SENEGAL : Le Basket sous l'ère Alioune Badara Diagne: Quatre participations, quatre échecs
A la tête de la fédération depuis 2005, Alioune Badara Diagne présente un bilan négatif sur l'ensemble des participations de nos basketteurs à travers les compétitions mondiales et continentales. Mathieu Faye a dressé un constat sévère mais objectif.
Alioune Badara DIAGNE president de la FSBB
Derniers de la CM, 9e au CAN
Les garçons ont ouvert le bal avec une dernière place en Coupe du Monde au Japon. Là où le Nigeria et l'Angola étaient qualifiés au deuxième tour. Et la goutte d'eau qui fera déborder le vase, la 9e place des lions en Angola.
«C'est l'amateurisme caractérisé.On avait un an pour nous préparer pour la Coupe du monde. Au finish, c'est le limogeage d'Adidas avant le début de la compétition. Une place lamentable de dernier était plus que méritée. Pour le CAN d'Angola, on a eu une très mauvaise préparation», éclaire Mathieu Faye qui avait vu d'un très mauvais œil l'arrivée d'un entraineur étranger, de surcroit américain. A l'en croire, c'est un discours qui ne pouvait prospérer et pis, ce dernier colle à l'équipe un adjoint qui ne maîtrisait pas le basket sénégalais. «Ce n'est pas demain la veille que des Américains vont dominer l'Afrique car le basket est différent. C'était voué à l'échec et les dirigeants n'ont pas été regardants sur les conditions de l'équipe. Le discours est décalé, par rapport aux réalités américaines».
Pour les filles, c'est presque le même tarif en Coupe du monde au Brésil et un léger mieux lors de la dernière CAN. Bien qu'il soit le plus mauvais résultat du Sénégal à domicile.
15e sur 16 équipes en CM, vice championne d'Afrique
Le haut fait d'arme des filles au Brésil, c'est d'avoir battu le Nigeria pour le match de l'honneur. Celui de ne pas se coiffer du bonnet d'âne. 15ème sur les 16 équipes, l'expérience mondiale n'a pas servi à grand-chose. Dans l'atmosphère d'une crise qui couvait, le Mali a porté l'estocade en dominant les Lionnes à Dakar.
Les garçons ont ouvert le bal avec une dernière place en Coupe du Monde au Japon. Là où le Nigeria et l'Angola étaient qualifiés au deuxième tour. Et la goutte d'eau qui fera déborder le vase, la 9e place des lions en Angola.
«C'est l'amateurisme caractérisé.On avait un an pour nous préparer pour la Coupe du monde. Au finish, c'est le limogeage d'Adidas avant le début de la compétition. Une place lamentable de dernier était plus que méritée. Pour le CAN d'Angola, on a eu une très mauvaise préparation», éclaire Mathieu Faye qui avait vu d'un très mauvais œil l'arrivée d'un entraineur étranger, de surcroit américain. A l'en croire, c'est un discours qui ne pouvait prospérer et pis, ce dernier colle à l'équipe un adjoint qui ne maîtrisait pas le basket sénégalais. «Ce n'est pas demain la veille que des Américains vont dominer l'Afrique car le basket est différent. C'était voué à l'échec et les dirigeants n'ont pas été regardants sur les conditions de l'équipe. Le discours est décalé, par rapport aux réalités américaines».
Pour les filles, c'est presque le même tarif en Coupe du monde au Brésil et un léger mieux lors de la dernière CAN. Bien qu'il soit le plus mauvais résultat du Sénégal à domicile.
15e sur 16 équipes en CM, vice championne d'Afrique
Le haut fait d'arme des filles au Brésil, c'est d'avoir battu le Nigeria pour le match de l'honneur. Celui de ne pas se coiffer du bonnet d'âne. 15ème sur les 16 équipes, l'expérience mondiale n'a pas servi à grand-chose. Dans l'atmosphère d'une crise qui couvait, le Mali a porté l'estocade en dominant les Lionnes à Dakar.
Jeudi 04 Octobre 2007
Amadou Lamine NDIAYE
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