21 mai 2007

TUNISIE : L’ESS champion de Tunisie 2007

Persévérance, solidarité et potentiel technique
• Radhi Ben Ali (président de la section basket) : «Des recrutements ciblés…»
• Nabil Hattab (entraîneur) : «L’ESS sait défendre…»

L’ES Sahel l’a fait 26 ans après ! Gagner le titre de champion au terme d’un long exercice est une grande performance pour l’Etoile, jusque-là habituée à jouer le rôle de trouble-fête malgré les moyens mis en jeu. Cette année, l’ES Sahel a fait nettement mieux en conquérant le titre de champion face au SN, détenteur avec une avance de 2 victoires. Après le succès sur le fil réalisé à l’aller à Nabeul, les coéquipiers de Maher Khanfir n’ont pas laissé passer l’occasion chez eux de trancher un question de suprématie. Une 2e victoire encore difficile, qualité de l’adversaire oblige, mais méritée. Nabil Hattab revient sur le match de samedi : «Je savais que l’ESS a pris un ascendant psychologique sur le SN, après la victoire de l’aller. Par rapport à l’aller, le match de samedi a été plus plaisant et moins musclé. Nous n’avons pas perdu la maîtrise des nerfs au moment où le SN revenait dans la partie.
Partant avec l’avantage de l’aller, nous rêvions d’un tel match qui nous propulserait vers la consécration. Nous avons bloqué Maâlaoui et H’didane et gêné l’arrière nabeulien, ce qui nous a permis de gagner».

10 joueurs

Gagner, c’est conquérir le titre de champion haut la main. Les significations d’un tel exploit ? L’entraîneur étoilé dira que «le super play-off a été un vrai tournant pour l’équipe. Nous avons passé la vitesse supérieure pour éliminer l’USM et le CA. J’ai toujours cru en cette équipe à la grande valeur technique. Le titre est le mérite des joueurs, du staff technique et administratif. Nos joueurs se sont donnés à fond et c’est tout à leur honneur. Le titre, c’est aussi la juste récompense pour la qualité de l’effectif riche en solutions de rechange. J’ai toujours fait jouer dix joueurs chaque match. On commence avec les hommes d’expérience, puis on enchaîne avec les enfants du club et non les remplaçants. Je n’avais pas d’équipe type pour tout le match».
L’arrivée de Walid Dhouibi, Radhouane Slimène et Simon Highlay a conféré une autre dimension à l’ESS. L’équipe est devenue plus régulière : «La qualité des renforts est indiscutable, mais sans une bonne ambiance, sans la solidarité, on n’aurait pas pu gagner le titre. L’ESS a de bonnes qualités individuelles, mais je crois que la réussite en défense nous a permis de battre des clubs qui ont la taille et qui attaquent bien. La défense homme à homme a bien fonctionné pour l’ESS».
C’est la première année de Radhi Ben Ali comme président de la section basket. Après des années en volley-ball, il commence avec un titre de champion. Cette année, les dirigeants ont mis le paquet : les moyens financiers mobilisés (un budget estimé à 350.000 dinars), mais aussi un travail collégial. «Notre objectif étant de relancer l’équipe qui n’arrivait pas à monter sur le podium. Les recrutements furent ciblés, l’effectif était consistant.
Les joueurs ont mis le diesel petit à petit pour un dernier sprint victorieux. Je crois que c’est une réussite modèle.

Après 26 ans de disette, l’ESS retrouve le sourire. Tout le monde a contribué à cette réussite, y compris Mohamed Toumi, qui a assuré la préparation de l’intersaison et qui a fait du bon travail. Son successeur, Nabil Hattab, a été un vrai meneur d’hommes. Les recrues, à l’image de Radhouane Slimène, ont été d’un comportement exemplaire.
La solidarité entre les joueurs a aidé à monter une équipe prête à relever les défis. Je remercie le président du club pour l’intérêt qu’il a porté à l’équipe. Maintenant le plus dur reste à faire».
Les Etoilés savourent encore ce sacre, surtout que l’attente fut longue.

Rafik EL HERGUEM

1 Comments:

At 14/1/08 18:12, Anonymous Anonyme said...

Bravo l'étoile, Bravo pour l'entraineur Nabil Hattab et pour toute l'équipe!!!

 

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