TUNISIE : Match USM-ESS arrêté
A chacun sa version !
L’Etoile et l’USMonastir présentent deux versions contradictoires, en attendant la décision de la Ftbb
Il a suffi d’une seule journée au play-off pour créer une polémique. USM-ESS, match enflammé de tout temps, n’a pas dérogé à la règle avant-hier. Tension, deux arrêts, insultes, police mobilisée, quelques envahissements du terrain, heureusement contenus, gestes de provocation de part et d’autre, avec, au bout du compte, une seule vérité absolue. Le match a été arrêté à 6’26’’ de sa fin. L’USM menait alors 67-59. Les Etoilés invoquent un manque de sécurité et des agressions verbales et des jets de projectiles, alors que l’USM infirme tout cela et accuse les Etoilés de tout faire pour éviter une défaite. Deux versions contradictoires, avec aussi le rapport des faits de la part des émissaires de la Ftbb. Nous vous rapportons les versions de l’ESS, de l’USM et les émissaires de la FTBB, en attendant la décision de la commission chargée d’enquêter. Nous sommes partis pour une affaire tumultueuse et polémique. Match à rejouer? Victoire sur le tapis pour l’USM ou pour l’ESS ? Ça va dépendre du dossier monté.
Les faits
Le commissaire du match, Mongi M’barek, a fait savoir aux arbitres du match que les Etoilés, qui ont regagné les vestiaires une seconde fois, refusent de revenir sur le parquet pour des raisons de sécurité. Les gages donnés par la police n’ont pas suffi pour rassurer l’équipe étoilée. Les accrochages n’ont pas commencé en ce moment, le match a été déjà arrêté après 12’ de jeu environ. Le banc étoilé fuse vers les vestiaires dans une ambiance tendue et ne retourne sur le parquet qu’après 45’. Heykel Ksontini, arbitre du match, décide alors la suspension. Il y aura des rapports des arbitres et du commissaire pour déterminer les responsabilités.
Nabil Hattab : «On n’était pas en sécurité»
Le directeur technique de l’ESS apporte sa version des faits : «La salle a été pleine avec trop de jeunes de moins de 18 ans. Quota dépassé malgré nos remarques, slogans racistes et obscènes, laser dans les yeux de nos joueurs aux lancers francs, jets de pièces métalliques, envahissement du terrain, il nous a été impossible de jouer le match dans des conditions normales. On est resté près de 45’ dans les vestiaires avant de revenir. Malgré les efforts de la police, les agressions se sont poursuivies avec jets de débris de verre. On ne pouvait pas continuer dans cette atmosphère de violence et de gabegie. Pour les accusations à mon encontre, je nie avoir commis un geste obscène envers le public de l’USM».
Sami Chaouch : «L’ESS n’a pas voulu jouer»
«Je déplore toutes les accusations des Etoilés. Ce qu’ils ont dit est archi-faux. L’Etoile a été dépassée par le jeu et la forme de l’USM. Ils ont tout fait pour arrêter le match et éviter une défaite. On était meilleurs que l’ESS et on ne pouvait perdre même si on avait joué jusqu’à minuit! Il y a eu des gestes obscènes d’un joueur étoilé qui ont perturbé l’ambiance, mais la police a contrôlé la situation et a tout fait pour assurer la sécurité des Etoilés. Et même quand on a repris le match, l’ESS n’a pu revenir. Chose qui les a amenés à chercher n’importe quel alibi pour ne pas perdre. C’est Massembo, joueur de l’ESS, qui a provoqué le public monastirien. Nous n’avons pas agressé les Etoilés comme ils le disent. Ils n’ont pas accepté l’idée de perdre deux fois contre l’USM en moins d’un mois. Les rapports des officiels devront démontrer la vérité et innocenter l’USM. Tout ce qui s’est passé lors de ce match a été mal rapporté. L’ESS n’est pas victime de la violence, mais elle a faussé le match en abandonnant le jeu», nous a déclaré l’entraîneur monastirien.
