MAROC : Le nouveau cycle du basket-ball féminin - Tournoi inter-ligues des cadettes
Du 11au 13 juin, les cadettes des différentes ligues du Royaume, se sont retrouvées à Rabat, à la salle Mamoun pour disputer le tournoi annuel, qui s’inscrit dans le programme de la commission technique féminine.
Beaucoup plus qu’un tournoi inter-ligues, mais l’événement s’inscrit dans un programme contribuant au dynamisme et à la promotion du basket-ball chez les filles.
Pendant trois jours, les filles se sont données à cœur joie à la balle au panier, présentant un basket-ball de bonne facture, un basket à l’état pur, un basket avec des qualités certes instinctives, qu’il faut travailler. Aujourd’hui la jeunesse progresse à grand pas, et possède des atouts physiques qu’il faut exploiter. Oui, le basket-ball féminin au sein des ligues ne peut pas progresser, s’il n’est pas encadré comme il se doit. Durant le tournoi, les filles confondaient parfois vitesse et précipitations ratent parfois des passes faciles, des paniers faciles, mais elles ne conservent pas moins des qualités pour l’avenir, des qualités qui laisse rêveur.
Beaucoup de ces jeunes filles rêvèrent de devenir des Hanafi Laila, Habiba Habbaoui, Nezha Latrache, Habiba Soussi, Fatima Cherki, Kenza Ben Kirane, feu Oum Khaltoum Berssoumi, des filles, qui, par le passé, ont porté haut les couleurs du basket-ball national avec à la clé une médaille d’argent aux Jeux Panarabes 84. Oui, les filles qui ont pris part au tournoi inter-ligues, peuvent rêver de pratiquer un jour le basket-ball de haut niveau, elles possèdent de très beaux atouts techniques.
Le président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, M. Nourredine Benabdenbi, présent dimanche, lors de la clôture du tournoi, émerveillé par la valeur technique des filles, il a rappelé aux responsables des ligues que l’intérêt du basket-ball féminin repose en partie sur ces jeunes filles.
On va nous dire qui a gagné le tournoi ? Eh bien, personne. Pour la FRMBB, l’occasion n’était pas de convoquer les ligues pour offrir un trophée à l’équipe vainqueur, mais connaître les données des ligues, pour les ajuster dans des actions futures.
Donc, pour fonder l’avenir, il faut d’abord et exclusivement penser présent. Et le présent du basket-ball national au «féminin», était visible ou presque durant trois jours à Rabat. L’action ne doit pas s’arrêter au stade des tournois inter-ligues, elle doit impérativement continuer sous la tutelle d’un judicieux programme de travail à court et long termes.
Saïd B.Cherki
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