04 septembre 2010

CÔTE DE IVOIRE : Randoald Dessarzin : ''Pour moi il n'y a plus d’avenir avec les Eléphants''


Les éléphants ont été éliminés au premier tour de ce championnat du monde de basket, Turquie 2010.

Randoald Dessarzin, sélectionneur national fait le bilan de la compétition, tire les conclusions et donne les raisons de son départ à la tête de l’encadrement technique.

Quelle analyse faite vous de la participation des Eléphants à ce championnat du monde ?
Je veux boire la bouteille à moitié pleine que de la boire à moitie vide .On est en constante progression, on a joué les jeux dans les yeux avec la Russie de David Blatt, les yeux dans les yeux contre la Chine , il y a eu des moments très solides en début face à la Grèce qui doit montrer le chemin à suivre , on a fait des choses qui ne sont pas intéressants au 3e quart-temps contre le pays organisateur qui est très solide, et on bat Porto-Rico avec ces joueurs NBA et Euroligue comme Barea et Santiago malheureusement pas tout à fait assez puisque le dernier panier à trois points nous goûte notre élimination .

Qu’est qui n’a pas marché ?
Il y a des choses qui n’ont pas marché en amont, dans la rigueur, dans la discipline du groupe. A partir de là ce qui se passe à côté du terrain se ressent sur le terrain. J’ai ma part de responsabilité, chaque joueur à sa part de responsabilité, l’encadrement à sa part de responsabilité.

Quel avenir avec cette équipe ?
Pour moi il n'y a plus d’avenir avec les Eléphants. J’ai annoncé au président Moise Koré il y a quelques jours que je me retirerai après cette campagne, je l’ai annoncé aux joueurs à la fin de la rencontre face à Porto-Rico. Nos routes se séparent ca été une superbe expérience, je peux vous dire que je porterai toujours les couleurs ivoiriennes dans mon cœur, parce que je pense que je me suis identifié à cette équipe et à cette expérience. Je n’ai pas toujours eu le sentiment que je suis le capitaine de bateau alors que je devais être le capitaine du bateau.

Soyez-plus précis ?
Trop de petites choses à gauche à droite qui font qu’on ne se sent pas forcement soutenu. J’ai une estime absolument indéfectible pour Moise Koré, qui est un homme de valeur, un homme de parole, un passionné, je me reconnais beaucoup dans ce trait de caractère.

Peut-on affirmer que vous partez avec des regrets ?
Enormément, j’aime dire qu’il ne faut vivre de regret, je veux dire que c’était un grand rêve de qualifier cette équipe au Championnat du Monde, c’est la plus belle compétition parce qu’elle est étendue aux meilleurs nations du monde. Les jeux Olympiques sont un peu plus expulsif, plus prestigieux. Je peux vous dire que je rêvais des jeux Olympiques autant que le championnat du monde.


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