14 mars 2006

MAROC: Encore un délai pour l’A.G.

Par deux fois, l’assemblée générale ordinaire a été reportée pour se faire annuler purement et simplement à l’issue du dernier conseil fédéral qui s’est tenu dernièrement à Meknès et devant l’absence de cinq membres du bureau fédéral.

Une décision qui a surpris plus d’un dans le milieu de la balle au panier qui voit dans cette décision pareille, le bafouillage purement et simplement des statuts qui stipule que la tenue de l’assemblée générale est obligatoire.

Dans son allocution, le président de la fédé a une fois encore regretté l’absence des membres du bureau, c’est bon d’avoir des regrets, mais il faut aussi se poser la question et en clair le pourquoi de ces absences.

Dans l’ordre du jour du conseil fédéral, si on veut bien lui attribuer ce nom, puisque en plus de l’absence des membres du bureau, il y avait ceux d’un bon nombre de présidents de Ligue. L’assistance était composée plus par des commissaires de rencontres et arbitres que par d’autres. Donc l’annulation de l’assemblée est débattue dans les divers comme une simple question de routine, c’est vraiment le monde à l’envers. C’est la première fois dans les annales du basket-ball national que l’assemblée générale ordinaire ne va pas se tenir. Peut-on vraiment cumuler les rapports de deux saisons ? Surtout que le mandat du président arrive en fin 2006 à terme. De quoi va-t-on débattre, l’élection du nouveau président, les rapports financier et moral ou encore des charges occasionnées par la construction du centre de formation.

La fédé avance que l’annulation de l’assemblée est due aux échéances qui frappent à la porte, on veut vraiment le croire, mais si on exclut la programmation du Championnat et de la Coupe du Trône et la désignation des arbitres et commissaires de rencontres et les travaux du centre... que peut-on avancer de plus. La commission technique depuis la CAN est aux abonnés absents.

A Meknès on a tout simplement fait gober la couleuvre aux gens, une telle décision doit faire l’objet d’un mandat spécial de la part des clubs et puis bon nombre de personnes présentes ce jour là au conseil fédéral avaient-ils vraiment la force et le courage de dire non ?