REUNION : Régionale 1 Féminines : le championnat débute demain

Tamponnaises et Dionysiennes feront encore figure cette saison dans un championnat complètement refondu pour relancer l’intérêt de la discipline. (Photo Archives)

 

Complètement revu, le championnat féminin débute demain avec deux fois plus de clubs pour essayer de le redynamiser et de ne plus le confiner à quatre clubs.

Ce n’est pas du surmenage. Mais une dose de travail doublée. Une ration de basket qui était réduite à la portion congrue l’an passé avec seulement cinq clubs sur la ligne de départ (Tamponnaise, BCD, CS Portois, Aiglons et Saint-Pierre) puis un de moins pour les phases finales. Une maigre activité pour les basketteuses qui a été totalement revue pour cette saison, avec, comme pour les hommes, une poule unique en matches aller simples avant une poule élite qui regroupera les six meilleures formations. Un moyen de concerner tout le monde, mais aussi d’élever le niveau et donner un regain d’intérêt à une disicpline qui se meurt.

"Ça stagnait"
"C’était fatiguant de jouer toujours Le Tampon, Le Port, le BCD..., relève Sarah Lacaille, entraîneur des Aiglons et présidente de la toute nouvelle commission féminine à la ligue. Ça stagnait. Là, on a décidé de fusionner la Régionale 1 et 2. Cela fera du jeu, plus de matches". Et plus d’écart, aussi, entre les quatre gros et les autres, dont on a encore du mal à savoir exactement combien ils seront (voir par ailleurs). "Le but n’est pas que des équipes prennent 100 points, souligne Sarah Lacaille. Il n’y a pas un si grand fossé que cela". La réserve du CS Portois, Saint-Joseph et le CO Montagne feront donc leur entrée dans l’élite. Avec, pour ce dernier club nouvellement créé, la volonté de se frotter à l’élite "pour l’intérêt tactique, estime leur entraîneur John Thibout. Avec l’équipe que j’ai, cela n’aurait pas été intéressant d’être en Départementale". Comme pour les Saint-Joséphoises prêtes "à tenter l’aventure, relève Sylvain Hoareau, leur entraîneur. Cela m’embêtait de laisser quelques filles au niveau en Régionale 2".
Il pourra ainsi s’étalonner avec les championnes tamponnaises de l’an passé, qui ont perdu beaucoup d’éléments, ou encore le BCD, qui fait figure de favori. Et qui pourra se servir de cette première phase de "brassage" pour se trouver et fignoler les réglages. "Cela nous permettra de nous trouver, même si pour nous ce n’est pas très intéressant, relève Bernard Hospital, qui a pris le relais d’Harry Séparoumal au BCD. Et on pourra se préparer pour la deuxième phase en faisant tourner".
Une poule finale qui débutera en début d’année prochaine où l’on devrait retrouver les mêmes équipes que l’an passé. Et peut-être à terme des équipes de cette poule de "brassage" qui viendront se mêler à l’œuf inchangé de ces dernières années
Hervé Brelay