MAROC : Le CD fédéral appelé à réagir
Après les scandales d¹arbitrages qui ont entaché différentes rencontres du championnat national de basket-ball, surtout en division des grands, l¹intervention du Comité directeur de la Fédération s¹impose, du moins pour sauver le reste de cette saison.
L¹arbitrage, indéniablement, est la cheville ouvrière et le pivot du basket-Ball dans toute l¹expression de son art.
Le responsable de cette commission d¹arbitrage, doit donc être exceptionnellement caractérisé par l¹impartialité, la neutralité, la transparence, la personnalité lors des choix des hommes qu¹il faut à la place qu¹il faut, et exigeant envers lui et son entourage quant au recyclage continu, à l¹évolution des techniques et aux réformes que subissent le code de jeu et le basket-ball en général.
D¹autre part, il est désolant de relever les écarts de gestion, les abus, le clanisme, le favoritisme qui ont entaché les matches «aller» de cette nouvelle saison du championnat national, et qui sont dus aux mentalités rétrogrades de ceux ayant ignoré les principes de civisme et de sportivité, et qui constituent de ce fait un handicap de taille à la réussite et au progrès du basket-Ball.
Les scandales provoqués par l¹arbitrage, plus particulièrement cette saison, à l¹image des dernières rencontres qui ont regroupé l¹IRT et la RSB à Berkane, le MAS et le TSC à Fés, et le WAC face au MAS à Casablanca, nous incitent à poser plusieurs questions concernant les désignations qui se font, suivant la tête du client et suivant les instructions d¹un haut responsable fédéral dont les magouilles sont bien connues depuis sa nomination au poste de secrétaire général et qui défend les intérêt de son club par tous les moyens. Tous les sportifs se rappellent de ses agissements irresponsables et antisportifs avec la complicité du responsable actuel de la commission des arbitres qui visaient à déstabiliser la ligue de la Chaouia.
Ces grands scandales de l¹arbitrage visent à affaiblir plus particulièrement les équipes d¹élite casablancaises. La désignation de l¹arbitre Karim SAFIR membre de l¹ASS pour la rencontre du TSC contre le MAS le mercredi, caractérisée par la faute disqualifiante imaginaire du meilleur rebondeur Amine TOUMI, alors que l¹équipe casablancaise va jouer le match suivant le samedi contre l¹ASS explique largement que le joueur TOUMI a été victime d¹un arbitrage partial avec des intentions préméditées.
«Nous dénonçons ces mauvais agissements et nous demandons que justice soit faite», déclarait l¹entraîneur du TSC, Youssef MJAHED.
Quant à Mr Ramzi BERRADA Président de la ligue de la Chaouia, il a déclaré que : «les désignations sont faites pour affaiblir les équipes de la Chaouia et démontrent l¹incompétence et le favoritisme de la commission concernée.»
Ainsi donc, la commission nationale d¹arbitrage, dépassée par les événements, doit reconnaître son incompétence et céder la place à l¹homme qu¹il faut.
D¹ailleurs revenir à l¹arbitrage à deux, après l¹expérience réussie et tout le travail réalisé par l¹ancienne commission prouve l¹incompétence du sieur nouveau responsable.
Alors un pas en avant, deux pas en arrière, ou donc la continuité qui représente la clef de la réussite dans tous les domainesŠ
On n¹a pas droit de revenir aux années 90 messieurs les décideurs du basket national.
Qu¹en ne revienne pas à la ligne de départ. Le monde avance, celui qui avance progresse et celui qui n¹avance pas régresse.
Devant ces faits regrettables qui n¹honorent absolument pas notre Basket-ball, les membres fédéraux qui jouissent encore de la confiance des clubs doivent intervenir pour procéder à des changements radicaux au niveau de la commission d¹arbitrage afin de sauver Cette balle orange nationale qui n¹est plus «grosse» et qui régresse d¹une saison à l¹autre .
Au bon entendeur
Lamghari Lekbir
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