22 juillet 2006

SENEGAL : Le nouvel ordre national en marche

Le Saint-Louis basket club (Slbc) qui, dans les prochains jours va disputer contre la Ja le titre de champion du Sénégal et qui est en passe de se qualifier cet après-midi à 17h à Marius Ndiaye contre le Sibac (aller 66–40) pour la finale de la coupe nationale ! Décidément les temps changent dans le circuit féminin du basket sénégalais. La Ja et le Diaraf, qui cherchent l’autre ticket de finaliste à 18h 30 (aller 55–53 pour les Médinoises), savent comme les Saint-louisiennes d’ailleurs qu’avec la fin de la dynastie du Duc, il y a une place de leader des féminines à occuper.

Dans ce nouvel ordre national du basket, les Nordistes sont très bien parties, seulement « Bleu et blanc » et « Vert blanc » qui s’affrontent en début de soirée pour une partie qu’on espère épique, n’ont pas encore dit leur dernier mot. Sans faire injure aux « Sicapoises » qui ont commis un crime de lèse-majesté en sortant l’ogre Duc en quart de finale, on voit mal comment elles pourraient remonter 26 points aux Saint-louisiennes. `

Pour ne rien vous cacher, l’attraction de ces demi-finales « retour » opposera la Ja au Diaraf. Mercredi soir lors de la première manche, le cinq de départ de l’équipe de Bounama Faye composé de Ndiallou Paye, Ndèye Fatou Ba, Ndagou Paye, Mame Dior Mbengue et Khady Ndiaye avait totalement étouffé en première mi-temps (35–17) celle de Cheikh Fall avant de s’éteindre totalement au fil des minutes sous les coups de boutoir de Salimata Ndour, Khady Diop, Fatoumata Diango, Khady Sagna et autres Awa Doumbia. À l’arrivée d’une partie où les défenses avaient pris le pas sur les attaques, un panier d’avance pour les Médinoises (55 –53).

Aujourd’hui, dans une confrontation aux relents de succession sur le trône des « Duchesses », la formation qui réussira à gagner la bataille de l’intérieur a toutes les chances d’empocher le gain de la partie et le visa pour la finale. Dans cet affrontement de deux grosses écuries dont le dénouement pourrait se faire dans le « money time », la présence d’arbitres plus inspirés ne serait pas de trop pour que le succès échoit à la meilleure équipe du jour.

M. DIOUF