REUNION : Stan Irigaray suspendu !

 

Le Saint-Paulois est suspendu jusqu’à son passage en commission de discipline.

 

basket-ball - Stan Irigaray, l’entraîneur-joueur de Saint-Paul, n’a pas pris part hier au match de coupe opposant son équipe à celle de la Tamponnaise. Il n’a pas non plus pu s’asseoir sur le banc. La raison : il a appris hier par son président Stéphane Angibaud qu’il était suspendu jusqu’à son passage en commission de discipline. Une notification arrivée par courrier, motivée par le fait qu’étant suspendu suite à trois fautes techniques, il n’aurait pas dû prendre part au match d’appui de la demi-finale face au BCD, la semaine dernière. Une décision qui a entraîné une vive réaction du président Angibaud, démissionnaire il y a deux semaines du comité directeur de la Ligue. "Stan encadre les jeunes, il a ramené je ne sais combien de médailles des Jeux des îles et voilà comment on récompense quelqu’un de son calibre ! s’emportait-il. J’en ai marre qu’on tape sur Saint-Paul alors que certains autres clubs sont privilégiés."

"s’ils veulentqu’on ferme le club..."
Une diatribe souvent entendue du côté saint-paulois, dont les fréquentes réclamations ont tendance à agacer dans le basket local. Mais on peut quand même s’interroger sur le bien fondé de cette sanction, et y voir une forme de représailles envers le président saint-paulois, qui conteste son bien-fondé règlementaire. "Je suis sûr d’être dans mes droits, appuie-t-il. Quand j’ai regardé le mardi avant le match 3 face au BCD, une seule faute technique était enregistrée, en octobre. L’article 613 du règlement de la FFBB stipule qu’une faute technique doit être enregistrée dans un délai de 15 jours et ça n’a pas été respecté", faisant référence à une faute technique en début de saison qui n’a pas été comptabilisée.
Sauf que cet argument ne pourra être présenté que lors du passage en commission de discipline, dont la date doit être fixée par la Ligue. En attendant, Stan Irigaray se retrouve dans l’impossibilité de coacher, que ce soit les seniors ou les cadets, dont il s’occupe également. Et donc d’exercer son travail, ce dernier étant salarié de son club. "Rien n’est clair et je trouve que cette décision n’est pas respectueuse ni pour moi, ni pour le club", estime le joueur. "Si Stan ne peux plus exercer de fonction, je vais devoir le licencier, s’emporte son président, sans qu’on pense un instant qu’il en viendra jusque-là. Mais ça n’a pas l’air de traumatiser la Ligue. S’ils veulent que l’on ferme le club, ils n’ont qu’à le dire"
Hervé Brelay