MAROC : Clin d’œil sur le panier Vendredi 9 Mars 2007
L’opinion de la balle au panier est, depuis quelques temps, éclaboussée par une affaire de tentative de corruption. D’un côté on laisse entendre que l’affaire est un coup monté de toutes pièces, de l’autre on campe sur des preuves tangibles. Qui a tort, et qui a raison ? Une chose est sûre, il n’y a pas de fumée sans feu. Un dossier à suivre de très près.
Le derby de la capitale administrative en division « B », qui a opposé les formations de la Redal au Moghreb de Raba, a tenu toutes ses promesses, tant au niveau technique que du côté suspense, puisqu’il a fallu attendre le dernier souffle de la partie pour voir le MSR, passer au score 64-62, une victoire qui permet aux Rouges et Verts de rester en pôle position pour le play-off.
C’est dans les vieilles marmites qu’on fait la bonne soupe, c’est le moins que l’on puisse dire, pour les Sayah, Ben Ami, Jamia et Bounana, ex-FUS de Rabat et Stade Marocain, qui portent les couleurs de la Redal. Samedi, face au MSR, ils ont fait étalage d’un basket de très bonne qualité, et ce, malgré le poids des années.
La mise à niveau par-ci, la mise à niveau par-là, un mot de plus en plus en vogue au sein du sport national. Ainsi, on laisse entendre que Kettani Abdelghani, personne à ne plus présenter dans le monde du basket-ball national, va s’occuper de la mise à niveau du centre de formation basket-ball. Sans commentaire.
Attitude vraiment hybride de la part du public tangérois lors de la rencontre qui avait opposée l’IRT au MAS. Alors que les locaux tenaient d’une main de fer les destinées de la rencontre, son public par son comportement antisportif, tire le tapis sous les pieds du coach Khalil Rouass, pour plier genou en fin de compte.
Exaspéré peut-être par la tournure que connaît le basket-ball au sein de la ville du détroit, le coach Khalil Rouass a laissé entendre à la fin de la rencontre IRT-MAS, qu’il va mettre la clé sous le paillasson. Après, Drissi Ghissassi, Yatribi, Rachid, Bouzidi Saïd, voilà Khalil Rouass qui s’ajoute à la liste des entraîneurs (retraités forcés).
Incroyable mais vrai, au sein d’une équipe de la division « A », l’entraîneur de l’équipe est titulaire d’un label (deuxième degré), alors que son adjoint est titulaire d’un label 1 (troisième degré).
Après la démission de l’entraîneur de l’ASS, Bouzidi Saïd, certaines langues n’ont pas manqué de se délier sur son sujet, oubliant le passé, pour vivre le présent, mais ils oublient une chose, car ils risquent par ne vivre ni au présent, ni au futur. A méditer comme disait Bouddha.
Sur invitation de la ville de Tourcoing (France), le team national va prendre part au tournoi international, qui voit la participation de différents pays du vieux continent, qui participent avec des équipes « Espoirs ». Une occasion, pour les responsables techniques du centre de formation, pour mettre en lumière le fruit du programme recommandé lors de la mise en place du centre de formation, voilà quatre ans.
Le président de la commission des arbitres, M. Hassan Alami, dans le cadre de la consultation périodique que connaît sa commission, il n’a pas manqué de mettre en garde certains hommes en gris , qui n’arrive pas à imposer, et avec lucidité les règles du jeu, manière d’éviter à la compétition de sombrer dans la discussion stérile.
On laisse entendre que l’entraîneur Saïd Bouzidi (ex-ASS) risque de prendre les manettes techniques de l’IRT, et ce, après la démission de Khalil Rouass. Une chose est sûre, Saîd a été vu dimanche dernier à Tanger.
Après avoir dominé de la tête aux épaules la saison 2005-2006, avec en prime une Coupe du Trône, l’IRT, est contraint sans aucun doute à disputer les fatidiques épreuves des barrages, et pourtant ce sont ni valeurs techniques qui manquent, ni les moyens financiers. Alors qui a fait grincer subitement la machine des bleus ?
Saïd B. CHERKI
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