Et ils sont nombreux », a constaté le directeur technique national, Pascal Rasoloson, qui continue encore à gérer les rencontres. Celles-ci se poursuivent ce jour sur les trois sites.
Soafara Pharlin

24 mars 2013

BENIN : Shooting Star

SHOOTING STAR D'Abomey Calavi depuis 2005 est présidé par Mr HODONOU ANDRE
Le Staff Technique est composé de Dagba Juvenal et Gnamy Borgia
SHOOTING STAR est un club assez atypique de notre championnat,
en effet, chaque saison, le SHOOTING STAR nous fait découvrir de nouveaux talents.
La détection et la formation est une tâche ingrate car souvent après une ou deux saisons les jeunes vont évoluer ailleurs..... Et pour le Shooting Star, le travail à la base recommence année après année....


Pour être Boss il faut bosser ! !

Jours et lieu d'entraînement : Les Samedis de 15h à 18h30 au CEG 1 d'Abomey Calavi
Pendant les congés et vacances : Lundi, Mercredi, Vendredi et Samedi
SHOOTING STAR – Basket Ball Club
CEG 1 – Abomey Calavi
Président: Mr. Hodonou André
Contact : 97 44 00 06 – 95 16 96 13
Mail : etofile@yahoo.fr

COTE DE IVOIRE : [N1 Hommes] – 20ème journée : ZENITH stoppe la série de l’ABC

zenith-abc-willy-meiteLa 20ème journée du championnat N1 homes a tenu toutes ses promesses.

A deux journées de la fin de la saison régulière, ZENITH a frappé un grand coup en vue d’assurer sa place en play-offs. 
Les hommes de coach Tobias se sont offert le luxe de faire l’ABC, qui restait sur une série de 16 victoires consécutives. La JCA et la SOA, solides poursuivants de l’ABC sont revenus à une longueur des champions en titre grâce à leur succès sur ERMESS et EBY.tomber

Dans la lutte pour la 8ème place des play-offs, SEWE a réalisé la bonne opération de la journée suite aux défaites d’EBY et ERMESS. Malgré la sortie de Sissoko Soumaila en deuxième mi-temps (entorse à la cheville) et l’absence de Kouadio Mickael, l’AFRICA a du s’arracher pour venir à bout d’IVESTP.

Tous les résultats

AFRICA SPORT 56 : 50 IVESTP
PHENIX 53 : 56 SEWE BBC
ZENITH 80 : 74 ABC
SOA 71 : 59 EBY
GSPM 40 : 64 GENERATION
TBC ERMESS 52 : 89 JCA

COTE DE IVOIRE : [ABC] – Transfert : KABA atterrit en Egypte

steph-konate-abStéphane Konaté, international ivoirien et sociétaire de l’ABC s’est envolé pour l’Egypte.

C’est ce samedi 24 mars, que KABA a rejoint son nouveau club d’AL Gezira ou il a signé pour une durée de 2 mois.

Après ses passages au Maroc et en Espagne, une nouvelle expérience à l’étranger se présente à lui. "mon objectif est de mieux préparer l'Afrobasket en jouant dans un championnat aussi relevé qu'est celui de l’Egypte, et également gagné un peu plus en expérience." nous a t'il dit.

Une bonne opportunité avant l’Afrobasket 2013, qui démarre le 20 aout à Abidjan.

REUNION : Le CSP rate le coche

Le CSP rate le coche  
 
CSP 1-BCD : 42-64. Les Portoises se sont inclinées hier, lors du match aller des demi-finales du championnat, face au BCD (42-64). Et pourtant, tout avait bien commencé pour les filles de Victor Carlot. Durant le 1er quart-temps, ces dernières ont réussit à faire jeu égal avec leurs homologues dionysiennes et ce malgré l’absence de leurs meilleurs joueuses. Elles terminent même le premier quart-temps en tête avec une légère avance (12-11).
Mais lors du 2e acte, les Portoises sont muselées par les joueuses du BCD. Accumulant les tirs ratés et les fautes, le CSP rentre aux vestiaires avec 9 points de retard (14-23). "On a vraiment souffert. Le BCD est passé d’une défense individuelle à une défense en zone. Dès lors, nos joueuses ont été complètement bloquées et n’ont pas trouvé de solution pour s’en sortir", confiait Vincent Carlot. Le troisième quart-temps était à l’image du deuxième. Le BCD se contente de rendre stérile les attaques adverses. Il faudra attendre la dernière période pour voir les Portoises de nouveau agressives. Durant les dix dernières minutes, les joueuses de Victor Carlot ont marqué autant de points que lors des trois premiers quart-temps (21 points). Et pourtant, cela n’a pas suffi pour faire plier le BCD qui remporte le match. "C’était laborieux, surtout dans le 1e quart-temps, expliquait Bernard Hospital le coach du BCD. Mais les filles n’ont pas douté et sont restées solidaires." Un bon résultat pour le BCD, qu’il faudra confirmer face aux Tamponnaises, qu’elles devraient retrouver en finale. Une autre paire de manches.
S. P.

