Afrobasket Libye 2009- Gpe A- Nigeria-Côte d’Ivoire (93-84) - Les Eléphants manquent leur entrée
L’exploit n’est pas de Benghazi. Dans cette ville qui accueillait les premiers pas des Eléphants de Côte d’Ivoire, ce sont plutôt les Green Eagles qui ont réussi leur entrée pour la première rencontre dans le groupe A. Les Hommes de Randoald Dessarzin se sont inclinés sur le score de 93-84.
Le début du premier quart-temps est catastrophique pour des Eléphants encore lourds sur le parquet de Benghazi et la main totalement froide. Le Nigeria en profite pour terminer devant sur le score de 25-14. Le deuxième quart-temps sonne le réveille des coéquipiers de N’Diaye Ismaël. Le chef de fil se nomme Pape Amagou qui plante 10 points à la rugueuse défense des Green Eagles. Vainqueurs de cette partie (18-26) les Eléphants accusent pourtant le retard du premier quart-temps et partent à la pause avec un handicape de trois points en faveur des Nigérians qui mènent 43-40.
Le début de la seconde partie présente les mêmes caractéristiques que la première avec des Nigérians très adroits et des Eléphants complètement à la rue (22-9). Efevberha Michael James profite de cette période noire des Eléphants pour faire apprécier son basket. Il termine d’ailleurs meilleur marquer avec 29 points pour une seule faute personnelle. Les Nigérians finissent le troisième quart-temps sur le score de 65-49.
Handicapé par ses 3 fautes personnelles, Pape Amagou laisse la main à Konaté Stéphane. L’ancien ailier de l’ABC enflamme le parquet avec des lays-up et culmine à 15 points au terme la partie. Tapé Eric, meilleur marquer côté ivoirien, fini le spectacle avec 16 points à son compteur. Le quatrième quart-temps est remporté par les Ivoiriens (28-35), mais le grand écart accumulé lors du deuxième quart-temps, rattrape les Eléphants au buser final où le tableau marque 93-84 en faveur des Nigerians qui prennent la tête du groupe A en attendant le match Libye-Afrique du Sud.
Les Eléphants de Randoald Dessarzin devront se reprendre, dès jeudi, face à la Libye qui joue à domicile.
Par Patrick GUITEY
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