23 novembre 2007

ILE MAURICE : Indéniable engouement en Mauricie

Le basket-ball de niveau scolaire est en santé, à tout le moins si on se fie au fait que l'on compte 110 équipes en Mauricie, dont quatre du STR de calibre AAA, sans compter la quinzaine de formations de 4e, 5e et 6e année de mini-basket et les quelques 50 participants en pré-mini.
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Au collégial, on compte une formation féminine AAA, deux équipes masculines AA et trois du côté féminin AA, et deux équipes de catégorie A, une féminine et une autre masculine.

Si elle est satisfaite d'une aussi bonne participation, de l'engouement, qu'ont les jeunes pour le basket-ball, la directrice générale de l'Association régionale du sport étudiant de la Mauricie (ARSÉM), Micheline Guillemette, met toutefois un bémol, et même deux, sur l'apparente santé de ce sport dans la région.

"Je pense que nous devrions avoir plus d'équipes de niveau AA. Ce n'est pas normal de former de peine et de misère un circuit féminin AA quand il y a plusieurs autres équipes dans certaines écoles qui devraient évoluer dans ce calibre et non au niveau A. C'est ce qui se produit quand on joue pour les bannières ou quand on applique la loi du moindre effort", dit-elle.

Le coaching

Sans mettre en doute la bonne volonté de ceux et celles qui acceptent des tâches d'entraîneurs ou d'entraîneures, sans avoir, au préalable, suivi un ou des stages de formation, elle croit qu'ils sont parfois mal préparés.

"Nous offrons des stages de formations à ces jeunes entraîneurs, mais parfois le message ne se rend même pas jusqu'à eux. D'autres ont des conflits d'horaire et ne peuvent suivre ces stages. Ce que je pense, ce n'est pas que ces entraîneurs, mêmes les plus jeunes, ne peuvent pas diriger des équipes, mais souvent ils et elles amènent avec eux leur expérience, à savoir qu'ils ou qu'elles enseignent ce qu'ils ou elles ont récemment appris. Or, ce qu'ils ou elles ont appris au niveau collégial ou juvénile ne convient pas toujours aux jeunes qui débutent dans cette discipline. Il faut d'abord leur apprendre la base, et il faut savoir comment le leur apprendre", affirme Micheline Guillemette.

Aussi, la directrice générale de l'ARSÉM estime que les directions d'écoles se doivent d'encadrer le mieux possible leurs entraîneurs, leur donner les outils nécessaires pour bien faire progresser les jeunes et offrir un entraînement adapté à ces jeunes.

110 équipes de niveau scolaire

L'encadrement des entraîneurs demeurent donc un aspect primordial afin de soutenir l'engouement des jeunes tudiants athlètes envers le basket-ball.

Certaines institutions scolaires maintiennent de bons programmes de basket-ball. C'est le cas au Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières où on a formé 12 équipes de niveau scolaire, AA et A, sans compter les quatre équipes de niveau AAA.

"L'excellence a aussi un prix. Il faut savoir que ces jeunes s'entraînent plus fort et plus souvent. Il faut aussi savoir que sur le plan financier, les parents doivent défrayer d'importantes sommes d'argent pour permettre à ces jeunes d'évoluer au niveau AAA. Mais, nous devons nous réjouir de compter ces équipes dans notre région", dit Micheline Guillemette. D'autres écoles mettent aussi beaucoup d'efforts dans cette discipline, dont l'Académie Les Estacades et l'Institut Keranna avec chacune huit équipes, et sept pour Du Rocher.

Il faut aussi mentionner qu'à l'école secondaire Des Chutes, où l'on compte quatre équipes, on a enregistré une augmentation du taux de participants de plus de 20 %, ce qui est beaucoup.