Deux versions contradictoires où l’un accuse l’autre. Dans quelques jours que la Ftbb tranchera sur ce dossier.
Il a suffi d’une seule journée au play-off pour créer une polémique. USM-ESS, match enflammé de tout temps, n’a pas dérogé à la règle avant-hier. Tension, deux arrêts, insultes, police mobilisée, quelques envahissements du terrain, heureusement contenus, gestes de provocation de part et d’autre, avec, au bout du compte, une seule vérité absolue. Le match a été arrêté à 6’26’’ de sa fin. L’USM menait alors 67-59. Les Etoilés invoquent un manque de sécurité et des agressions verbales et des jets de projectiles, alors que l’USM infirme tout cela et accuse les Etoilés de tout faire pour éviter une défaite. Deux versions contradictoires, avec aussi le rapport des faits de la part des émissaires de la Ftbb. Nous vous rapportons les versions de l’ESS, de l’USM et les émissaires de la FTBB, en attendant la décision de la commission chargée d’enquêter. Nous sommes partis pour une affaire tumultueuse et polémique. Match à rejouer? Victoire sur le tapis pour l’USM ou pour l’ESS ? Ça va dépendre du dossier monté.
Les faits
Le commissaire du match, Mongi M’barek, a fait savoir aux arbitres du match que les Etoilés, qui ont regagné les vestiaires une seconde fois, refusent de revenir sur le parquet pour des raisons de sécurité. Les gages donnés par la police n’ont pas suffi pour rassurer l’équipe étoilée. Les accrochages n’ont pas commencé en ce moment, le match a été déjà arrêté après 12’ de jeu environ. Le banc étoilé fuse vers les vestiaires dans une ambiance tendue et ne retourne sur le parquet qu’après 45’. Heykel Ksontini, arbitre du match, décide alors la suspension. Il y aura des rapports des arbitres et du commissaire pour déterminer les responsabilités.
Nabil Hattab : «On n’était pas en sécurité»
Le directeur technique de l’ESS apporte sa version des faits : «La salle a été pleine avec trop de jeunes de moins de 18 ans. Quota dépassé malgré nos remarques, slogans racistes et obscènes, laser dans les yeux de nos joueurs aux lancers francs, jets de pièces métalliques, envahissement du terrain, il nous a été impossible de jouer le match dans des conditions normales. On est resté près de 45’ dans les vestiaires avant de revenir. Malgré les efforts de la police, les agressions se sont poursuivies avec jets de débris de verre. On ne pouvait pas continuer dans cette atmosphère de violence et de gabegie. Pour les accusations à mon encontre, je nie avoir commis un geste obscène envers le public de l’USM».
Sami Chaouch : «L’ESS n’a pas voulu jouer»
«Je déplore toutes les accusations des Etoilés. Ce qu’ils ont dit est archi-faux. L’Etoile a été dépassée par le jeu et la forme de l’USM. Ils ont tout fait pour arrêter le match et éviter une défaite. On était meilleurs que l’ESS et on ne pouvait perdre même si on avait joué jusqu’à minuit! Il y a eu des gestes obscènes d’un joueur étoilé qui ont perturbé l’ambiance, mais la police a contrôlé la situation et a tout fait pour assurer la sécurité des Etoilés. Et même quand on a repris le match, l’ESS n’a pu revenir. Chose qui les a amenés à chercher n’importe quel alibi pour ne pas perdre. C’est Massembo, joueur de l’ESS, qui a provoqué le public monastirien. Nous n’avons pas agressé les Etoilés comme ils le disent. Ils n’ont pas accepté l’idée de perdre deux fois contre l’USM en moins d’un mois. Les rapports des officiels devront démontrer la vérité et innocenter l’USM. Tout ce qui s’est passé lors de ce match a été mal rapporté. L’ESS n’est pas victime de la violence, mais elle a faussé le match en abandonnant le jeu», nous a déclaré l’entraîneur monastirien.
Deux versions contradictoires où l’un accuse l’autre. Dans quelques jours que la Ftbb tranchera sur ce dossier.
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