ILE MAURICE : Flippers au firmament, Hoop reconquiert son titre
Les Mahebourg Flippers ont remporté
hier leur premier titre de champion de Maurice de basket-ball aux dépens
du Real de Port-Louis. S’ils ont perdu la manche retour (62-58), leur
coup d’éclat de la veille (63-58) leur a permis de soulever le trophée
avec un tout petit point d’avance (121-120) au terme de la rencontre.
Chez les dames, Hoop a ajouté une dixième étoile à son maillot, après sa
large victoire aux dépens de l’USBBRH (65-52).
Au buzzer final, les Flippers pouvaient laisser éclater leur joie. Pour un petit point, ils ont réussi à détrôner le Real, champion de Maurice ces dix dernières années. « Cette victoire, c’est celle de l’équipe. Nous voulions vraiment ce titre », lâche Pascal Prayag. Il a eu raison d’y croire. Samedi, les Flippers avaient envoyé un premier message, avec une victoire (63-58). « À partir de là, nous y avons cru ».
Pourtant, hier, la roue commençait à tourner en faveur du Real. À l’issue du premier quart, les champions de Maurice sortants menaient déjà de 9 points (17-8). L’avance du Real est montée 1) à la mi-temps. On pensait sérieusement que le Real se dirigeait vers un nouveau titre de champion. Mais la machine verte s’est enrayée brusquement. « La victoire des Flippers nous enseigne que les adversaires ont progressé », estime Neva Vadiveloo, l’entraîneur du Real.
Du côté des Flippers, on en profite pour revenir dans le match. « J’ai parlé à mes joueurs et leur ai fait comprendre que nous n’avions rien à perdre », explique encore Pascal Prayag. Et ces quelques paroles ont leur effet. Graduellement, les Mahébourgeois refont leur retard. Dix points d’abord (26-36), puis sept (32-39), avant de voir encore une fois le Real prendre le large (33-43). Mais les choses évolueront d’une drôle de façon, puisque les hommes de Pascal Prayag combleront leur retard. Ils doivent d’ailleurs une dizaine de points à leur meneur, Yannick Maudarbacus.
Au troisième quart, l’écart n’est plus que de quatre points (43-47) ! Les Flippers effleurent leur premier titre du doigt. S’ensuit une belle réaction du Real (49-43), mais à 7’37 de la fin, les deux équipes sont à égalité (49-49). Sur le terrain et dans les gradins, la tension monte. La suite de ce dernier quart ne sera qu’un chassé-croisé, les deux équipes se rendant coup pour coup. Et pour la première fois, les Flippers mènent 51-49, puis 53-51. Le pivot des Flippers, Vincent Clémentine, se charge de remettre les siens dans le sens de la marche avec un lancer franc réussi.
Mais Neva Vadiveloo fait appel à Donovan Oh Cheong Chong, qui permet au Real de passer devant (59-58). Un dernier panier à trois points pour le Real, signé Ludovic Mamerou, qui sera cependant insuffisant pour priver les Flippers de leur premier titre de champion de Maurice. « On a eu chaud. Mais nous avons joué avec les tripes et la confiance », souriait Pascal Prayag. Pour lui qui joue au basket depuis l’adolescence, c’est un rêve devenu réalité. « Nous irons à la Coupe des Clubs Champions. Je n’ai vraiment pas de mots pour décrire ce que je ressens ».
L’autre équipe à la fête a été Hoop. Les Rose-Hilliennes sont venues à bout de l’éternel adversaire, l’USBBRH, hier, après avoir connu une courte défaite (60-59) la veille. Après le premier quart qui a vu Hoop à la traîne, on pensait que l’USBBRH allait continuer sur la lancée. Mais non. C’était l’effondrement !
« Je ne comprends pas. Elles ont été trop crispées », lâchait Jean-Marie Bhugeeruthee, de l’USBBRH, après la rencontre. Par contre, du côté de Hoop, tout a fonctionné. « Je dis souvent que notre pire ennemi, c’est nous-mêmes. Mais là, nous avons pu corriger nos erreurs de samedi », explique Wesley Mootoosamy, qui a repris le flambeau de l’équipe rose-hillienne après la nomination de Rubin Batterie à la tête de la sélection nationale.