REUNION : Saint-Pierre trop fort

Saint-Pierre trop fort
 
Ludovic Bitor et les Saint-Pierrois ont complétement dominés les Tamponnais de Gilles Chane-Kee hier et foncent vers la finale. (Photo : Jean-Claude François)
 
tbb-spbb : 46-90. Les tenants du titre ont été complétement mangés hier, lors de la demi-finale aller par les finalistes malheureux de l’an passé.
Les années se suivent et ne se ressemblent pas. L’an passé, Saint-Pierre n’avait pas fait un pli en finale face à l’armada tamponnaise. Hier, lors de la demi-finale aller du championnat, la tendance était complètement inversée.
Avec cette fois les Saint-Pierrois qui avaient l’armada en main et qui n’ont fait qu’une bouchée de leurs hôtes en les dominant de la tête et des épaules beaucoup plus larges. "C’est à l’image de notre saison, lâchait sans amertume Maxime Lantez, le Tamponnais. Quand les joueurs sont absents et qu’on ne peut pas être 10 à l’entraînement, ce n’est pas possible de créer des automatismes ni d’affinités. Mais nous sommes en apprentissage, avec de jeunes joueurs qui promettent". Mais qui sont pour l’instant beaucoup trop tendres.
Les biceps saint-pierrois
Si Maxime Lantez, 25 ans, quittera ses partenaires la saison prochaine, les Risacher, Lauret ou Ah Voun auront tout le temps de montrer leur talent. Mais hier, encadrés seulement par les deux trentenaires Giovanni Bangard et Gilles Chane-Kee et le revenant Thomas Hoareau, 22 ans, ils étaient trop tendres.
Avec la tête déjà sous l’eau après 8 minutes alors qu’ils étaient menés 20-8. Incapables de contrer les offensives Saint-Pierroises de Loyalle, Aragot puis ensuite Bitor et Said mais surtout de gober le moindre rebond. Les biceps saint-pierrois de Minatchy et Panchbaya fermaient complètement la raquette, inaccessible pour les frêles silhouettes tamponnaises.
Elles tentaient bien. Mais rataient et ne pouvaient s’offrir de deuxième chance. Un 12-0 à la fin de la première mi-temps mettait fin au semblant de suspense et les hommes de Daniel Doro basculaient avec 31 points de marge avant le deuxième acte (53-22).
Ce dernier pouvait alors faire tourner alors que ça rigolait goulument sur le banc. Le travail était fait, il ne restait plus qu’à dérouler. "On a fait un match propre, estimait le coach saint-pierrois. Il ne fallait pas tomber dans la facilité et faire une bonne entame. Après j’ai pu faire tourner pour économiser les forces et continuer à bien travailler en vue de la finale".
Elle est en ligne de mire, reste plus qu’à valider le billet, pour ensuite accomplir "cet objectif que l’on a en tête même si on ne le crie pas haut et fort : on veut être champion". Et prendre la place sur les tablettes de leur adversaire tamponnais, qui de mémoire de Maxime Lantez "n’avait pas pris depuis longtemps 40 points". La route sera longue pour remonter la pente. Mais la jeunesse offre le temps de construire pour la Tamponnaise, qui repart quasiment de zéro et qui a déjà fait honneur à son rang en atteignant les demi-finales.
Hervé Brelay

23 mars 2013

CONGO - BRAZAVILLE : Un camp organisé au Congo

cgo-camp-fecoket
La Fédération Congolaise de Basket-ball (FECOKET) a organisée en collaboration avec la société de marketing sportif You first Sports basé à Madrid en Espagne, un camp de basket du 15 au 17 mars 2013 à Brazzaville.

