SENEGAL : Préparation tournoi zone 2 :« Adidas » fait le point

Après plus de deux semaines de stage en externe, la sélection nationale masculine de basket a entamé depuis Lundi, son regroupement en interne. Le sélectionneur national, Abdourahmane Ndiaye « Adidas » a passé en revue les péripéties de la préparation des « Lions ».

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"On a continué à travailler le collectif. Comme l’équipe est maintenant au complet, il faut qu’on arrive à ce que nos options offensives et défensives soient comprises par tous les joueurs. Le rôle de chacun doit servir à soutenir l’autre. Il s’agit d’avoir un bon jeu collectif au niveau du terrain et au niveau des passes et des écrans. Un jeu basé sur la lecture du jeu, la vitesse d’exécution, c’est-à-dire tout ce qui constitue les fondamentaux du collectif. C’est ce qu’on essaiera de mettre en place jusqu’à samedi prochain ".

Matches amicaux

"On avait prévu de disputer des matches amicaux avec des joueurs évoluant dans le championnat national, mais j’ai finalement choisi de faire des oppositions en interne. Elles ne seront pas publiques. Cela me permettra, comme je le fais souvent à l’entraînement, de stopper à un certain moment et chercher des options à l’équipe adverse. Il s’agit de travailler sur la zone, faire une opposition d’homme à homme et faire par exemple tel type de défense. Il s’agit de travailler comme il faut. Parce que cela permettra à l’équipe de mieux se préparer".

Conditions de travail

"C’était une préparation en saucisson. Il y a eu des retardataires. Tout le monde est maintenant là. Il y a certains même qui sont arrivés ce matin. C’est le cas de Mouhamed Faye (arrière/ailier qui évolue à SMU aux États-Unis, Ndlr) a rejoint l’entraînement ce matin. C’est maintenant l’heure d’intégrer tout le monde".

Samedi, la liste des 12

"Elle sera publiée en fin de semaine, d’ici samedi. J’avais promis de le faire le 6 août. Mais, vu tous les problèmes que j’ai évoqué tantôt, on est obligé de ramener la publication de la liste en fin de semaine. Parce que cela me permet de faire une revue du groupe, de revoir à nouveau tout le monde. Une sélection n’est jamais facile à faire".

La polyvalence, le maître-mot

"On veut jouer avec les numéros un et deux qui sont les organisateurs. Mamadou Ndoye (meneur de l’UGB) a ces deux qualités. C’est un très bon meneur qui a une bonne vision du jeu. C’est aussi un bon deuxième arrière, parce qu’il est capable d’être agressif et de prendre ses tirs. C’est une option supplémentaire. On a aussi beaucoup d’intérieurs qui sont assez mobiles. Ce sont les 4 et les 5. Il y a Alcès Badji qui joue 4 et 5, Ababacar Diégane Faye et Abdoulaye Ndiaye qui jouent 5. Il y a aussi Gorgui Sy Dieng et Moustapha Niang qui jouent 4. Mouhamed Faye peut aussi jouer 4, parce qu’il est capable de le faire. Cette polyvalence peut-être intéressante pour l’équipe. Les quatre meneurs présélectionnés sont différents certes, mais assez complémentaires".

En quête d’une défense de fer

"On va beaucoup travailler sur le plan défensif. C’est notre cheval de bataille. Il faut que les joueurs puissent avoir un esprit combattant et agressif sur le plan défensif, en gagnant les duels en tout temps. Je n’ai pas trop voulu en mettre à l’attaque au niveau des options. J’ai voulu mettre une attaque multi optionnelle, selon celui qui reçoit le ballon, tout en essayant de favoriser autant que possible la lecture du jeu. Il s’agit de préparer les joueurs à réagir en fonction de l’adversaire. Par rapport à la configuration de l’équipe aujourd’hui, il faut qu’on se base sur une défense très haute, très agressive et qui nous permet de gagner beaucoup de ballons pour courir. Le jeu rapide doit être aussi une de nos forces. S’agissant du jeu posé, on a des notions qui sont très importantes, notamment la vitesse d’exécution et le timing dans les passes".

Clin d’œil aux absents

"On a confiance aux joueurs qui sont présents. Je regarde devant, avec les présents. Je crois en eux et je leur demande d’être motivés. Tout ce que je peux dire par rapport aux absents, c’est que l’équipe nationale ne peut pas se marchander. Elle se mérite. C’est un honneur et c’est symbolique de le défendre. Il faut faire dans ce sens des actions qui permettent à chacun de courir pour venir en équipe nationale. Il y a des joueurs qui sont sincères et de bonne foi, mais qui ne sont pas venus. On ne peut pas fermer la porte à tout le monde. Je veux dire qu’on ne va pas faire de fixation non plus ou dérouler le tapis rouge. Si on se qualifie après ce Tournoi de la Zone 2, ceux qui veulent venir et qui présentent des potentialités pour intégrer la sélection, seront toujours les bienvenus. Mais, pour un joueur qui s’est auto-exclu et qui veut revenir, il y aura des conditions. On en reparlera plus tard. Pour l’instant, je ne veux pas mettre la charrue avant les bœufs"

L’ambiance dans la « Tanière »

"Les joueurs sont très solidaires entre eux. Il y a une volonté commune de travailler ensemble. Pour que l’équipe soit efficace, il faut d’abord que les joueurs s’acceptent et qu’on arrive à trouver cette homogénéité. Même si le temps n’est pas trop long, une équipe se construit d’une façon efficace, surtout patiemment et humblement avec le temps. Le temps est important".

Source: www.senebasket4ever.com