Aux deuxième et troisième quarts, plus rien ne fonctionnait pour l’USBBRH, avec une défense qui prenait l’eau de toutes parts. L’une des grandes joueuses de la journée a pour nom Corinne Marguerite, auteure de 20 points à elle seule. « Elles ont toutes très bien joué ». Au fil de la rencontre, l’USBBRH a bien eu quelques éclairs de génie, insuffisants cependant pour mettre à mal la domination outrageuse que Hoop avait sur la rencontre. Au buzzer, le tableau affichait 65-52. La victoire de l’USBRRH, la veille, n’aura servi à rien…
Au buzzer final, les Flippers pouvaient laisser éclater leur joie. Pour un petit point, ils ont réussi à détrôner le Real, champion de Maurice ces dix dernières années. « Cette victoire, c’est celle de l’équipe. Nous voulions vraiment ce titre », lâche Pascal Prayag. Il a eu raison d’y croire. Samedi, les Flippers avaient envoyé un premier message, avec une victoire (63-58). « À partir de là, nous y avons cru ».
Pourtant, hier, la roue commençait à tourner en faveur du Real. À l’issue du premier quart, les champions de Maurice sortants menaient déjà de 9 points (17-8). L’avance du Real est montée 1) à la mi-temps. On pensait sérieusement que le Real se dirigeait vers un nouveau titre de champion. Mais la machine verte s’est enrayée brusquement. « La victoire des Flippers nous enseigne que les adversaires ont progressé », estime Neva Vadiveloo, l’entraîneur du Real.
Du côté des Flippers, on en profite pour revenir dans le match. « J’ai parlé à mes joueurs et leur ai fait comprendre que nous n’avions rien à perdre », explique encore Pascal Prayag. Et ces quelques paroles ont leur effet. Graduellement, les Mahébourgeois refont leur retard. Dix points d’abord (26-36), puis sept (32-39), avant de voir encore une fois le Real prendre le large (33-43). Mais les choses évolueront d’une drôle de façon, puisque les hommes de Pascal Prayag combleront leur retard. Ils doivent d’ailleurs une dizaine de points à leur meneur, Yannick Maudarbacus.
Au troisième quart, l’écart n’est plus que de quatre points (43-47) ! Les Flippers effleurent leur premier titre du doigt. S’ensuit une belle réaction du Real (49-43), mais à 7’37 de la fin, les deux équipes sont à égalité (49-49). Sur le terrain et dans les gradins, la tension monte. La suite de ce dernier quart ne sera qu’un chassé-croisé, les deux équipes se rendant coup pour coup. Et pour la première fois, les Flippers mènent 51-49, puis 53-51. Le pivot des Flippers, Vincent Clémentine, se charge de remettre les siens dans le sens de la marche avec un lancer franc réussi.
Mais Neva Vadiveloo fait appel à Donovan Oh Cheong Chong, qui permet au Real de passer devant (59-58). Un dernier panier à trois points pour le Real, signé Ludovic Mamerou, qui sera cependant insuffisant pour priver les Flippers de leur premier titre de champion de Maurice. « On a eu chaud. Mais nous avons joué avec les tripes et la confiance », souriait Pascal Prayag. Pour lui qui joue au basket depuis l’adolescence, c’est un rêve devenu réalité. « Nous irons à la Coupe des Clubs Champions. Je n’ai vraiment pas de mots pour décrire ce que je ressens ».
L’autre équipe à la fête a été Hoop. Les Rose-Hilliennes sont venues à bout de l’éternel adversaire, l’USBBRH, hier, après avoir connu une courte défaite (60-59) la veille. Après le premier quart qui a vu Hoop à la traîne, on pensait que l’USBBRH allait continuer sur la lancée. Mais non. C’était l’effondrement !
« Je ne comprends pas. Elles ont été trop crispées », lâchait Jean-Marie Bhugeeruthee, de l’USBBRH, après la rencontre. Par contre, du côté de Hoop, tout a fonctionné. « Je dis souvent que notre pire ennemi, c’est nous-mêmes. Mais là, nous avons pu corriger nos erreurs de samedi », explique Wesley Mootoosamy, qui a repris le flambeau de l’équipe rose-hillienne après la nomination de Rubin Batterie à la tête de la sélection nationale.
Aux deuxième et troisième quarts, plus rien ne fonctionnait pour l’USBBRH, avec une défense qui prenait l’eau de toutes parts. L’une des grandes joueuses de la journée a pour nom Corinne Marguerite, auteure de 20 points à elle seule. « Elles ont toutes très bien joué ». Au fil de la rencontre, l’USBBRH a bien eu quelques éclairs de génie, insuffisants cependant pour mettre à mal la domination outrageuse que Hoop avait sur la rencontre. Au buzzer, le tableau affichait 65-52. La victoire de l’USBRRH, la veille, n’aura servi à rien…
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