Le camp a regroupé près de cinquante (50) jeunes athlètes dont l’âges varie entre 15 à 18 ans et dix encadreurs (10) techniques.Le thème était "Initiation aux fondamentaux individuels offensifs et défensifs" sous la supervision du Directeur technique national Monsieur Maxime MBOCHI.

La partie espagnole était représentée par Messieurs Anicet LAVODRAMA expansion Manager et Pere GALLEGO Directeur relation international de You first Sports.En sus du camp, un protocole d’accord de coopération devra être signé entre les deux parties pour une durée de trois ans.

TUNISIE : Play-off — Dernière journée

Dans quel ordre?

Dans quel ordre?
Mathématiquement, on devra attendre ce soir pour connaître l’ordre définitif de la 1ère à la 3e place
Le classement n’est pas encore définitif comme on peut le croire. La dernière journée du play-off nous en dira davantage sur l’ordre définitif du trio ESR-CA-ESS. Pour le moment, l’ESR est leader grâce à son avantage dans les confrontations directes. Mais les scénarios sont multiples : il suffit que l’ESR perde ce soir chez elle contre le SN pour se retrouver à la 3e place ! Ce qui compte dans cette journée, ce sont les éventualités :
- Si l’ESR l’emporte devant le SN, elle termine officiellement à la 1ère place et aura l’avantage du terrain au super play-off.
- Si l’ESR perd contre le SN, que le CA gagne face à la JSK et que l’ESS l’emporte devant le CAB, l’ESR se retrouve à la 3e place derrière le CA et l’ESS. C’est le scénario qui peut renverser toutes les données! Ceci à l’issue des confrontations directes entre l’ESS, l’ESR et le CA.
A chaque cas, alors, un classement et donc un programme des demi-finales au super play-off. Le plus important pour les Radésiens sera donc de décrocher les deux points de la victoire pour terminer le play-off en beauté. C’est le match de la saison si l’on ose dire car la défaite veut dire que Monem Oune et ses joueurs perdront tout ce qu’ils ont bâti depuis la première phase.
Les choses sérieuses vont commencer prochainement : le titre de champion et le carré d’as de la coupe de Tunisie.

Le programme

Kairouan
17h30 : JSKairouan-CAfricain
Sousse
16h00 : ESSahel-CABizertin
Radès
16h00 : ESRadès-SNabeulien
Ariana
16h00 : JSMenazah-USMonastir

SENEGAL : PLAY-OFFS FILLES : Slbc – Duc, choc du jour à Saint-Louis

Après le duel à distance des trois premières journées, le Slbc et le Duc se rencontrent pour la quatrième journée des Play-offs. Invaincues depuis le début de la saison, ces deux équipes dominent le National 1 féminin.
Depuis trois saisons, elles se partagent les trophées de champion et de Coupe du Sénégal en dames. Intraitables sur leur antre de Joseph Gaye, les Saint-lousiennes accueillent, ce dimanche, une équipe du Duc en grande forme. Ce match sera aussi une occasion pour les deux équipes de se disputer la première place du classement. Actuellement leader, le Slbc s’emploiera à s’imposer face à son dauphin, pour le larguer à distance respectable.
L’autre équipe de Saint-Louis, l’Ugb recevra aussi Bopp pour cette quatrième journée. Les Etudiantes de Saint-Louis chercheront à conforter leur quatrième place qualificative pour les demi-finales. L’Asc Ville de Dakar qui fera le déplacement à Mbour lorgne aussi cette quatrième place et se trouve à un point de l’Ugb. Dans l’autre match, la Jeanne d’Arc essaiera de se reprendre face à l’Uso.
Chez les garçons, on jouera la deuxième journée avec, en attraction, le choc entre l’As Douanes et l’Ugb. Le Duc, lui, fera face à Hlm Bc. L’Us Gorée, actuellement troisième du classement, jouera contre son poursuivant, le Slbc. A Thiès, l’Us Rail accueillera l’Uso.
O. NDIAYE
Garçons
Aujourd’hui à Marius Ndiaye : 15h30 Duc - Hbc ; 17h00 Gorée - Slbc ; 18h 30 Douane - Ugb ; (Thiès) 16h Rail - Uso
Filles
Aujourd’hui à Mbour : 16h Mbour Bc - Asc Ville de Dakar
Demain à Marius Ndiaye : 17h30 Ja - Uso ; Saint-Louis : 15h30 Ugb - Bopp ; Slbc - Duc

