18 septembre 2009

TUNISIE : Le CSFB remet son titre en jeu

Champion de Tunisie la saison dernière, le CSFB, avec un nouvel entraîneur, remet son titre en jeu face à des équipes comme le CSS, le ST, Al Hilal ou encore les féminines du Cap Bon

Les joueuses du Club Sportif Féminin de Bizerte, championnes de Tunisie la saison passée, ont repris, depuis le 10 août dernier, les entraînements pour préparer la nouvelle saison comme il se doit.
Il s’agit de défendre un titre amplement mérité obtenu deux ans seulement après leur «intégration» en Nationale avec les seniors.
L’entraîneur Hamed Kraïmia, qui a fait du beau travail durant son passage au CSFB, est parti au TAC (garçons), laissant ainsi la responsabilité à son collègue Youssef Issiou, artisan, lui, de l’accession du CAB (garçons) en Nationale 1 à deux reprises en 2006 et en 2009. Ayant à sa disposition 13 joueuses de niveau respectable, le nouvel entraîneur essaiera donc de relever le défi comme son prédécesseur.
Toutefois, le départ de la Sénégalaise Khadija, élément clé dans le dispositif du CSFB, vers d’autres cieux (Espagne ?), a laissé un grand vide dans l’équipe. «On attend de recruter une autre joueuse étrangère susceptible d’apporter un plus à l’ensemble bizertin, comme ce fut le cas avec Khadija», précise M. Issiou. Et d’ajouter, concernant l’état de santé de l’équipe à son arrivée : «J’ai trouvé un groupe bien en jambes, conscient de la tâche qui l’attend. L’enthousiasme est resté intact, ce qui va nous aider à travailler dans de bonnes conditions. Nous ferons en sorte de conserver notre titre malgré la concurrence de clubs mieux nantis que nous, dont notamment le CSS, l’équipe féminine du Cap Bon, Al Hilal ou encore le ST. Une chose est sûre : ce sera disputé et serré. Enfin, nous pensons savoir que le CSFB, champion 2008-2009, pourrait participer aux prochains championnats arabes des clubs champions en cours d’année.»
Quand on a dans ses rangs des joueuses comme Nadia Dhouibi, Siwar Sfaxi, Chérihane Jaouini, Wiem Chérif, Siwar Mettali et Azza, toutes étudiantes ou maîtrisardes, soit dit en passant, on ne peut qu’être optimiste quant à l’avenir du CSFBizerte.
Ce club cher à Mme Essia Kandara (présidente) est une véritable école de foramtion. En effet, des jeunes garçons et filles âgés entre 6 et 10 ans s’épanouissent au CSFB puis dès que l’âge devient compétitif, les garçons sont enrôlés, soit par le CAB, soit par l’ASCimenterie de Bizerte.
La section de basket-ball a ses adeptes à Bizerte, mais lui accorder un peu plus d’importance en «amenant» plus d’investissements permettrait de promouvoir davantage ce sport dans la région et donnerait l’occasion à bon nombre de jeunes de s’épanouir !

Béchir SIFAOUI