TUNISIE : Retour sur la finale du Super play-off - Le meilleur est à venir !
Plateau de choix pour cette finale de Super play-off. Nous l’avons espéré, attendu et finalement eue!
Deux saisons de suite que cette affiche s’impose aux amoureux de la balle au panier comme l’unique possible et la seule souhaitée.
Nabeul, historiquement glorieuse par ses réalisations, ses consécrations et ses virtuoses de la balle orange n’en finit pas de nous charmer par de nouveaux talents formés dans le vivier. L’histoire d’un club lié à celle de quelques illustres familles férues de ce sport de géants; de Abdelkader karekeni l’un des premiers à avoir pratiqué le basket en Tunisie, à Hedi Marzougui, aux Rezig Mohamed puis Amin, aux Garali; Habib, Mounir, Samir et Zouhir, aux Belahassen; Habib et Rachid, Aux Ben Amor; Sami Salim et Sofiène,aux Mrabet Slim et Sofiène, aux Zine; Mokhtar et Tarek et aux frères Tlatli dont l’actuel sélectionneur et mondialiste Adel.
Une autre génération tout aussi talentueuse a pris, de nos jours, la relève à l’instar des Hdidane; Mohamed, Béchir et Anis. La solidité du groupe, la solidarité de toute une région autour d’une seule et unique passion; l’orange ballon!
D’ailleurs, coïncidence heureuse, les « Potiers » portent la même couleur que la balle qui leur est si chère!
Au summum de leur art, soutenu par des supporters aussi connaisseurs que plein de ferveur, les Nabeuliens sortaient le vendredi le grand jeu pour stopper net l’élan des Etoilés.
Bien dirigés par le jeune entraîneur Monem Aoun dont les choix ont été judicieux et qui trouvait aux bons moments les meilleurs changements, les « Potiers » s’octroyaient le résultat final d’une manière magistrale!
Une « Etoile » montante dans le ciel de la balle orange!
En match retour les Etoilés étaient totalement dépassés contrairement à celui de l’aller.
Mosaïque de joueurs venus de toute part, l’ESS n’a pas de véritable tradition dans ce sport et ne constitue aucunement l’un de ses bastions.
Avec uniquement trois championnats remportés dont deux ces trois dernières années, le penchant dans la région va plutôt vers le ballon rond.
Constituant la principale attraction, le football surclassait le basket et le reléguait dans la pénombre. Si le handball et le volley réussissaient à s’imposer et à se frayer un chemin aux côtés du sport roi, le basket se terrait loin des déchaînements et des tensions.
C’est sans aucun doute le passage de Radhi Ben Ali à la tête de la section en compagnie de Mohamed Toumi et de Nabil Hattab en tant que techniciens qui déclenchait la reconstruction de ce sport dans le giron du club et signait son renouveau. Des recrutements ciblés ont été effectués et l’arrivée de Radhouane Ben Slimane, Walid Dhouibi et un Américain de qualité donnait une autre dimension aux étoilés. Le titre est, alors empoché et l’appétit aiguisé!
Moez Driss, le président sortant, ayant donné les moyens à la section de se restructurer et d’aller de l’avant, la « titride » prenait d’assaut les responsables.
Second championnat remporté avec l’avènement de Ridha Laâbidi comme coach.
L’aventure continue et pour la seconde année consécutive les Etoilés se mesurent aux « Potiers» avec à la clé un scénario presque identique puisque le titre se joue finalement à la salle olympique.
Avec des chances égales, les protagonistes nous offrent un plateau royal pour ce sprint final.
Les Etoilés gagnaient, à leur tour, un public tout acquis à leur cause et qui, aussi bien à la maison que dans les déplacements, donne de la voix et supporte ces champions.
Adel Tlatli, l’entraîneur national doit être rassuré sur la forme de ses protégés après les deux premières sorties où ils ont fait étalage de leurs qualités.
Et le meilleur reste, peut être à venir pour le match décisif!
Aida Arab Achab
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