16 novembre 2006

MAROC : S.O.S Amal d’Essaouira

L a saison dernière nous avons évoqué à pareille époque, les conditions dans lesquelles se débat le basket-ball dans la ville d’Essaouira. Une situation qui non seulement fait pitié, mais qui vire à la catastrophe à plus d’un titre.

A Essaouira le basket-ball par excellence est le seul poumon par qui le sport respire dans la ville, sa seule distraction après le festival des Gnaous.

Après la disparition de l’autre équipe de la ville, la Maison d’enfant, l’Amal est le porte drapeau de toute une ligue, celle du Tensiflt, et ce après la mise en veilleuse du KACM. Avec un budget à la limite de la misère, une salle inadéquate et n’offrant aucune possibilité aux pratiquants d’évoluer et développer leurs capacités technique et tactique, au point que la commission d’homologation au sein de la fédé a offert un ultimatum au comité de l’ASE pour trouver un lieu conforme au cahier de charges, pour les rencontres de son équipe. Aussi, les responsables du club ne savent plus à quel saint se vouer.

Une fois encore, l’ASE est devant une situation indélicate.

Une intervention énergétique des composantes de la ville, devrait sauver ce qui peut l’être sinon l’on dira un jour sans aucun doute, il était une fois la balle et le panier.
Saïd Ben CHERKI