MAROC : Clin d’œil sur le panier
Comme disait Edith Piaf, « Tu me fais tourner la tête, mon manège à moi c’est toi », eh oui, le sport est devenu un véritable manège, c’est le moins que l’on puisse dire pour ce qui s’est passé autour de la nomination du nouveau président du WAC, M. Mourad Sadki, surtout que la veille on continuait à persuader M. Ben Jelloun de ne pas démissionner,
mais en réalité ce n’est que de la fausse modestie, puisque ce sont les mêmes personnes qui ont provoqué l’anticipation de l’élection, à la surprise du président sortant, tout comme M. Ramzi Berrada, absent lors de l’assemblée extraordinaire.
Dans l’entourage du club Wydad, on n’a nullement apprécié le coup fourré perpétré par certains membres du bureau du président sortant. Certes M. Ben Jelloun Yacine n’avait nullement l’intention de rester à la tête de l’équipe, mais ce qu’il cherchait, mettre tout son poids auprès du comité directeur pour que la section basket-ball s’offre des moyens à la hauteur de ses ambitions. L’avenir nous dira plus sur le panier des rouges.
Alors que les pronostics plaidaient de gauche comme de droite en faveur de la formation de la maison d’enfants de Tan-Tan pour une place à la cour des grands lors de la saison 2006-2007. Mais comme le basket échappe à toute forme de logique, la formation du Sud rate son passage par deux fois, la première face au KAC, la seconde face à l’Amal d’Essaouira sur le score de 63-52.
Par sa victoire face à la MET, lors du match d’appui qui s’est disputé à Béni-Mellal, la formation d’Essaouira sauve non seulement son fauteuil à la cour des grands, mais confirme, et ce malgré le peu de moyens dont elle dispose que le basket-ball à la cité des Gnaouas et de la sardine reste une véritable tradition au singulier comme au pluriel.
Durant deux jours, la salle Mamoun à Rabat a abrité le phase finale du championnat du Maroc des catégories (Minimes, cadets et cadettes) en présence d’un public composé en sa majorité par des jeunes en verve.
Lors des phases finales des jeunes, le comité du FUS était présent en masse, ce qui prouve l’intérêt et l’abnégation qu’il porte à la future génération des Fussistes.
Les cadets de l’Amal d’Essaouira malgré la défaite en finale face l’ASFAR ont laissé entrevoir de réelles possibilités techniques, reste à les entretenir pour tirer le maximum, comme à la belle époque, celle des Barzi, Toufalaz, Antri, Abid, entre autres.
Fenjaoui Mourad se trouve sacré pour la deuxième fois cette saison. Donc après le titre du championnat du Maroc remporté face à l’IRT, dimanche dernier, il remporte le titre avec les cadettes du Raja comme coach.
Le blé qui lève, c’est le moins que l’on puisse dire pour l’AS.FAR, après le titre de champion du Maroc remporté par les cadets du club. Les jeunes militaires sous la conduite de leur coach Malhoun Abdelkrim lors des phases finales du championnat du Maroc ont présenté un basket de très bonne facture.
Il n’y a pas une saison qui passe sans que la capitale spirituelle nous dévoile des jeunes talents, ainsi dans la formation minime du MAS, les jeunes Jâa Rachid, Khyati Allah, Alaoui Mehdi, et Hajjouji, en finale du championnat du Maroc ont fait preuve d’une excellente maîtrise technique et physique, des noms à suivre avec intérêts par les responsables fassis.
C’est avec une profonde tristesse qu’on a appris le décès du père du Houari Driss ex-internationl du FUS, actuellement directeur technique de l’ASS en cette douloureuse circonstance, « l’Opinion-Sport » présente à Driss en particulier et la famille Houari en général ses sincères condoléances. « Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons ».
L’international gabonais de l’ASS, Serge Fabrice risque de ne pas voir son contrat renouvelé avec le club slaoui, non pas à cause de son rendement jugé cette saison en deçà des aspirations des responsables, mais il semble que Fabrice compte changer d’air la saison prochaine.
Le monde appartient aux gens qui se réveillent tôt. A peine le rideau est tombé sur l’édition 2005-2006, un autre se lève pour les joueurs de l’ASS qui entament déjà leur préparation pour la future saison, à Salé on ne badine pas avec le temps et c’est de bon augure.
Saïd Ben CHERKI
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