REUNION : Les Aiglons encore en vie
AIGLONS-TBB : 106-90 AP. Au terme d’un scénario incroyable, les Aiglons se sont offert le droit de croire aux demi-finales en disposant du Tampon.
Patrick Lacaille en tremble encore sûrement ce matin. Pendant trois quart-temps, le coach des Aiglons s’est arraché les cheveux. Alors que les Dionysiens défendaient leur dernière chance d’arracher le dernier ticket pour les demi-finales face à leur adversaire direct, la Tamponnaise, ses joueurs ne faisaient rien pour qu’il sauve ses cheveux.
L’équation était simple. Il fallait gagner de plus de neuf points, l’écart concédé à l’aller dans le Sud, pour garder un espoir de qualification. Puis lors d’une double confrontation face à Saint-Pierre la semaine prochaine arracher une victoire, et croiser les doigts pour que les Tamponnais rendent les armes lors de l’ultime journée face au BCD. Sauf que les Aiglons avaient toutes les peines du monde, pendant 30 minutes, à franchir la première marche de l’exploit."Une gabegie de basket"
Entre ballons perdus, défense fébrile et shoots manqués, rien n’y était. Face à eux, les Tamponnais, qui ne s’étaient déplacés qu’à six avec leur entraîneur Gilles Chane-Kee sur le terrain, jouaient avec cœur, solidarité et efficacité, avec notamment une bonne doublette d’arrière Bougault-Lauret. Suffisant pour éteindre totalement des Aiglons à côté de leurs pompes et de leur basket.
Et pourtant, c’est alors qu’ils étaient menés de 15 points (58-43) à l’entame de la dernière période que la lumière fût. "On a craqué, admet Gilles Chane-Kee. On a manqué de lucidité et perdu beaucoup de ballons". Ils voyaient ainsi leur avantage fondre. Et dans le sillage du premier tir longue distance réussi par Tréport, qui ramenait les siens à 10 points (64-54, 32’), que les Aiglons reprenaient vie. "C’était une gabegie de basket et on s’est mis à tout réussir", soufflait Patrick Lacaille soulagé. Et malin. Car alors que la Tamponnaise menait encore de 2 points (76-74) à 4 secondes de la fin, ce dernier demandait aux siens de jouer la prolongation, pour combler le déficit concédé à l’aller. Et situation ubuesque puisque les Tamponnais se retrouvaient très vite réduit à quatre, après que Lantez, puis Lauret, ne sortent pour 5 fautes. Ils finissaient même à trois après que Chane-Kee regagne lui aussi le banc, et s’inclinaient 106-90.
Patrick Lacaille peut maintenant se ronger les ongles la semaine prochaine, où les Aiglons tenteront de disposer de Saint-Pierre pour continuer le miracle en marche, alors que les Tamponnais tenteront eux de résister au BCD.
Hervé Brelay
Patrick Lacaille en tremble encore sûrement ce matin. Pendant trois quart-temps, le coach des Aiglons s’est arraché les cheveux. Alors que les Dionysiens défendaient leur dernière chance d’arracher le dernier ticket pour les demi-finales face à leur adversaire direct, la Tamponnaise, ses joueurs ne faisaient rien pour qu’il sauve ses cheveux.
L’équation était simple. Il fallait gagner de plus de neuf points, l’écart concédé à l’aller dans le Sud, pour garder un espoir de qualification. Puis lors d’une double confrontation face à Saint-Pierre la semaine prochaine arracher une victoire, et croiser les doigts pour que les Tamponnais rendent les armes lors de l’ultime journée face au BCD. Sauf que les Aiglons avaient toutes les peines du monde, pendant 30 minutes, à franchir la première marche de l’exploit."Une gabegie de basket"
Entre ballons perdus, défense fébrile et shoots manqués, rien n’y était. Face à eux, les Tamponnais, qui ne s’étaient déplacés qu’à six avec leur entraîneur Gilles Chane-Kee sur le terrain, jouaient avec cœur, solidarité et efficacité, avec notamment une bonne doublette d’arrière Bougault-Lauret. Suffisant pour éteindre totalement des Aiglons à côté de leurs pompes et de leur basket.
Et pourtant, c’est alors qu’ils étaient menés de 15 points (58-43) à l’entame de la dernière période que la lumière fût. "On a craqué, admet Gilles Chane-Kee. On a manqué de lucidité et perdu beaucoup de ballons". Ils voyaient ainsi leur avantage fondre. Et dans le sillage du premier tir longue distance réussi par Tréport, qui ramenait les siens à 10 points (64-54, 32’), que les Aiglons reprenaient vie. "C’était une gabegie de basket et on s’est mis à tout réussir", soufflait Patrick Lacaille soulagé. Et malin. Car alors que la Tamponnaise menait encore de 2 points (76-74) à 4 secondes de la fin, ce dernier demandait aux siens de jouer la prolongation, pour combler le déficit concédé à l’aller. Et situation ubuesque puisque les Tamponnais se retrouvaient très vite réduit à quatre, après que Lantez, puis Lauret, ne sortent pour 5 fautes. Ils finissaient même à trois après que Chane-Kee regagne lui aussi le banc, et s’inclinaient 106-90.
Patrick Lacaille peut maintenant se ronger les ongles la semaine prochaine, où les Aiglons tenteront de disposer de Saint-Pierre pour continuer le miracle en marche, alors que les Tamponnais tenteront eux de résister au BCD.
Hervé Brelay
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