09 décembre 2009

MAROC : L'ASS-Sport Plazza : un arbitrage décevant

Lundi soir, l'ASS a pris le dessus sur Sport Plazza dans une rencontre marquée par un arbitrage très contesté par les deux équipes.

Cette rencontre a connu le dépôt de deux réserves techniques sur l'arbitrage de la part des deux équipes. Les deux arbitres Zyad et Dada, à cause de leur désinvolture trop approximative, ont exacerbé le public de la salle feu Bouazzaoui.

L'ASS, qui a commencé la rencontre avec son cinq majeur (Najah, Winters, Mesbahi, Zouita et Bilal) a quelque peu peiné devant les protégés de Hassan Hachad, bien regroupés autour de Kamal Lichtaf et Sarr Ibou Gueye. Ce n'est qu'à la fin du second quart temps que l'ASS a pu asseoir sa suprématie en terminant la première mi-temps sur le score de 50 points à 36. A la reprise, les locaux ont maintenu la pression sur le porteur du ballon avec un trapping pour le pousser à la faute. Ils réussissent à porter l'écart au score à vingt points avant d'accuser un léger passage à vide laissant Sport Plazza revenir progressivement au score.

La blessure de Mesbahi et de Diarra a quelque peu gâché la fête. Seul Winters a pu se promener dans cette rencontre, réussissant 29 points en 29 minutes de jeu, suivi de Wilson avec 15 points. Dans le team casablancais, Motalibi et Ibou Sarr ont pu tirer leur épingle du jeu, réussissant chacun 19 points. Le jeune Mohcine El Hassani n'a pas démérité devant ses anciens coéquipiers. L'ASS a pris donc le dessus sur Sport Plazza sur le score de 89 points à 81. Après cette victoire, l'ASS reste en tête du classement général avec treize points tout comme le MAS et l'IRT, vainqueurs respectifs du FUS et du CRA. Sport Plazza pointe désormais à la quatrième place avec douze points, juste derrière le trio de tête.

L'ASE a pu remporter sa deuxième victoire de saison, et ce, face l'Ithri Nador sur le score de 72 points à 60. Le RCA s'est imposé devant le TSC sur le score de 59 points à 50, laissant le Tihad a la dernière place du classement général toujours sans victoire.

Par El Mostapha Bouhafa | LE MATIN