06 avril 2014

REUNION : "C’était notre finale"

Les Aiglons retrouveront les Tamponnaises dans deux semaines en finale du championnat de la Réunion. (Photo d’archives/SLY)

CSP - AIGLONS : 47-58. La malédiction portoise a encore frappé, les fantômes du match retour sont une nouvelle fois venus hanter les joueuses de Victor Carlot. Dans le complexe de l’Oasis, leur antre, les basketteuses portoises ont subi un 4e revers en autant de rencontres face aux Aiglons. Si les trois premiers ne leur ont porté préjudice, celui-ci les a privé d’une finale de championnat. Car les coéquipières de Cynthia Maillot jouaient hier leur qualification dans une ultime confrontation face aux Aiglons après avoir remporté le match aller des demies et concédé le match retour. "Nous n’avons pas su retrouver l’efficacité que nous avions à Saint-Denis, regrette Victor Carlot, le technicien portois. Nous avons fait une bonne première mi-temps mais nous n’avons pas su gérer la pression dans le 3e quart temps."
L’euphorie qui les animait dans le premier et deuxième quart temps s’est éteinte devant la défense de zone des Dionysiennes. Crispées pendant la moitié du match, Florence Castaingsts et consorts ont su se libérer en seconde période et retrouver les fondamentaux qui avaient fait leur réussite au match retour. "Notre victoire passait par notre capacité à mettre l’accent sur le jeu intérieur, explique Laëtitia Marguin, la coach dionysienne. Nous avions la trouille en début de rencontre mais nous sommes parvenus à nous concentrer par la suite."
Une voie sans issue
Mené de 7 points à l’issue du 2e quart temps, les Aiglons sont parvenus à remonter leur adversaire et même à le devancer de 15 points dans le 3e acte. Malgré un retour des Portois en fin de match, les Dionysiennes ont su tenir la barre pour s’imposer de 11 points. Grâce à cette victoire, les Dionysiennes accèdent pour la première fois de leur histoire à la finale du championnat où elles retrouveront la Tamponnaise BB, un adversaire autrement plus coriace. Réaliste, Laëtitia Marguin sait pertinemment que cette dernière opposition aura peu de chance de tourner à leur avantage. "Pour nous, notre finale était ce soir, juge-t-elle. Le Tampon, c’est un peu le PSG local. L’équipe a des joueuses de très grande qualité et un banc bien fourni. On n’est pas défaitiste et on ne se laissera pas marcher dessus, mais ce serait un exploit incroyable de l’emporter".
C.M