17 novembre 2011

SENEGAL : LIONNES AU TOURNOI DE QUALIFICATION AUX JO

En ratant de peu la qualification directe aux JO de 2012, les Lionnes du basket sont contraintes de passer par un tournoi qualificatif pour composter leur ticket de Londres. Toutefois, si d’aucuns estiment cette participation inopportune, elle demeure une sérieuse option pour la direction technique nationale, même si le dernier mot revient à l’instance fédérale.


La participation du Sénégal au tournoi de qualification aux Jo olympiques de Londres 2012 reste une option sérieuse pour le basket Sénégal. Ado Sano, directeur technique national, l’envisage en tout cas pour les Lionnes qui ont échoué au pied du podium du dernier Afrobasket au Mali la qualification directe pour les Jo.
    « Le Sénégal a toujours participé. C’est cinq jours de compétitions préolympiques. Apparemment, c’est la France qui devrait l’organiser car elle veut faire qualifier son équipe aux Jo. La désignation du pays organisateur du tournoi sera en tout cas faite au mois de décembre en Espagne », souligne t-il.
Le niveau du tournoi ne devrait, selon lui, empêché au Sénégal de s’engager, ni le coût de la campagne. « C’est vrai que la qualification sera plus difficile par rapport aux championnats d’Afrique. On ne va pas réfléchir en termes de gâchis parce que si on était qualifié directement, on ne parlerait pas de gâchis », soutient-il.
Pour Ado Sano, il faut plutôt réfléchir sur l’opportunité que le Sénégal pourrait tirer d’une participation. «Nous pensons à l’objectif que l’on peut dégager d’une participation. Ce sera une poule de trois. Si, tu gagnes un match, tu peux être qualifié au second tour. Et si on va au second et qu’on ne gagne pas, on a six matches, c’est avantageux », indique-t-il.
   «Certaines s’interrogent sur la nécessité d’injecter des moyens pour la participation à un tournoi, alors que l’on peut l’utiliser pour les infrastructures. Il y a le Cnoss qui est là et qui a son mot. Mais sur le principe, c’est la fédération qui va décider. S’il y a une possibilité de faire jouer les joueuses pourquoi pas », poursuit Ado Sano.