08 février 2013

TUNISIE : L’équipe nationale prépare le championnat d’Afrique

Programme copieux…

Les Jeux islamiques, les Jeux méditerranéens, le tournoi «Stankovic», ainsi qu’une tournée européenne, tel est le programme de Adel Tlatli
Adel Tlatli n’a pas dérogé à la règle et à ses options. Le championnat d’Afrique, c’est une préparation musclée et chargée comme c’est toujours le cas avant un tournoi blindé. Pendant deux mois et demi, voire trois, un groupe de 16 à 20 joueurs dispute plein de stages et de matches amicaux contre des adversaires de différents profils. C’est pénible certainement avec beaucoup de temps passé loin du pays et dans un énorme stress. Mais en même temps, ce type de préparation chargée a toujours fait du bien à la sélection. En tant que champion d’Afrique en titre, notre sélection va suivre un calendrier où il y aura des stages, des matches, des tournois amicaux et des compétitions officielles. On vous en donne quelques dates :
• La campagne de préparation commence à partir du 18 mai, soit après la finale de la coupe de Tunisie. Il y aura probablement un rassemblement de 20 joueurs à Tunis. Ceux qui vont jouer la finale seront les derniers à rallier le groupe.
• Il y aura par la suite deux échéances officielles. Les Jeux islamiques en Indonésie (à partir du 6 juin) et puis les Jeux méditerranéens en Turquie (à partir du 18 juin). Ce sera alors une première occasion pour faire un premier tri.
L’équipe de Tunisie passera, par la suite, en Chine (25 juin) pour jouer le fameux tournoi «Stankovic». Il y aura des sélections de renommée et un niveau plus élevé que les Jeux méditerranéens. L’ossature de la sélection devra être plus claire.
Il restera alors un dernier mois avant le championnat d’Afrique où l’équipe de Tunisie passera deux semaines à Tunis avec un tournoi amical international, et une tournée européenne à partir de début août (Espagne, France et Belgique).
Tlatli attendra jusqu’à la fin pour décider de son douze officiel. On ne devra pas connaître de grosses surprises. Les joueurs de métier, ceux qui ont réussi les dernier J.O. et quelques révélations formeront le douze final.
Deux éléments à prendre en considération : Naïm Dhifallah, qui retrouve sa forme, devra faire son retour en sélection. Deuxième élément qui nous paraît préoccupant, l’état de forme de Marouène Kechrid. A 32 ans, cet organisateur très intelligent souffre de quelques bobos de santé (problèmes musculaires), va-t-il être prêt pour tenir son rôle stratégique?
On sait tous que le poste 1 demeure le point où on n’a pas de grandes solutions de rechange. Abada et Laghnej restent les alternatives les plus sérieuses à Kechrid. Mais lui, c’est un joueur qui pèse énormément dans le jeu de la sélection.
Auteur : Rafik EL HERGUEM