SENEGAL : ASC VILLE DE DAKAR : Le renouveau de l’équipe de la mairie

La piscine olympique de Dakar n’est pas seulement faite pour la natation. C’est dans sa vaste enceinte, avec ses multiples terrains de sports, que l’équipe de basket de l’Asc Ville de Dakar s’entraîne.
Equipe fanion de la mairie de Dakar, l’ancienne Asc Municipalité a pris ses quartiers depuis longtemps dans cet endroit géré par la mairie de Dakar. Le terrain est nettement différent de ceux d’autres équipes de la capitale. Totalement refait, le parquet présente un bon état où le coach camerounais, Martin Wassou, supervise la séance d’entraînement du jour. Avec son effectif presque au complet, coach Martin est en pleine préparation de la prochaine journée de Play-offs.
Revenue dans l’élite du basket féminin après un passage d’une saison en deuxième division, l’Asc Ville de Dakar a pu faire mieux que le maintien en se qualifiant pour la deuxième phase du championnat. Une chose rendue possible grâce à la nouvelle dynamique insufflée au club, selon l’entraîneur Martin Wassou. « Nous avons la chance d’avoir des dirigeants qui croient en l’équipe et qui nous appuient en termes de moyens et de motivation », estime coach Martin.
En poste depuis l’année dernière, le technicien camerounais installé au Sénégal depuis 2009 a fait remonter l’équipe en première division. « Ce passage en deuxième division nous a permis de glaner un peu d’expérience lors de nos déplacements et autres sorties. Cela nous a aussi permis de travailler beaucoup plus », explique-t-il. Ainsi, pour revenir dans l’élite, l’Asc Ville de Dakar a misé sur sa petite catégorie qui faisait sa force d’antan.
Pour jouer dans l’élite, des renforts sont venus accompagner la jeune équipe dakaroise. L’ancienne meneuse du Diaraf, Awa Camara qui manquait de temps de jeu chez les Médinoises, et l’intérieure saintlousienne Maïmouna Diarra ont aussi apporté leur expérience. Ces dernières soutiennent avoir « trouvé une équipe solidaire et engagée à ne pas jouer les figurantes dans le championnat ». Ainsi, après le maintien, l’Asc Ville de Dakar espère aller plus loin dans les Play-offs et aussi gagner une coupe cette saison. « Il y a une grande solidarité dans l’équipe. En plus, nous avons un bon effectif qui est capable d’aller loin dans le championnat », ajoute la meneuse Awa Camara.
Reconstruction
Aujourd’hui, au niveau de l’Asc Ville de Dakar, l’ambition est de rivaliser avec les meilleures formations du circuit féminin. Pour se faire, l’équipe peut compter sur l’équipe dirigeante avec à sa tête Yatma Diaw, qui est en train de mettre les moyens.
Pour coach Martin, « il y a un nouveau souffle au niveau de l’équipe. Les dirigeants adhèrent au projet et mettent les moyens ». L’arrière Mame Coumba Faye qui a fait sa petite catégorie dans cette « maison » et qui a vécu la descente en deuxième division, parle de véritable mue au sein du club. « La descente en deuxième division était due à un problème d’effectif. Nous avions perdu certaines filles en cours de saison et cela s’est répercuté sur nos prestations. Mais aujourd’hui, nous n’avons plus droit à l’erreur parce que les dirigeants nous ont mises dans de bonnes conditions de travail. En plus, il y a plus de motivation que les années passées ».
Chez les dirigeants de l’équipe, l’objectif, « c’est d’avoir une équipe à l’image de la ville de Dakar » comme l’affirme le vice-président de la Section basket, Yaya Sèye. « Nous sommes en pleine reconstruction, en nous focalisant d’abord sur la petite catégorie qui est la grande force de l’équipe. En plus, nous avons fait des recrutements en vue de gagner quelque chose cette saison. Aujourd’hui, le maintien est assuré et nous espérons aller jusqu’en demi-finale des Play-offs, et pourquoi pas gagner une coupe ».
Un pari guère impossible à relever…
MAÏMOUNA DIARRA : BESOIN D’AFFIRMATION
Championne du Sénégal et vainqueur de la Coupe du Sénégal avec le Saint-Louis basket club, Maïmouna Diarra a débarqué cette année à l’Asc Ville de Dakar.
Cadre dans l’équipe saint-lousienne, l’intérieure fait partie de celles qui ont écrit de belles pages du Slbc ces dernières années.
À Dakar pour les besoins de ses études, elle a choisi de porter les couleurs de l’équipe de la municipalité de Dakar. Un choix qui, selon elle, se justifie par le souci de se perfectionner. « J’avais besoin d’une équipe où je pourrais m’améliorer et relever des défis. Au Slbc, je jouais les seconds rôles et aussi j’avais besoin de m’affirmer davantage. C’est pourquoi je suis venue à l’Asc Ville de Dakar ».
Dans son actuel club, Maïmouna continue de s’imposer sur les parquets de Marius Ndiaye. Impériale sur les rebonds, elle constitue une belle carte à jouer pour le staff de l’équipe dakaroise. Ses bonnes prestations au Slbc, dans le sillage des performances de l’équipe saint-lousienne, lui avaient ouvert les portes de la sélection nationale. Mais son bail avec les « Lionnes » s’était arrêté au stade des présélections.
Pour elle, l’équipe nationale n’est pas une fin en soi. « Je n’y pense pas trop. Si cela arrive, ce ne sera que du bonus pour moi ». Pour l’heure, la jeune intérieure s’emploie à aider l’équipe de la municipalité de Dakar à jouer les grands rôles et aussi à partager son expérience avec ses coéquipières.

