ILE MAURICE : REPUBLIC CUP: Surprenant Roche-Bois, le Real logiquement
Les demi-finales masculines de la Republic Cup ont sacré, hier au gymnase de Phoenix, les surprenants Roche-Bois Warriors et l’incontournable Real de Port-Louis, propulsant ainsi ces deux équipes en finale du tournoi, le premier depuis deux ans. Ils ont battu respectivement l’École de Basket de Cassis (84-74) et les Mahebourg Flippers (74-49) dans des matches presque à sens unique.
« Nous avons péché par maladresse. » Un constat signé Clency Pragassa, coach de l’équipe de Cassis. Il a raison de dire que ses protégés ont été maladroits. Trop de paniers faciles ratés, mauvaise coordination dans les passes, tout le répertoire du mauvais match y est passé. Par contre, les Roche-Bois Warriors ont pratiqué un jeu propre, se rapprochant parfois du street, avec feintes et passes dans le dos, ce qui a donné, par moments, le tournis à une défense de Cassis en plein doute.
À l’arrivée, le bilan est lourd : 84-74, soit dix points d’écart. « Il y avait quelques joueurs qui n’étaient pas dans le coup. Gilles Arimond, Fabrice Antoine et Pascal Joy sont ceux qui nous sortent souvent des mauvais pas. Mais là, aujourd’hui, personne n’y a rien compris », lâche Clency Pragassa. C’est vrai, car dès le départ, Roche-Bois, porté par un petit public et une grosse envie de bien faire, met les points sur les “i”. Ils assomment rapidement Cassis, qui peine à se mettre en marche.
« On a peut-être tardé à rentrer dans le match. Mais notre plus grande erreur a été notre maladresse », répétait encore Clency Pragassa. Roche-Bois, par contre, se mettait en orbite en gardant son adversaire à distance respectable. Au deuxième quart-temps, le score est de 40-26. Les équipes se rendent coup pour coup, mais Cassis ne recollera jamais au score. À la mi-temps, le tableau affiche 51-35.
De retour de la pause, Cassis se ressaisit et remonte à 16 points (59-43). Mais Roche-Bois, qui gérait le match, maintient un écart qui varie entre 11 et 13 points. Le quatrième quart-temps sera le plus engagé, Cassis entretenant l’espoir de recoller au score. Après être remontés à 9 points à 1’09 de la fin de la rencontre, Fabrice Antoine et ses coéquipiers sombrent. Au buzzer annonçant la fin du match, le tableau affichera 84-74.
L’autre demi-finale masculine qui a opposé les Flippers au Real a vu la victoire des Port-Louisiens sur le score sans appel de 79-49. Une victoire facile mais qui, selon Neva Vadiveloo, coach du Real, ne s’est pas dessinée en un quart-temps. « Il ne faut pas dire que c’était une victoire facile. Nous avons tardé à nous mettre en place », souligne le coach du Real. Mais cette rencontre a été l’occasion pour lui de faire tourner un effectif rajeuni, encadré par les anciens. « On n’a pas eu de vrais matches depuis longtemps. Là, on a préféré voir les jeunes à l’œuvre. » Mais il y a une chose qu’il avoue. « Nous avons préféré faire tourner l’équipe. Et je vois que le métier rentre à chaque rencontre. »
Avant les deux rencontres masculines, la rencontre féminine, qui mettait aux prises BBRH-Hoop à l’USBBRH, a vu la victoire de la première nommée. Portées par une Corinne Saumoroo en état de grâce, Hoop a donné une leçon de réalisme à ses adversaires du jour, s’imposant 60-49. Mais des deux côtés, les coaches ne voient pas ce match comme une fin en soi. « Une victoire est toujours bonne à prendre. Mais pour nous, ce n’était qu’un entraînement », soulignait Rubin Batterie, à l’issue de la rencontre.
Même son de cloche chez l’USBBRH, qui ne s’est pas trop mal défendue. « Pour nous, c’était une séance d’entraînement supplémentaire. On se demandait si on devait jouer à fond ou y aller tranquillement. Finalement, on a fait un jeu où le but était de lire l’adversaire », avance Jean-Marie Bhugeerathee, coach de l’équipe.
Les deux entraîneurs savent qu’ils se rencontreront encore la semaine prochaine pour le match au sommet. « C’est la semaine prochaine qu’on mettra notre tactique en place », promet Rubin Batterie. Même chose du côté de l’USBBRH. « La semaine prochaine, nous allons essayer d’envoyer un message pour dire qu’il faudra compter avec nous pour le championnat », conclut Jean-Marie Bhugeerathee.
