Coupe des Clubs Champions de l’océan Indien (Finales), Il faudra repasser...
Les finales de la Coupe des Clubs Champions de l’océan Indien (CCCOI) de basket-ball ont livré, samedi au gymnase de Phoenix, les vainqueurs en masculin et féminin. ASCUT et Tampon BB sont rentrés à Madagascar et La Réunion respectivement avec le trophée tant convoité au terme de deux finales dominées et remportées haut la main par ces deux équipes. Retour sur le naufrage mauricien.
Hommes : ASCUT, l’évidence malgache
Les Malgaches d’ASCUT ont remporté samedi le titre de champion de la CCCOI en dominant en finale le Real de Port-Louis dans ce qui était un remake d’une rencontre jouée précédemment. 73-52, un score lourd de sens et d’enseignements pour le Real, qui échoue à nouveau en finale de cette compétition, après celle perdue en 2008.
« En fait, nous avons perdu la rencontre au quatrième quart », lâche un Neva Vadiveloo déçu, qui voit encore une fois l’or lui échapper. Sur l’ensemble du match, les joueurs ont alterné le bon et le moins bon contre des Malgaches portés par leur public. Si bien qu’on se serait cru pendant un instant à Madagascar.
Que dire de la rencontre elle-même, sinon que les Malgaches ont profité de la maladresse du Real pour remporter le titre. En effet, après avoir pris un départ canon, les Malgaches jouent la prudence, voire la défense agressive. « Nous savions que pour gagner, il fallait contrer leur numéro 15 (ndlr : le Nigérian Ajoboh). Mais de l’autre côté, ils n’ont pas profité des opportunités qu’ils avaient », avance Jean Raelison, l’entraîneur d’ASCUT.
À chaque ballon passé au longiligne intérieur, il se retrouvait pris dans une forêt de mains adverses. Rien à faire ! Les attaques étaient tout de suite endiguées et ça repartait de plus belle en contre. Au premier quart, le score était de 18-11 pour ASCUT. Deuxième manche, le Real se redresse en revenant au score, marquant 13 points, alors que les Malgaches n’en passent que 12. À la mi-temps, 30-25 pour les Malgaches, qui tiennent le bon bout. « La consigne était de maîtriser à tout prix leur intérieur. Les garçons ont écouté et le résultat est là », souriait Jean Raelison.
De retour de la pause, les données changent un peu. Pour la première fois depuis le coup d’envoi, les coéquipiers de Frédéric Dubois mènent (31-30), sont rattrapés (32-31), repassent en tête et font jeu égal avec leurs adversaires (40-40, 44-45) grâce à Joey Gérie.
Ensuite, la descente en enfer pour le Real. Les Port-Louisiens enchaînent les mauvaises passes. L’attaque malgache reste réaliste, profitant des erreurs. Poussés par un public qui avait déjà commencé à chanter « ASCUT champion », les protégés de Jean Raelison se surpassent.
Le Real, pourtant, voulait croire en ses chances. Neva Vadiveloo faisait donc entrer à nouveau Joey Gérie. Mais avec l’écart à combler (26 points, les Malgaches menant alors 61-47), Dubois et consorts tentent crânement leurs chances à trois points. Ironie du sort : sous la pression, ils n’arrivent pas à marquer.
De l’autre côté, ASCUT, poussé par ses supporteurs, a le vent en poupe. L’image la plus saisissante reste cette mauvaise passe de Frédéric Dubois interceptée par les Malgaches. Sur ce coup, la défense des Vert et Blanc restera amorphe. « On doit évidemment nourrir des regrets. On était en finale et on a perdu comme ça », souligne l’entraîneur du Real.
Le navire vert et blanc a sombré totalement. Quelques rares barouds d’honneur, dont un tir à trois points de Mohamed, permettent au Real de rester au contact de la réalité. Mais encore, Joey Gérie, seul devant le panier, rate son tir. Ce sera le symbole de l’échec du Real. « Certes, on a perdu. Mais on est médaillés d’argent. Et on a fait un beau tournoi », avance Neva Vadiveloo. Au buzzer, le score est de 73-52.
Quant au coach malgache, il sourit. Humble jusqu’au bout, il ne tire aucune gloire de la victoire de ses protégés. « Je ne suis là que depuis deux semaines. Avant moi, il y avait des collègues qui ont travaillé avec ces garçons. Moi, je n’ai fait qu’encadrer le groupe. »
Et maintenant, ils ont les regards tournés vers la Coupe d’Afrique. « Il faudra travailler beaucoup. Mais on va s’y mettre, même si c’est difficile. » Quelques jours auparavant, il avait dit avoir « oublié le public mauricien venu soutenir le Real. » Avant samedi, il avait peur. Mais il l’a vu, ce n’était pas l’enfer.
