19 juin 2010

TUNISIE : Super Play-off - Finale retour (dames)- CSS- ST : Un air de revanche!

Les Stadistes se déplacent à Sfax, dos au mur, n’ayant d’autre alternative que la victoire. Les Sfaxiennes, dans la position de favorites, pas toujours la meilleure, les accueillent, nourrissant l’espoir de clore les débats et de remporter un nouveau titre. Leur entraîneur Fayçal Hammami fait preuve de modération et ne crie pas victoire. Il sait que c’est une rencontre difficile et que les « Rouge et Vert» ne se laisseront pas faire: «Nous avons veillé à garder une bonne ambiance. La page du match aller est tournée. Aujourd’hui, c’est une autre paire de manche.

Ça sera un match ouvert et serré. La victoire peut être d’un côté comme de l’autre. Les joueuses sont habituées à jouer des finales et savent que la victoire et la défaite font partie des règles du jeu. Elles ne sont pas sous pression mais un minimum de stress est requis pour garder la concentration!»

Pour le coach des Stadistes, la préparation s’est, surtout, faite au niveau mental. Il croit dur comme fer à une revanche pour ses protégées: «nous ne pouvons être pires qu’au match aller. Nous avons joué trois rencontres contre les Sfaxiennes, elles nous ont battues à deux reprises et nous les avons défaites en une seule occasion. Mais ce que j’ai relevé, c’est qu’à chaque défaite, ce sont mes joueuses qui ont montré un mauvais visage et non leur adversaire qui se sont distinguées!

Lors de la finale aller, elles ont eu peur de la défaite et sont passées complètement à côté. Elles ont fait preuve d’un manque d’expérience ainsi que d’un manque de caractère évident. Je leur ai juste demandé de faire le moins de gaffes possibles, de jouer juste et surtout d’appliquer les consignes. Il n’en faut pas plus pour battre le CSS. Ceci dit, nous avons visionné le match et décortiqué notre prestation pour réajuster quelques options tactiques et stratégiques.

Les joueuses sont devant leurs responsabilités. Nous avons été premiers depuis le début de la saison et je ne pense pas que ça ne soit pas mérité. Maintenant, si nous ne parvenons pas à gagner à Sfax, c’est que nous ne méritons pas le titre de champion!»

Voilà, la lucidité de deux entraîneurs avertis qui ont roulé leur bosse et fait du chemin dans le métier. Ils savent, tous les deux, que le basket est un jeu très imprévisible et que quand les forces sont plus ou moins égales, il est difficile de faire des pronostics.

Assisterons-nous au sacre des Sfaxiennes ou devrons-nous attendre encore une semaine pour voir le sort de la saison actuelle scellé?

Le suspense demeurera intacte jusqu’à ce soir!

Aida Arab Achab