ILE MAURICE : CCCOI 2014 : Entre satisfactions et déceptions
La campagne de l’USBBRH et du Real
en terre seychelloise, dans le cadre de la Coupe des Clubs Champions de
l’océan Indien (CCCOI), a tourné au rêve pour les uns et au cauchemar
pour les autres. La compétition la plus relevée du basket-ball régional a
vu le sacre de l’USBBRH en féminin et le Real a terminé quatrième du
tournoi masculin. Retour sur une semaine seychelloise.
L’USBBRH a écrit, le temps d’une semaine, l’une des plus belles pages du basket-ball mauricien en remportant la finale aux dépens de Mont Fleuri (67-60) dimanche dernier à Roche Caïman. Pourtant, la route vers le sacre a été longue. « Il y a eu la préparation, la fatigue causée par la chaleur, l’humidité », explique Jean-Marie Bhugeerathee, qui a pris l’équipe en mains il y a un peu plus d’un an.
S’il se dit satisfait de la victoire des siens, par contre, il notera le doute qui s’est installé au troisième quart de la finale. « À un moment, nous étions menées de huit points. Les filles ont commencé à paniquer, mais je leur ai simplement demandé de suivre les consignes », poursuit l’entraîneur.
Il note également au passage les progrès réalisés par les équipes venues des îles voisines. Le Chicago de Mayotte lui a fait forte impression. « Les Mahoraises ont beaucoup progressé. Elles ont fait preuve de beaucoup d’agressivité et de combativité ». Quant aux Seychelloises, elles ont aussi montré le bout du nez. « Depuis 2011, nous savions que les Seychelloises avaient misé sur leur équipe féminine. Là, nous avons constaté que l’équipe a encore progressé ».
Et pourtant, l’USBBRH a su surmonter un handicap majeur : le manque d’expérience à ce niveau. « Mais les filles ont suivi les consignes. Nous savions que nous devions rentrer très tôt dans nos matches. C’est ce qui a fait la différence ».
Et la chance dans tout ça ? L’USBBRH n’en a pas eu, à en croire Jean-Marie Bhugeerathee. C’est vrai que l’absence des joueuses du Tampon BC et de Madagascar a pesé dans la balance. « Mais la question restera toujours posée : aurions-nous pu battre les Réunionnaises et les Malgaches si elles étaient là ? En tout cas, nous nous étions préparées pour ».
Si l’USBBRH a brillé, par contre, pour le Real, rien — ou presque — n’a fonctionné. Déjà, au départ, l’équipe a joué avec trois blessés, perdant Frédéric Dubois lors de la première rencontre face aux Seychellois de PLS Hawks. Ensuite, il n’a pu trop compter sur Jonathan Jules, blessé à la cheville. Et Winley Tamby, blessé au poignet, n’a pu jouer à son meilleur niveau. « On commençait très mal, même si nous avons fait de très bons matches. Peut-être que la journée de repos nous a été fatale », avance Neva Vadiveloo.
Cela dit, d’autres points ont joué contre le champion de Maurice en titre. L’inexpérience de quelques joueurs, à en croire le mentor du groupe. « Les trois nouveaux découvraient la compétition et la différence de niveau entre Maurice et la compétition régionale ». Cela dit, l’expérience acquise en terre seychelloise servira à quelque chose. « Même si les joueurs sont jeunes, ils ont eu une nouvelle expérience et devraient la mettre en pratique », conclut Neva Vadiveloo.
L’USBBRH a écrit, le temps d’une semaine, l’une des plus belles pages du basket-ball mauricien en remportant la finale aux dépens de Mont Fleuri (67-60) dimanche dernier à Roche Caïman. Pourtant, la route vers le sacre a été longue. « Il y a eu la préparation, la fatigue causée par la chaleur, l’humidité », explique Jean-Marie Bhugeerathee, qui a pris l’équipe en mains il y a un peu plus d’un an.
S’il se dit satisfait de la victoire des siens, par contre, il notera le doute qui s’est installé au troisième quart de la finale. « À un moment, nous étions menées de huit points. Les filles ont commencé à paniquer, mais je leur ai simplement demandé de suivre les consignes », poursuit l’entraîneur.
Il note également au passage les progrès réalisés par les équipes venues des îles voisines. Le Chicago de Mayotte lui a fait forte impression. « Les Mahoraises ont beaucoup progressé. Elles ont fait preuve de beaucoup d’agressivité et de combativité ». Quant aux Seychelloises, elles ont aussi montré le bout du nez. « Depuis 2011, nous savions que les Seychelloises avaient misé sur leur équipe féminine. Là, nous avons constaté que l’équipe a encore progressé ».
Et pourtant, l’USBBRH a su surmonter un handicap majeur : le manque d’expérience à ce niveau. « Mais les filles ont suivi les consignes. Nous savions que nous devions rentrer très tôt dans nos matches. C’est ce qui a fait la différence ».
Et la chance dans tout ça ? L’USBBRH n’en a pas eu, à en croire Jean-Marie Bhugeerathee. C’est vrai que l’absence des joueuses du Tampon BC et de Madagascar a pesé dans la balance. « Mais la question restera toujours posée : aurions-nous pu battre les Réunionnaises et les Malgaches si elles étaient là ? En tout cas, nous nous étions préparées pour ».
Si l’USBBRH a brillé, par contre, pour le Real, rien — ou presque — n’a fonctionné. Déjà, au départ, l’équipe a joué avec trois blessés, perdant Frédéric Dubois lors de la première rencontre face aux Seychellois de PLS Hawks. Ensuite, il n’a pu trop compter sur Jonathan Jules, blessé à la cheville. Et Winley Tamby, blessé au poignet, n’a pu jouer à son meilleur niveau. « On commençait très mal, même si nous avons fait de très bons matches. Peut-être que la journée de repos nous a été fatale », avance Neva Vadiveloo.
Cela dit, d’autres points ont joué contre le champion de Maurice en titre. L’inexpérience de quelques joueurs, à en croire le mentor du groupe. « Les trois nouveaux découvraient la compétition et la différence de niveau entre Maurice et la compétition régionale ». Cela dit, l’expérience acquise en terre seychelloise servira à quelque chose. « Même si les joueurs sont jeunes, ils ont eu une nouvelle expérience et devraient la mettre en pratique », conclut Neva Vadiveloo.
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