16 février 2013

REUNION : À Saint-Paul le mot de la faim


 
Guillaume Salaün et Léo Chalopin se sont accrochés jusqu’au bout pour disposer hier du BCD. (Photo Archives - SLY)
 
basket-ball - Les minutes s’écoulaient et les secondes stagnaient. On jouait la fin de match hier entre Saint-Paul et le BCD et l’horloge n’égranait qu’avec parcimonie le temps dans une fin de match au couteau. Jamais l’écart n’avait alors dépassé les 5 points dans cette rencontre entre deux prétendants. À une minute de la fin, il était de 75-74 en faveur des locaux et Souleymane Diallo, toujours affecté par une blessure, était encore là, sans avoir tâté du banc.
Mais sur la ligne des lancers francs, la fatigue se faisait sentir, et l’élancé ailier manquait ses deux tentatives. Deux de plus dans une partie où les Dionysiens n’auront pas été en réussite dans cet exercice, notamment lors du troisième quart-temps, où successivement Biscou, Bounin, Dubard, Tsaboto et Diallo manquaient de faire croître l’avantage des hommes d’Assassa, pourtant bien revenu dans le match en comblant en 30 secondes les 5 points qu’ils comptaient de retard à la mi-temps (41-36). Crucial, alors que Lionel Fernante, perforait au bout du match pour arracher deux lancers. Et les mettre alors que dans la foulée Coindevel perdait le ballon pour le rendre aux Saint-Paulois à 24 secondes du terme. Une possession de balle qui allait durer un quart-temps, se transformant en séance de lancers-francs côté saint-paulois et une succession de temps-morts côté dionysien.
"les lancersnous pénalisent"
Qui ne tremblaient pas pour arracher une victoire de prestige. Et une victoire tout court, qui fait avancer les hommes de Stan Irigaray après le faux-pas réaliser au Tampon mercredi (défaite 72-70). "Il y en a qui ont pris leurs responsabilités, se satisfaisait le coach saint-paulois. On a montré de la constance tout au long du match, ce qui nous est peu arrivé cette saison". Avec notamment 40 points venus d’un banc (16 pour Lionel Fernante et Olivier Manicon) qui n’en est pas vraiment un tant l’équipe paraît homogène et où le jeune Julien Poivet n’en finit plus de confirmer ses belles promesses.
"Les lancers manqués nous pénalisent, estimait de son côté George Assassa, le technicien dionysien. Nous devons également intégrer les nouveaux joueurs comme Alexandre Dubard. Mais peut-être que nous avons aussi abordé ce match trop tranquille", concluait-il.
Comme un avertissement avant une fin de championnat ou les places de 1 à 4 se joueront à la faim
Hervé Brelay