ILE MAURICE : Le Real sur la voie royale
Attila/Real : choc de titans, choc de style, choc, tout simplement et remporté par le Real sur le score de 81-68. Dimanche, au gymnase James Burty David à Curepipe, les hommes de Neva Vadiveloo sont passés par presque tous les états, de l’assurance au doute, puis vers la certitude, pour venir à bout d’Attila au terme des quatre quarts-temps.
Le score ne reflète pas forcément la physionomie du match. Car c’est bien Attila qui prend les choses en mains. Du moins, temporairement, même si le début du match ressemble à un échange de bons procédés.
Premier quart-temps : 20-21 pour le Real. « Si je vous disais que rien n’a marché, me croiriez-vous ? » lance Neva Vadiveloo. C’est vrai que le Real était crispé. « Je pense que nous nous sommes trop entraînés en pensant à cette rencontre. »
Toujours est-il que ce n’est que dans la deuxième tranche que le Real se démarque dans la création du jeu. Mais de l’autre côté, Attila ne l’entend pas de cette oreille. « En fait, c’était presque mathématique. Il fallait trouver la solution aux problèmes. Mais nous avions trop de déchets dans notre jeu », avance Nicolas Duval, coach d’Attila. Pourtant, à la mi-temps, c’est bien Attila qui prend le dessus 42-39. Mais c’est d’un oeil critique que Nicolas Duval voit les choses. « Nous n’étions pas concentrés. »
Retour de pause. Les rounds d’observation sont passés depuis bien longtemps. Le retard de trois points affichés par le Real est vite comblé. Mohamed Buhuri temporise au milieu du terrain, le Real prend la main sur la rencontre. D’ailleurs, ce troisième quart-temps donnera lieu à quelques actions viriles, ce qui suscitera une certaine tension sur le terrain.
Dans l’ultime tranche, Attila réagit. Porté par un Ivan Chevatian très adroit aux tirs à trois points, Attila recolle au score (56-57). Mais le Real avait depuis très longtemps enclenché la vitesse supérieure. Et le navire blanc sombre. « Nous avons manqué de concentration », lâche le coach d’Attila.
Série de mauvaises passes, mauvaise démarcation, Attila est vraiment passé à côté de cette phase du match. « Je peux vous dire que tout a été dans la tête. Et ce n’est pas le physique qui a craqué », martèle Nicolas Duval.
Profitant de la confusion qui règne dans le camp adverse, Mohamed Bahuri et ses amis relâchent un peu la pression. « On menait au score. Donc, il nous fallait seulement temporiser. Ce que Mohamed a fait », avoue Neva Vadiveloo.
Le train était déjà lancé, même si Attila a souvent eu des sursauts d’orgueil. À 4’20 de la fin, le score était de 60-69. Le Real concrétisait cependant plus d’actions, étant plus réaliste dans la construction du jeu. Deux actions, en fin de partie, sont à mettre à l’actif d’Attila. Un tir à trois points de Chevatian, décidément en verve, puis un autre de Jean-Christophe Catherine au buzzer pour permettre à Attila de porter son total pendant la rencontre à 68 points.
« Finalement, il y avait bien un enjeu : celui de remporter la victoire et de rester en tête. Maintenant, il faut se concentrer pour la Coupe des Clubs champions de l’océan Indien », laisse entendre Neva Vadiveloo.
Pour Nicolas Duval, la déception est présente. « Forcément. L’enjeu était de jouer au basket, mais aussi de repartir avec une victoire. Maintenant, nous approchons de la fin du premier tour. Sur la manche retour, nous verrons comment corriger ces déchets et être plus performants. » Et au buzzer, finies les tensions survenues pendant le match : les joueurs des deux camps se serrent la main pour se congratuler mutuellement d’avoir livré bataille sur terrain.
Dans les autres rencontres, les Mahebourg Flippers ont remporté une victoire de prestige face à l’EDB Cassis. Alors que les Port-Louisiens menaient de cinq points à la mi-temps, les protégés de Pascal Prayag ont remonté le déficit pour s’imposer 64-55.
Quant aux Roche-Bois Warriors, ils ont obtenu une courte victoire sur Forest Side (72-68). Vendredi, l’ASVP s’est rebiffée après sa défaite en prenant la mesure de BBRH-Hoop sur le score de 91-61.
