SENEGAL : Palmarès
La Sénégalaise Mame Maty Mbengue est la basketteuse la plus titrée d'Afrique, avec six titres de championne d'Afrique remportés avec son pays en 1984, 1990, 1992, 1997, 1999 et 2000.
Mame Maty Mbengue
Au total, le Sénégal a remporté dix Championnats d'Afrique des nations de basket féminin.
Son règne sur les teraflex du basket-ball africain a débuté au Championnat d'Afrique des nations (CAN) de 1984 disputé à Dakar.
«Je venais d'intégrer une grande équipe du Sénégal avec les soeurs Pouye (Dieynaba et Rokhaya), Mame Penda Diouf, Marième Bâ. J'étais la benjamine du groupe et Bonaventure Carvalho, mon entraîneur, me faisait entrer juste pour 2 à 5 minutes», se souvient-elle, nostalgique. Elle avait 16 ans.
«C'était l'époque du grand basket, du basket de haut niveau», poursuit-elle, précisant qu'elle a «beaucoup appris au contact avec cette génération qui avait porté le basket-ball sénégalais au plus haut niveau africain».
Ambitieuse, elle s'est fixée une ambition pour réussir. «Dès ma première sélection, je me suis fixé comme objectif de devenir aussi célèbre que mes aînées», indique-t-elle.
Depuis, celle qui deviendra «Reine» (meilleure joueuse) du basket-ball sénégalais en 1990, avant d'émigrer aux Etats-Unis, n'a cessé de gravir les échelons, à force de travail et de persévérance.
«J'ai beaucoup travaillé pour en arriver-là», avise-t-elle. «J'aimais le basket-ball et je faisais tous les sacrifices nécessaires pour atteindre le haut niveau».
Entre les entraînements au collège Saint-Michel avec son club, la Jeanne d'Arc de Dakar et les compétitions de l'UASSU (Union des associations scolaires et universitaires) et de la Fédération de basket-ball, Mame Maty Mbengue ne s'est pas ménagée.
«J'ai beaucoup travaillé, parfois c'était même très dur à supporter, car j'étais régulièrement sur le terrain de 14 à 19 heures. Cela m'a aidé à beaucoup progresser», affirme-t-elle.
Elue «Reine» du basket-ball sénégalais en 1990, Mame Maty obtient une bourse universitaire américaine sport – études.
«Je suis restée quatre ans aux Etats-Unis avant de revenir au Sénégal, où j'ai continué à jouer au basket-ball jusqu'en 2001», précise l'icône du basket féminin sénégalais, membre du Comité d'organisation du CAN 2007 (COCAN).
Parlant du niveau du basket-ball féminin africain, Mame Maty Mbengue regrette «la baisse du niveau».
«A notre époque, le basket-ball était d'un haut niveau. Au Sénégal, on travaillait beaucoup et les internationales étaient bien préparées», se rappelle-t-elle, précisant que «nous étions à l'internat du lundi au jeudi et nous rejoignions nos clubs les vendredi pour les compétitions du week-end. Ce travail continu a permis aux Lionnes de dominer le basket-ball africain pendant longtemps».
Elle se souvient de «cette grande équipe du Zaïre qui nous a beaucoup fait souffrir, des Mozambicaines et des Angolaises, même si elles n'ont rien gagné».
«Il y avaient de grandes équipes africaines. Ce qui n'est pas le cas maintenant», regrette-t-elle, espérant que ce 20ème CAN soit «d'un niveau meilleur».
Son règne sur les teraflex du basket-ball africain a débuté au Championnat d'Afrique des nations (CAN) de 1984 disputé à Dakar.
«Je venais d'intégrer une grande équipe du Sénégal avec les soeurs Pouye (Dieynaba et Rokhaya), Mame Penda Diouf, Marième Bâ. J'étais la benjamine du groupe et Bonaventure Carvalho, mon entraîneur, me faisait entrer juste pour 2 à 5 minutes», se souvient-elle, nostalgique. Elle avait 16 ans.
«C'était l'époque du grand basket, du basket de haut niveau», poursuit-elle, précisant qu'elle a «beaucoup appris au contact avec cette génération qui avait porté le basket-ball sénégalais au plus haut niveau africain».
Ambitieuse, elle s'est fixée une ambition pour réussir. «Dès ma première sélection, je me suis fixé comme objectif de devenir aussi célèbre que mes aînées», indique-t-elle.
Depuis, celle qui deviendra «Reine» (meilleure joueuse) du basket-ball sénégalais en 1990, avant d'émigrer aux Etats-Unis, n'a cessé de gravir les échelons, à force de travail et de persévérance.
«J'ai beaucoup travaillé pour en arriver-là», avise-t-elle. «J'aimais le basket-ball et je faisais tous les sacrifices nécessaires pour atteindre le haut niveau».
Entre les entraînements au collège Saint-Michel avec son club, la Jeanne d'Arc de Dakar et les compétitions de l'UASSU (Union des associations scolaires et universitaires) et de la Fédération de basket-ball, Mame Maty Mbengue ne s'est pas ménagée.
«J'ai beaucoup travaillé, parfois c'était même très dur à supporter, car j'étais régulièrement sur le terrain de 14 à 19 heures. Cela m'a aidé à beaucoup progresser», affirme-t-elle.
Elue «Reine» du basket-ball sénégalais en 1990, Mame Maty obtient une bourse universitaire américaine sport – études.
«Je suis restée quatre ans aux Etats-Unis avant de revenir au Sénégal, où j'ai continué à jouer au basket-ball jusqu'en 2001», précise l'icône du basket féminin sénégalais, membre du Comité d'organisation du CAN 2007 (COCAN).
Parlant du niveau du basket-ball féminin africain, Mame Maty Mbengue regrette «la baisse du niveau».
«A notre époque, le basket-ball était d'un haut niveau. Au Sénégal, on travaillait beaucoup et les internationales étaient bien préparées», se rappelle-t-elle, précisant que «nous étions à l'internat du lundi au jeudi et nous rejoignions nos clubs les vendredi pour les compétitions du week-end. Ce travail continu a permis aux Lionnes de dominer le basket-ball africain pendant longtemps».
Elle se souvient de «cette grande équipe du Zaïre qui nous a beaucoup fait souffrir, des Mozambicaines et des Angolaises, même si elles n'ont rien gagné».
«Il y avaient de grandes équipes africaines. Ce qui n'est pas le cas maintenant», regrette-t-elle, espérant que ce 20ème CAN soit «d'un niveau meilleur».
Mardi 25 Septembre 2007
Amadou Lamine NDIAYE
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