19 septembre 2007

NIGER : Le basket-ball nigérien à l’heure de la mondialisation

La fédération nigérienne de basket-ball (Fenibasket) a tenu, le lundi 10 septembre dernier, dans la salle de conférence de l’hôtel-résidence la Concorde, une assemblée générale extraordinaire en vue d’examiner et d’adopter les nouveaux textes de ladite instance. En lieu et place des anciens statuts et règlements datant de plus de 40 ans.

Justifiant cette décision du bureau fédéral, de «défigurer» les textes, le président de la fédération nigé-rienne de basket-ball, maître Seyni Yayé, a indiqué que «le basket-ball a évolué dans le monde et dans notre sous-région ; nous ne pouvons pas ignorer cette évolution en continuant avec nos méthodes de gestion des années 60», jugées trop archaïques.

En clair, c’est par un virage à 180° que le basket-ball nigérien souhaite s’orienter vers la mondialisation. Certes, il y a les infrastructures (palais des sports, stade municipal), de même que les ressources humaines ; ce qui fait cruellement défaut à la balle au panier, c’est essentiellement les moyens financiers.

Ce cri du cœur de maître Seyni Yayé, en faveur d’un ménage dans l’outil juridique de travail de la fédé-ration nigérienne de basket-ball, a été largement entendu par les 7 ligues régionales sur les 8 présentes à cette session de refonte.

Seule la ligue de Dosso a joué à l’abonné absent pour des raisons que même les délégués des autres régions ignorent. Qu’importe, le basket-ball nigérien se dote, depuis le 10 septembre dernier, de nouveaux textes dont le contenu sera connu dans les prochains jours au cours d’une conférence de presse.

Autre nouveauté apportée par cette AG extraordinaire et révolutionnaire, la fédération change de sigle, au lieu de FNBB, lire désor-mais FENIBASKET.

Quant au championnat national senior (Dames et Messieurs) couplé à l’Assemblée générale élective, initialement prévu au mois d’octobre, il est reporté du 23 au 27 décembre prochain toujours à Zinder. Le prési-dent actuel de la fédération, maître Seyni Yayé, n’a toujours pas fait acte de candidature à sa propre succession.

Pour l’instant, seul le président de la ligue régionale de Niamey (Libaren) Bourma Abarchi dit Picasso, a an-noncé son intention de briguer le poste. Mais un autre prétendant et, pas des moindres susurre-t-on dans le milieu, convoiterait la succession de Seyni Yayé.

Ousmane Keïta