La 10e journée de la manche aller se disputera cette semaine. Il reste cependant une dernière rencontre à jouer dans cette 10e journée pour conclure le calendrier de la semaine. Le CSSC et les Hammers doivent toujours attendre pour savoir où sera disputée leur rencontre.
Le score ne reflète pas forcément la physionomie du match. Car c’est bien Attila qui prend les choses en mains. Du moins, temporairement, même si le début du match ressemble à un échange de bons procédés.
Premier quart-temps : 20-21 pour le Real. « Si je vous disais que rien n’a marché, me croiriez-vous ? » lance Neva Vadiveloo. C’est vrai que le Real était crispé. « Je pense que nous nous sommes trop entraînés en pensant à cette rencontre. »
Toujours est-il que ce n’est que dans la deuxième tranche que le Real se démarque dans la création du jeu. Mais de l’autre côté, Attila ne l’entend pas de cette oreille. « En fait, c’était presque mathématique. Il fallait trouver la solution aux problèmes. Mais nous avions trop de déchets dans notre jeu », avance Nicolas Duval, coach d’Attila. Pourtant, à la mi-temps, c’est bien Attila qui prend le dessus 42-39. Mais c’est d’un oeil critique que Nicolas Duval voit les choses. « Nous n’étions pas concentrés. »
Retour de pause. Les rounds d’observation sont passés depuis bien longtemps. Le retard de trois points affichés par le Real est vite comblé. Mohamed Buhuri temporise au milieu du terrain, le Real prend la main sur la rencontre. D’ailleurs, ce troisième quart-temps donnera lieu à quelques actions viriles, ce qui suscitera une certaine tension sur le terrain.
Dans l’ultime tranche, Attila réagit. Porté par un Ivan Chevatian très adroit aux tirs à trois points, Attila recolle au score (56-57). Mais le Real avait depuis très longtemps enclenché la vitesse supérieure. Et le navire blanc sombre. « Nous avons manqué de concentration », lâche le coach d’Attila.
Série de mauvaises passes, mauvaise démarcation, Attila est vraiment passé à côté de cette phase du match. « Je peux vous dire que tout a été dans la tête. Et ce n’est pas le physique qui a craqué », martèle Nicolas Duval.
Profitant de la confusion qui règne dans le camp adverse, Mohamed Bahuri et ses amis relâchent un peu la pression. « On menait au score. Donc, il nous fallait seulement temporiser. Ce que Mohamed a fait », avoue Neva Vadiveloo.
Le train était déjà lancé, même si Attila a souvent eu des sursauts d’orgueil. À 4’20 de la fin, le score était de 60-69. Le Real concrétisait cependant plus d’actions, étant plus réaliste dans la construction du jeu. Deux actions, en fin de partie, sont à mettre à l’actif d’Attila. Un tir à trois points de Chevatian, décidément en verve, puis un autre de Jean-Christophe Catherine au buzzer pour permettre à Attila de porter son total pendant la rencontre à 68 points.
« Finalement, il y avait bien un enjeu : celui de remporter la victoire et de rester en tête. Maintenant, il faut se concentrer pour la Coupe des Clubs champions de l’océan Indien », laisse entendre Neva Vadiveloo.
Pour Nicolas Duval, la déception est présente. « Forcément. L’enjeu était de jouer au basket, mais aussi de repartir avec une victoire. Maintenant, nous approchons de la fin du premier tour. Sur la manche retour, nous verrons comment corriger ces déchets et être plus performants. » Et au buzzer, finies les tensions survenues pendant le match : les joueurs des deux camps se serrent la main pour se congratuler mutuellement d’avoir livré bataille sur terrain.
Dans les autres rencontres, les Mahebourg Flippers ont remporté une victoire de prestige face à l’EDB Cassis. Alors que les Port-Louisiens menaient de cinq points à la mi-temps, les protégés de Pascal Prayag ont remonté le déficit pour s’imposer 64-55.
Quant aux Roche-Bois Warriors, ils ont obtenu une courte victoire sur Forest Side (72-68). Vendredi, l’ASVP s’est rebiffée après sa défaite en prenant la mesure de BBRH-Hoop sur le score de 91-61.
La 10e journée de la manche aller se disputera cette semaine. Il reste cependant une dernière rencontre à jouer dans cette 10e journée pour conclure le calendrier de la semaine. Le CSSC et les Hammers doivent toujours attendre pour savoir où sera disputée leur rencontre.
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