REUNION : Duel à distance

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1/2 finale dames (aujourd’hui, 18h30) - Le BCD et la Tamponnaise ont rendez-vous. Comme l’an passé, les deux équipes ont outrageusement dominé le championnat. Ils n’attendent plus que de se retrouver en finale.

Il faudra d’abord en passer par le tour précédent, qui peut apparaître comme une formalité. Une formalité à remplir toutefois, avec des adversaires conscients de leur position d’outsider, mais qui ne déposeront pas les armes avant le coup de sifflet final, espérant toujours profiter de cette légendaire et indispensable incertitude du sport.
Aiglons - TBB
Sur le papier, il n’y a pas photo. Sur le terrain non plus. Deux fois, les Aiglons ont été broyés par la machine tamponnaise lors de la poule élite (74-30 et 97-37). C’est loin d’être une infamie vu que toutes les équipes ont connu le même sort depuis la dernière défaite des filles de Marc Risacher, l’an passé, lors de la première manche de la finale face au BCD.
Les Aiglonnes ont elles dû en passer par le point-average particulier pour arrcher cette 4e place face aux Saint-Pierroises. Pour seulement y faire de la figuration ? Oui et non. Pour simplement jouer un bon match de basket et se faire plaisir sans se faire d’illusions répond Sarah Lacaille : "On est contente de jouer contre une des meilleures équipes de l’île et fières d’être dans les quatre premières. On sait qu’elles seront sûrement en finale et on va se donner à fond pour qu’elles puissent la préparer au mieux."
CSP 1 - BCD
Il y a l’ombre d’un doute. Peu dans la lumière, le CS Portois s’est qualifié sans trembler pour les demi-finales pour se retrouver aujourd’hui face au BCD. Même en perdant leur meilleure joueuse, Fazulhaa Mercher, et en faisant largement appel aux cadettes, les filles de Victor Carlot ont dominé "l’autre championnat", derrière le BCD et la TBB. Sans trop démérité face à leurs adversaires de ce soir (défaites 56-43 et 56-41). Si le défi est de taille, il n’est pas incongru pour les Portoises. "On joue avec six cadettes qui ont leur match dans l’après-midi, explique Victor Carlot. C’est comme ça depuis le début de la saison et c’est un choix que l’on assume puisqu’elles peuvent être championnes. Mais si techniquement on est au niveau, c’est physiquement et mentalement que l’on craque dans les cinq dernières minutes. On est arrivé là je ne sais pas trop comment, mais on va essayer, comme on l’a déjà fait, de maintenir le BCD sous les 60 points."
Ces dernières vont essayer de garder la tête hors de l’eau dans un contexte que leur coach Bernard Hospital craint. "Ça va être serré. On connaît leur agressivité et jouer à l’Oasis (Cotur est indisponible, Ndlr), ça va être particulier, surtout les arbitres ne sont pas compétents, comme ça nous est déjà arrivé cette saison. Mais on y va pour gagner et s’éviter une belle"
H. B.