RD CONGO : Les basketteurs angolais tout feu tout flamme
Les éliminatoires (groupe B) de la 21è Coupe d’Afrique ces clubs champions de basket-ball des masculins seniors qui se jouent à Kinshasa depuis le vendredi 22 septembre connaîtront la finale demain vendredi.
Ce jeudi vont se jouer les demi-finale.
Au terme de la compétition, quatre clubs seront retenus pour prendre part à la phase finale qui aura lieu au Nigeria en novembre prochain.
Le seul regret est que cinq clubs seulement y participent dont deux de la Rdc, deux de l’Angola et un du Congo/Brazzaville alors qu’on en attendait au moins une dizaine venant des zones 4, 5, 6 et 7.
Le public du stade du Martyrs est véritablement émerveillé par le beau spectacle de basket-ball qui est développé par les athlètes angolais tant de Primeiro de Agosto que de Petro Atlético.
En toute objectivité, les observateurs neutres reconnaissent que leur niveau technique est de loin supérieur à ceux des nôtres.
Techniciens de grande classe, les paniers à trois points sont pour eux la règle générale tandis que ceux à deux points constituent l’exception. Bon nombre d’entre eux viennent du Japon où ils ont participé à la Coupe du monde de la discipline. A la phase finale de la présente compétition, ils ne manqueront pas de faire des ravages au point même de monter sur le podium.
Le basket-ball angolais est super organisé. Les Congolais sont agréablement surpris par le niveau d’organisation des Angolais même au niveau des clubs. A la fin de chaque quart temps, le secrétaire du club, mini ordinateur en mains, établit la feuille du match détaillé. A telle enseigne que n’importe qui, même n’ayant pas assisté au match, peut lire le déroulement de la rencontre sur base de ce document. Le club a ainsi une documentation sur toutes ses prestations. Laquelle documentation sert de matériel didactique aux entraîneurs.
A notre connaissance, aucun club de la République démocratique du Congo n’a encore atteint ce niveau d’organisation.
Voilà un bel exemple que les clubs congolais peuvent suivre utilement.
Ils diront certainement qu’ils n’ont pas assez de moyens pour y arriver. Ce ne sont pas seulement les moyens qui constituent le primordial mais c’est surtout l’imagination créatrice.
Ce niveau de développement du basket-ball angolais mérite d’être loué bien que ce pays ait vécu dans la guerre pendant plus de deux décennies.
Avec un peu plus d’imagination fertile, le basket-ball congolais peut lui emboîter le pas... et pourquoi pas ?
Denis Lubindi
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