25 novembre 2012

MAROC : Assemblée extraordinaire statuaire

Ajournée par deux fois, l’assemblée extraordinaire statutaire, aura lieu finalement ce dimanche. Peut-être avec temps, les querelles finiront-elles par produire le calme ! A condition toutefois que les concepts des uns et autres s’accordent pour mettre fin à la crise qui éclabousse depuis le mois de février dernier le paysage du basket-ball national.
Dimanche dans l’enceinte de la salle de réunion de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, sise au complexe sportif Prince Moulay Abdallah, on aura pratiquement tout ce que le basket-ball national compte de personnalités, de présidents de clubs en passant par ceux des ligues, arbitres, entraîneurs, les curieux…bref, le gratin de la grosse balle orange, pour se prononcer surtout sur les nouveaux statuts, et aussi une occasion pour réfléchir sur le devenir d’une discipline qui patauge dans l’égalitarisme.
A l’ouverture du débat, on n’aura nullement besoin d’un long discours pour agrémenter la crise qui traverse le basket-ball national depuis le début de l’année. Aujourd’hui, et le plus rageant, c’est que tout le monde est d’accord pour reconnaître que le basket-ball national est en crise, et tout le monde sait où le mal se situe, et n’attend que le prescripteur, celui qui va distribuer les nouveaux remèdes pour redonner des forces à la grosse balle orange, qui n’a que trop gardé son lit.
Sans certainement se douter de la volonté des uns et des autres, ou de dire qui va diriger quoi, la famille du basket-ball doit comprendre l’urgence de la situation, se mettre d’accord pour réfléchir comment sortir de la crise  Sans aucun doute, on va être devant une avalanche de propositions, que l’assistance devra étudier avec lucidité, pour valoriser l’image du basket-ball et renforcer son positionnement dans le concert national.
Ce dimanche, pour les composantes du basket-ball  national, ce n’est pas un jour pour dresser le bilan de la fédé, à savoir son manque de cohérence, d’objectifs, de directives, de son manque de communication, ou encore du championnat qui n’a pas encore pris son envol, mais pour une confession nouvelle et à la clémence pour dissiper les nuages gris, éloignant ainsi l’assemblée extraordinaire statutaire de couler dans le dérisoire.
Jusque là, le ministère de tutelle est resté un peu, pour ne pas dire trop, en retrait en ce qui concerne la crise que traverse le basket-ball national, et dimanche, le ou les représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports doivent agir en plein connaissance du dossier, et non d’être à l’écoute des « standardistes » au risque de voir leur présence dépersonnaliser.
Dimanche, ce n’est pas en tapant des poings sur la table, ou en soulevant des mots tous azimuts, que l’on va mettre fin à la crise, mais et qu’on se le dise tous, ça part de l’indulgence des uns et des autres, il faut en finir avec les mauvaises mœurs, le basket-ball n’a que trop souffert jusque là.
Alors, ce dimanche, les présidents de clubs et ligues ou encore les quatre membres restant du bureau de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, auront-ils cette volonté, celle d’accorder une place pour un dialogue adapté à la situation  Un dialogue libre pour un retour rapide sur les parquets de la grosse balle orange, car sa dormance à l’égard du panier « suspendu » n’a que trop durée.
A bon entendeur salut !