18 décembre 2007

CÔTE DE IVOIRE : L’ABC menace les clubs angolais

Après trois sorties remarquables à Huambo, l’Abidjan basket club se présente comme un client sérieux de la 22e coupe d’Afrique des clubs champions masculins. Trois matches, trois victoires. L’Abidjan basket club (ABC), qui croisait les Nigérians de Potters-hier, fait mieux que se défendre à la 22e édition de la Coupe d’Afrique des clubs champions. Leader du groupe B de Huambo devant le Petro, l’équipe championne en titre de l’Angola et détentrice du titre continental, l’Abidjan basket club, entraîné par Djadji Clément est déjà assuré de disputer les quarts de finale. Mais cela ne doit pas l’empêcher de finir en beauté ce soir contre le seul club angolais du groupe. L’enjeu de cette dernière rencontre de poule n’est autre que le leadership du groupe B. En cas de victoire sur le Petro ce soir, l’ABC se présenterait comme l’un des clients les plus sérieux au titre 2007. Le président Touré avait bien prévenu que son équipe n’irait pas en tourisme à Luanda. «Notre objectif est de faire honneur au basket-ball ivoirien et toute la Côte d’Ivoire qui suit avec attention l’ABC. Nous avons à cœur de ramener le titre de champion d’Afrique des clubs champions au bord de la lagune Ebrié », confiait-il. Le dirigeant, aidé du conseil d’administration du club, a su trouver les mots justes pour galvaniser la troupe. Le retour de l’entraîneur Djadji Clément, pour la coupe d’Afrique, n’est pas fortuit. Tout le monde sait que la bataille ne sera pas aisée en terre angolaise. Mais l’ABC possède des joueurs de niveau international capables de faire trembler la «citadella». Konaté Sornan Stéphane est l’un de ceux-là. Auteur de trois belles sorties (54 points ; 15 rebonds au total), le meilleur joueur ivoirien du moment et de l’épreuve de 2005 est bien parti pour une autre distinction. Avec les Nigérians Kevin Ninmol et Dennis Ebikoro, très rigoureux en défense, les problèmes de l’ABC sont, on peut le dire, résolus. Cependant, la belle machine devra prouver sa forme du moment face à celle de l’Angola. D’abord face au Petro, puis contre le Primeiro et l’Interclube. Ce n’est pas du gâteau. Mais ce sera le prix à payer pour remporter le titre.

Paul Bagnini