Rendez-vous est donc pris dimanche prochain pour les finales masculine et féminine de cette édition 2013 de la Republic Cup.
« Nous avons péché par maladresse. » Un constat signé Clency Pragassa, coach de l’équipe de Cassis. Il a raison de dire que ses protégés ont été maladroits. Trop de paniers faciles ratés, mauvaise coordination dans les passes, tout le répertoire du mauvais match y est passé. Par contre, les Roche-Bois Warriors ont pratiqué un jeu propre, se rapprochant parfois du street, avec feintes et passes dans le dos, ce qui a donné, par moments, le tournis à une défense de Cassis en plein doute.
À l’arrivée, le bilan est lourd : 84-74, soit dix points d’écart. « Il y avait quelques joueurs qui n’étaient pas dans le coup. Gilles Arimond, Fabrice Antoine et Pascal Joy sont ceux qui nous sortent souvent des mauvais pas. Mais là, aujourd’hui, personne n’y a rien compris », lâche Clency Pragassa. C’est vrai, car dès le départ, Roche-Bois, porté par un petit public et une grosse envie de bien faire, met les points sur les “i”. Ils assomment rapidement Cassis, qui peine à se mettre en marche.
« On a peut-être tardé à rentrer dans le match. Mais notre plus grande erreur a été notre maladresse », répétait encore Clency Pragassa. Roche-Bois, par contre, se mettait en orbite en gardant son adversaire à distance respectable. Au deuxième quart-temps, le score est de 40-26. Les équipes se rendent coup pour coup, mais Cassis ne recollera jamais au score. À la mi-temps, le tableau affiche 51-35.
De retour de la pause, Cassis se ressaisit et remonte à 16 points (59-43). Mais Roche-Bois, qui gérait le match, maintient un écart qui varie entre 11 et 13 points. Le quatrième quart-temps sera le plus engagé, Cassis entretenant l’espoir de recoller au score. Après être remontés à 9 points à 1’09 de la fin de la rencontre, Fabrice Antoine et ses coéquipiers sombrent. Au buzzer annonçant la fin du match, le tableau affichera 84-74.
L’autre demi-finale masculine qui a opposé les Flippers au Real a vu la victoire des Port-Louisiens sur le score sans appel de 79-49. Une victoire facile mais qui, selon Neva Vadiveloo, coach du Real, ne s’est pas dessinée en un quart-temps. « Il ne faut pas dire que c’était une victoire facile. Nous avons tardé à nous mettre en place », souligne le coach du Real. Mais cette rencontre a été l’occasion pour lui de faire tourner un effectif rajeuni, encadré par les anciens. « On n’a pas eu de vrais matches depuis longtemps. Là, on a préféré voir les jeunes à l’œuvre. » Mais il y a une chose qu’il avoue. « Nous avons préféré faire tourner l’équipe. Et je vois que le métier rentre à chaque rencontre. »
Avant les deux rencontres masculines, la rencontre féminine, qui mettait aux prises BBRH-Hoop à l’USBBRH, a vu la victoire de la première nommée. Portées par une Corinne Saumoroo en état de grâce, Hoop a donné une leçon de réalisme à ses adversaires du jour, s’imposant 60-49. Mais des deux côtés, les coaches ne voient pas ce match comme une fin en soi. « Une victoire est toujours bonne à prendre. Mais pour nous, ce n’était qu’un entraînement », soulignait Rubin Batterie, à l’issue de la rencontre.
Même son de cloche chez l’USBBRH, qui ne s’est pas trop mal défendue. « Pour nous, c’était une séance d’entraînement supplémentaire. On se demandait si on devait jouer à fond ou y aller tranquillement. Finalement, on a fait un jeu où le but était de lire l’adversaire », avance Jean-Marie Bhugeerathee, coach de l’équipe.
Les deux entraîneurs savent qu’ils se rencontreront encore la semaine prochaine pour le match au sommet. « C’est la semaine prochaine qu’on mettra notre tactique en place », promet Rubin Batterie. Même chose du côté de l’USBBRH. « La semaine prochaine, nous allons essayer d’envoyer un message pour dire qu’il faudra compter avec nous pour le championnat », conclut Jean-Marie Bhugeerathee.
Rendez-vous est donc pris dimanche prochain pour les finales masculine et féminine de cette édition 2013 de la Republic Cup.
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