REUNION : Soir de premières

 

Guillaume Salaün et les Saint-Paulois ont dû s’employer hier pour se défaire de Sainte-Mariens accrocheurs qui découvraient l’élite régionale dans leur salle. (Photo Stephan Laï-Yu)

 

BASKET-BALL. Pour son premier match dans l’élite régionale, Sainte-Marie s’est bien battu hier face à Saint-Paul (64-77).

Pour une première c’est déjà bien. Le Sainte-Marie Basket, qui accueillait hier pour la première fois un match de Régionale 1 sur son parquet de Flacourt a fait mieux que bonne figure.

Ils se sont battus et s’ils n’avaient aucune chance de battre Saint-Paul, même affaibli, ils les ont au moins maintenu jusqu’au bout sous pression, pour ne rendre les armes avec seulement 13 points de différence au coup de sifflet final. "On marque 64 points contre l’équipe la plus régulière de la saison dernière, notait leur entraîneur Alain Joharane, qui retrouve l’élite qu’il avait côtoyé il y a cinq ans avec les Aiglons. Cela veut dire que l’on peut jouer le maintien".
Jeunesse talentueuse
L’objectif de ce club, seul promu cette saison qui grandit chaque année et produit de bons jeunes. Toutes les sections étaient représentées dans les tribunes hier. Et sur le terrain. "Il y a les poussins, les benjamins, les cadets", détaillait le président Patrice Arnould, satisfait de cette première alors qu’il partait un peu dans l’inconnu. "La semaine dernière, on ne perd que de deux points contre le CS Portois (64-62 en trophée coupe de France, Ndlr) alors que l’on peut gagner. Et ce soir on se défend bien, cela veut dire que l’on peut battre deux ou trois équipes et ça devrait passer pour le maintien". Voire mieux car il ya du talent à Sainte-Marie, comme ce jeune cadet à la mène, Fabien Rouget, 18 ans, qui a assuré comme un patron et ramenait les siens à 15 points à la fin du 3e quart-temps d’un joli deux-pas (49-66). S’accrochant après avoir basculer à 40-28 à la mi-temps. Avec un effectif finalisé dans les derniers jours composé d’anciens joueurs du Petit Bazar Basket, qui a déposé les armes la saison dernière, et deux recrues arrivant de métropole, Christophe Durand et Erwan Tosser (qui s’occupera également des benjamines), qui n’ont pas encore trouver leurs marques. "On est le petit poucet et on ne doit pas baisser la tête, haranguait Alain Joharane. Notre objectif dans un match est de ne pas encaisser plus de 65 points". Ils n’en étaient pas loin hier face à des Saint-Paulois diminués, avec les absences de Lezin, Manicon, Tatel ou encore leur nouveau coach Stan Irigaray, en métropole pour encadrer les cadets de la sélection. Ce qui a permis de voir pour une pige le président Angibaud sur le banc et surtout le cadet Julien Poivet, 17 ans, champion l’an passé avec Saint-Paul dans sa catégorie. Avec bonheur, car là aussi il y a du talent chez ce jeune à la main gauche qu’on devrait et qu’on aimerait revoir.
Comme on reverra plus tard les Saint-Paulois, qui doivent encore se régler et monter en régime après une reprise tardive.
Hervé Brelay