Hommes : ASCUT, l’évidence malgache
Les Malgaches d’ASCUT ont remporté samedi le titre de champion de la CCCOI en dominant en finale le Real de Port-Louis dans ce qui était un remake d’une rencontre jouée précédemment. 73-52, un score lourd de sens et d’enseignements pour le Real, qui échoue à nouveau en finale de cette compétition, après celle perdue en 2008.
« En fait, nous avons perdu la rencontre au quatrième quart », lâche un Neva Vadiveloo déçu, qui voit encore une fois l’or lui échapper. Sur l’ensemble du match, les joueurs ont alterné le bon et le moins bon contre des Malgaches portés par leur public. Si bien qu’on se serait cru pendant un instant à Madagascar.
Que dire de la rencontre elle-même, sinon que les Malgaches ont profité de la maladresse du Real pour remporter le titre. En effet, après avoir pris un départ canon, les Malgaches jouent la prudence, voire la défense agressive. « Nous savions que pour gagner, il fallait contrer leur numéro 15 (ndlr : le Nigérian Ajoboh). Mais de l’autre côté, ils n’ont pas profité des opportunités qu’ils avaient », avance Jean Raelison, l’entraîneur d’ASCUT.
À chaque ballon passé au longiligne intérieur, il se retrouvait pris dans une forêt de mains adverses. Rien à faire ! Les attaques étaient tout de suite endiguées et ça repartait de plus belle en contre. Au premier quart, le score était de 18-11 pour ASCUT. Deuxième manche, le Real se redresse en revenant au score, marquant 13 points, alors que les Malgaches n’en passent que 12. À la mi-temps, 30-25 pour les Malgaches, qui tiennent le bon bout. « La consigne était de maîtriser à tout prix leur intérieur. Les garçons ont écouté et le résultat est là », souriait Jean Raelison.
De retour de la pause, les données changent un peu. Pour la première fois depuis le coup d’envoi, les coéquipiers de Frédéric Dubois mènent (31-30), sont rattrapés (32-31), repassent en tête et font jeu égal avec leurs adversaires (40-40, 44-45) grâce à Joey Gérie.
Ensuite, la descente en enfer pour le Real. Les Port-Louisiens enchaînent les mauvaises passes. L’attaque malgache reste réaliste, profitant des erreurs. Poussés par un public qui avait déjà commencé à chanter « ASCUT champion », les protégés de Jean Raelison se surpassent.
Le Real, pourtant, voulait croire en ses chances. Neva Vadiveloo faisait donc entrer à nouveau Joey Gérie. Mais avec l’écart à combler (26 points, les Malgaches menant alors 61-47), Dubois et consorts tentent crânement leurs chances à trois points. Ironie du sort : sous la pression, ils n’arrivent pas à marquer.
De l’autre côté, ASCUT, poussé par ses supporteurs, a le vent en poupe. L’image la plus saisissante reste cette mauvaise passe de Frédéric Dubois interceptée par les Malgaches. Sur ce coup, la défense des Vert et Blanc restera amorphe. « On doit évidemment nourrir des regrets. On était en finale et on a perdu comme ça », souligne l’entraîneur du Real.
Le navire vert et blanc a sombré totalement. Quelques rares barouds d’honneur, dont un tir à trois points de Mohamed, permettent au Real de rester au contact de la réalité. Mais encore, Joey Gérie, seul devant le panier, rate son tir. Ce sera le symbole de l’échec du Real. « Certes, on a perdu. Mais on est médaillés d’argent. Et on a fait un beau tournoi », avance Neva Vadiveloo. Au buzzer, le score est de 73-52.
Quant au coach malgache, il sourit. Humble jusqu’au bout, il ne tire aucune gloire de la victoire de ses protégés. « Je ne suis là que depuis deux semaines. Avant moi, il y avait des collègues qui ont travaillé avec ces garçons. Moi, je n’ai fait qu’encadrer le groupe. »
Et maintenant, ils ont les regards tournés vers la Coupe d’Afrique. « Il faudra travailler beaucoup. Mais on va s’y mettre, même si c’est difficile. » Quelques jours auparavant, il avait dit avoir « oublié le public mauricien venu soutenir le Real. » Avant samedi, il avait peur. Mais il l’a vu, ce n’était pas l’enfer.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home