14 mars 2013

COTE DE IVOIRE : Les basketteurs dans l’insécurité

Basket- Championnat de Côte d’Ivoire
Les basketteurs dans l’insécurité
Spectacle pugilistique au Basket. C’est l’image avec laquelle les spectateurs de la dernière journée de la N1 Dame sont repartis chez eux. En chemin, ils avaient le sentiment de n’être livrés à rien.
Le dimanche 10 mars dernier, la rencontre CSA-DC Arrow n’était pas une affiche qui intimait le déplacement. Le statut des deux formations augurait du résultat final. Seul le score était incertain. A 40 minutes du buser final (s’il en existait un), les championnes de Côte d’Ivoire tenaient un score de 86-00. Déshonorant pour le club de Siaka Coulibaly. Mais Quelque peu normal dans ce choc des extrême.
Au-delà de ce score qui révélait le niveau de la N1 Dame, le plus attristant restait pourtant à venir. Il s’agit de la bagarre généralisée qui a étreint la rencontre avant son terme. Si cette image demeure le propre de plusieurs autres ligues (des plus professionnelles au plus amateurs), la question de la sécurité des acteurs du paysage du basket ivoirien reste suspendue au portail de la Fédération Ivoirienne de Basketball (FIBB). Depuis que le championnat s’est déplacé dans l’enceinte du Lycée Moderne de Treichville, le volet sécuritaire a volé en éclat. La protection des athlètes, de leurs dirigeants et de leurs supporters également. Car n'importe quel mécontent pouvait s'en prendre à n'importe quel officiel sans qu'il ne soit inquiété par un système sécuritaire inexistent.
A l’heure de mettre les petits plats dans les grands pour accueillir l’Afrobasket 2013 dont le tirage au sort se tiendra à Abidjan ce mois, la FIBB (même si elle n’est pas maîtresse de l’organisation) devrait exhiber son professionnalisme dans les plus petits événements avant d’en faire bénéficier aux plus grands. Il y va de l’image d’une FIBB en quête de partenariat pour rehausser la côte du basket from Côte d’Ivoire. En attendant l’on espère la réaction du comité exécutif de la FIBB sur cet autre événement malheureux.
Par Patrick GUITEY