ILE MAURICE : SUPER LEAGUE: Le sacre de la solidarité gâché par la violence
La saison de basket-ball a pris fin
dimanche avec le sacre historique des Mahebourg Flippers et le 10e titre
de BBRH-Hoop aux dépens respectivement du Real et de l’USBRRH, les deux
précédents tenants. Les deux vainqueurs ont été les équipes les plus
régulières, se faisant souvent bousculer, mais sans jamais douter de
leur potentiel. Retour sur les finales marquées par un incident fort
déplorable.
Si la victoire de Hoop n’a souffert d’aucune contestation, par contre, celle des Flippers été l’occasion pour certains supporters mécontents de s’exprimer. À peine la rencontre masculine terminée qu’un excité s’est rué sur le parquet pour s’en prendre à Leslie Chérubin, l’un des trois arbitres de la rencontre. Déjà, au cours du match Real/Flippers, une joueuse de l’élite ne s’est pas fait prier pour huer l’arbitre depuis les gradins. Ses proches également ne se sont pas non plus gênés pour conspuer l’homme en noir.
Le plus grave reste encore à venir, un supporter, en tentant de calmer la situation, se fera insulter puis tabasser. Tout cela, sous les yeux du ministre de la Jeunesse et des Sports, Yogida Sawmynaden. Il a fallu l’intervention de personnes sensées pour ramener le calme, même si quelques esprits échauffés attendaient la sortie de l’arbitre.
Cela dit, le fait du jour demeure la victoire des Flippers aux dépens du Real. Pascal Prayag et ses hommes se sont imposés d’un tout petit point (121-120) à l’issue des deux rencontres. « C’est le sacre de toute l’équipe », lançait l’entraîneur. Pour lui qui a longtemps été vice-champion de Maurice, ce premier sacre vient couronner une longue carrière de joueur. « À partir de maintenant, je pourrai prendre ma retraite de joueur et devenir entraîneur à plein temps », rigole-t-il.
Au milieu de ce sacre, Pascal Prayag reconnaît que ses joueurs ont manqué de quelques petites choses. « Par exemple, nous n’avions pas été très performants aux rebonds. C’est ce qui nous a fait défaut ». Pourtant, les joueurs, emportés par un public presque entièrement acquis à leur cause, ont donné des sueurs froides aux champions sortants.
« Si je dois identifier une autre faiblesse, je dirai que c’est le manque de confiance. Les joueurs connaissaient l’enjeu ». Mais ce manque de confiance a été vite réglé, puisque les joueurs n’ont rien lâché pendant l’ultime rencontre. « Je suis vraiment fier d’eux. Ils ont tout donné sur le terrain et le résultat est là ».
Chez les filles, on retrouve le sacre de BBRH-Hoop, qui avait dû abandonner son titre pendant un an. Maintenant, la coupe est de nouveau chez les bleu et blanc. « Nous avons toujours joué en équipe. C’est ce qui fait notre force », explique Wesley Mootoosamy, entraîneur de Hoop depuis moins d’une saison.
La force de Hoop a résidé dans la force de frappe de Corinne Marguerite (20 points marqués dimanche) et de Corinne Saumoroo, mais aussi sur une solide assise défensive. De l’autre côté, la défense de l’USBBRH n’a pas été exempte de tout reproche, se laissant avoir comme des débutantes à maintes reprises.
Les deux équipes ont désormais la CCCOI en ligne de mire. Si pour les filles de Hoop l’expérience est déjà, pour les Flippers, ce sera une phase de découverte. « C’est toujours un objectif. Je pense que nous pourrons faire mieux que de la figuration à la CCCOI », estime Pascal Prayag. 2015 sera définitivement l'année des premières pour lui.
Si la victoire de Hoop n’a souffert d’aucune contestation, par contre, celle des Flippers été l’occasion pour certains supporters mécontents de s’exprimer. À peine la rencontre masculine terminée qu’un excité s’est rué sur le parquet pour s’en prendre à Leslie Chérubin, l’un des trois arbitres de la rencontre. Déjà, au cours du match Real/Flippers, une joueuse de l’élite ne s’est pas fait prier pour huer l’arbitre depuis les gradins. Ses proches également ne se sont pas non plus gênés pour conspuer l’homme en noir.
Le plus grave reste encore à venir, un supporter, en tentant de calmer la situation, se fera insulter puis tabasser. Tout cela, sous les yeux du ministre de la Jeunesse et des Sports, Yogida Sawmynaden. Il a fallu l’intervention de personnes sensées pour ramener le calme, même si quelques esprits échauffés attendaient la sortie de l’arbitre.
Cela dit, le fait du jour demeure la victoire des Flippers aux dépens du Real. Pascal Prayag et ses hommes se sont imposés d’un tout petit point (121-120) à l’issue des deux rencontres. « C’est le sacre de toute l’équipe », lançait l’entraîneur. Pour lui qui a longtemps été vice-champion de Maurice, ce premier sacre vient couronner une longue carrière de joueur. « À partir de maintenant, je pourrai prendre ma retraite de joueur et devenir entraîneur à plein temps », rigole-t-il.
Au milieu de ce sacre, Pascal Prayag reconnaît que ses joueurs ont manqué de quelques petites choses. « Par exemple, nous n’avions pas été très performants aux rebonds. C’est ce qui nous a fait défaut ». Pourtant, les joueurs, emportés par un public presque entièrement acquis à leur cause, ont donné des sueurs froides aux champions sortants.
« Si je dois identifier une autre faiblesse, je dirai que c’est le manque de confiance. Les joueurs connaissaient l’enjeu ». Mais ce manque de confiance a été vite réglé, puisque les joueurs n’ont rien lâché pendant l’ultime rencontre. « Je suis vraiment fier d’eux. Ils ont tout donné sur le terrain et le résultat est là ».
Chez les filles, on retrouve le sacre de BBRH-Hoop, qui avait dû abandonner son titre pendant un an. Maintenant, la coupe est de nouveau chez les bleu et blanc. « Nous avons toujours joué en équipe. C’est ce qui fait notre force », explique Wesley Mootoosamy, entraîneur de Hoop depuis moins d’une saison.
La force de Hoop a résidé dans la force de frappe de Corinne Marguerite (20 points marqués dimanche) et de Corinne Saumoroo, mais aussi sur une solide assise défensive. De l’autre côté, la défense de l’USBBRH n’a pas été exempte de tout reproche, se laissant avoir comme des débutantes à maintes reprises.
Les deux équipes ont désormais la CCCOI en ligne de mire. Si pour les filles de Hoop l’expérience est déjà, pour les Flippers, ce sera une phase de découverte. « C’est toujours un objectif. Je pense que nous pourrons faire mieux que de la figuration à la CCCOI », estime Pascal Prayag. 2015 sera définitivement l'année des premières pour lui.
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