REUNION : Destins croisés


 
Des Tamponnais champions l’an passé, Gilles Chane-Kee est un des seuls à encore porter les couleurs de la TBB. (Photo Archives/JCF)
 
tbb - spbb (ce soir, 20h30) - Le sport en perpétuel mouvement. Une gageure pour rebrasser les cartes et éviter de tomber dans l’ennui. Quelques fois un flash-back de seulement quelques mois peut jeter de l’ombre sur un présent à des années-lumières. L’an passé, cette affiche en finale avait vu les Tamponnais balayer leurs voisins du Sud en deux manches pour conserver leur titre.
De ces photos de joie tamponnaises, beaucoup de visages ont disparu. Romuald Tami-Tabeth s’en est allé en Martinique, José Séry en métropole, alors que Cyril Hoareau, Mansouri, Clain et Guillaume Rivière ont également quitté le navire amiral tamponnais après les soucis de l’OMS. Le bateau a longtemps tangué sans que l’on ne sache vraiment qui en tenait la barre, laissée libre par Philippe Lécuyer. En milieu de saison, c’est finalement Gilles Chane-Kee qui est revenu aux affaires. Sur le banc comme sur le terrain. Tant bien que mal, avec des joueurs de la réserve et de bons jeunes et quelques prises de bec, il est parvenu à emmener les siens jusqu’en demi-finale, sauvant l’essentiel.
Siant-pierre n’a pas oublié
"On a fait une saison honorable, estime Gilles Chane-Kee, qui pourra compter sur le retour de Thomas Hoareau, qui a rechaussé les baskets mercredi, en coupe, face au Guillaume. Par rapport à notre parcours nous ne sommes pas favoris. On va essayer de prendre du plaisir ensemble. De jouer notre jeu sans pression. On sait que ça va être très dur car en face il y a des mecs d’expérience et c’est très costaud. Ils ont battu tout le monde et nous avons pris deux fois 30 points. Ils doivent être en confiance et peut-être qu’ils le sont trop, on peut jouer là-dessus, en misant sur notre spontanéité et notre vitesse."
Un scénario que Daniel Doro, le coach saint-pierrois, ne veut surtout pas voir s’écrire. Il a la mémoire fraîche et se souvient que l’an passé, c’est lui qui se présentait en cible facile face aux leaders saint-paulois en demi-finale. pour finalement créer la surprise et amorcer une nouvelle dynamique dans le Sud.
Son effectif s’est encore étoffé, avec les arrivées de Ludovic Bitor, entre autres, alors que Gilles Loyalle a pu faire toute la saison, faisant oublier sa suspension de l’an passé. "On ne va pas faire la même erreur que les Saint-Paulois l’an passé, prévient Daniel Doro, qui pourra compter sur tout le monde, hormis Ulysse Payet, l’ancien tamponnais. J’ai dit aux joueurs qu’il fallait prendre ce match au sérieux. On veut aller jusqu’au bout et on ne va pas commencer à calculer. Le Tampon a quand même battu Saint-Paul cette saison (72-70). Il faudra quand même faire attention".
Si on ne réécrit pas le passé, il est toujours bon de s’en souvenir. Qu’il soit bon ou mauvais
H. B.