SENEGAL : CAN BASKET - Seulement 400 000 F de primes aux Lions et aux Lionnes : Vava joue encore au saboteur
Le ministre des Sports est toujours dans sa logique d'humilier la Fédération sénégalaise de basket. Après avoir refusé, au dernier moment, de faire participer les Espoirs aux Jeux africains d'Alger, c'est au tour des Equipes nationales A, filles et garçons, de prendre leur dose avec la décision de Daouda Faye de n'accorder pour chaque joueur qu'une prime globale de… 400 000 francs Cfa.
EL H Daouda FAYE "VAVA"
«Le ministre joue au saboteur, il ne respecte pas le basket, encore moins la Fédération.» C'est la phrase qui revient souvent dans les propos de plusieurs fédéraux que nous avons accrochés, hier, à l'annonce du montant des primes que Daouda Faye a décidé d'allouer aux joueurs des équipes nationales, masculine et féminine. 400 000 francs Cfa : c'est, en effet, la modique somme que le ministre des Sports a fixée comme prime pour les Lions et les Lionnes du basket, alors que ces derniers avaient droit à un million de francs de prime de participation lors des derniers championnats du monde.
Une décision, qui s'est transformée en un véritable dunk dans le panier des membres de l'instance dirigeante du basket sénégalais qui, d'ailleurs, devaient se réunir hier soir en Comité Directeur pour apprécier le «cadeau» du ministre aux joueurs. Leur président, Alioune Badara Diagne, d'habitude assez cool, n'a pu se retenir (voir ci-contre), en fustigeant avec la dernière énergie, une telle mesure qui vient confirmer la manière assez cavalière et informelle dont le ministre des Sports et ses services gèrent le basket sénégalais.
LA DHC, PRINCIPALE RESPONSABLE
Et sous ce chapitre, le président de la Fédé de basket, dans ses «missiles» dirigés vers la rue Carnot, n'a pas épargné la Direction de la haute compétition (Dhc), inexistante depuis le départ de Hameth Dieng, et accusée d'être la première responsable de ce qui arrive, aujourd'hui, au basket sénégalais que la tutelle a apparemment décidé d'humilier jusqu'au dernier panier. Entre l'affaire Adidas et le refus du ministre d'envoyer les Espoirs aux Jeux d'Alger, en passant par cette histoire de primes, Daouda Faye a fini d'humilier les responsables de l'une des rares disciplines à avoir procuré beaucoup de joie et de bonheur aux Sénégalais. En effet, que ce soit avec les filles comme les garçons, le ministre s'arrange toujours pour polluer l'ambiance au sein de la «tanière». On a en mémoire, l'épisode de l'année dernière, la veille des championnats du Monde, au Brésil (filles) et au Japon (garçons), avec l'histoire des primes des Lionnes et les mauvaises conditions d'hébergement des Lions en France.
UNE DELEGATION AMPUTEE
En fait, c'est comme si Vava s'était volontairement inscrit dans une logique de destabilisation avant chaque campagne. A quelle fin ? Dieu seul sait. Ce que nous savons, par contre, c'est que le ministre ne va pas se «mouiller» pour offrir les meilleures conditions de performance aux joueurs lors des deux Can, celles de l'Angola et de Dakar. On en veut pour preuve, l'autre mesure prise par le patron du Département des Sports, avec la décision de réduire le nombre des membres de la délégation sénégalaise devant se rendre en Angola. C'est ainsi que l'ex-capitaine des Lions, Matar Ndiaye, qui se dévoue corps et âme aux côtés des joueurs, a vu son nom biffé de la liste. Ce qui ne devrait guère affecter le joueur, prêt avec ses propres moyens à être présent à la Can, et qui s'est volontairement mis à la disposition du groupe sur proposition du Manager général, Amadou Gallo Fall. Certains assistants du coach national, Sam Vincent, et du staff médical, ont aussi ont été zappés par le locataire de la rue Carnot, qui au vu des peaux de bananes qu'il tente vaille que vaille de mettre sous le panier de la bande à Malèye Ndoye, constitue le premier adversaire du basket sénégalais.
Une décision, qui s'est transformée en un véritable dunk dans le panier des membres de l'instance dirigeante du basket sénégalais qui, d'ailleurs, devaient se réunir hier soir en Comité Directeur pour apprécier le «cadeau» du ministre aux joueurs. Leur président, Alioune Badara Diagne, d'habitude assez cool, n'a pu se retenir (voir ci-contre), en fustigeant avec la dernière énergie, une telle mesure qui vient confirmer la manière assez cavalière et informelle dont le ministre des Sports et ses services gèrent le basket sénégalais.
LA DHC, PRINCIPALE RESPONSABLE
Et sous ce chapitre, le président de la Fédé de basket, dans ses «missiles» dirigés vers la rue Carnot, n'a pas épargné la Direction de la haute compétition (Dhc), inexistante depuis le départ de Hameth Dieng, et accusée d'être la première responsable de ce qui arrive, aujourd'hui, au basket sénégalais que la tutelle a apparemment décidé d'humilier jusqu'au dernier panier. Entre l'affaire Adidas et le refus du ministre d'envoyer les Espoirs aux Jeux d'Alger, en passant par cette histoire de primes, Daouda Faye a fini d'humilier les responsables de l'une des rares disciplines à avoir procuré beaucoup de joie et de bonheur aux Sénégalais. En effet, que ce soit avec les filles comme les garçons, le ministre s'arrange toujours pour polluer l'ambiance au sein de la «tanière». On a en mémoire, l'épisode de l'année dernière, la veille des championnats du Monde, au Brésil (filles) et au Japon (garçons), avec l'histoire des primes des Lionnes et les mauvaises conditions d'hébergement des Lions en France.
UNE DELEGATION AMPUTEE
En fait, c'est comme si Vava s'était volontairement inscrit dans une logique de destabilisation avant chaque campagne. A quelle fin ? Dieu seul sait. Ce que nous savons, par contre, c'est que le ministre ne va pas se «mouiller» pour offrir les meilleures conditions de performance aux joueurs lors des deux Can, celles de l'Angola et de Dakar. On en veut pour preuve, l'autre mesure prise par le patron du Département des Sports, avec la décision de réduire le nombre des membres de la délégation sénégalaise devant se rendre en Angola. C'est ainsi que l'ex-capitaine des Lions, Matar Ndiaye, qui se dévoue corps et âme aux côtés des joueurs, a vu son nom biffé de la liste. Ce qui ne devrait guère affecter le joueur, prêt avec ses propres moyens à être présent à la Can, et qui s'est volontairement mis à la disposition du groupe sur proposition du Manager général, Amadou Gallo Fall. Certains assistants du coach national, Sam Vincent, et du staff médical, ont aussi ont été zappés par le locataire de la rue Carnot, qui au vu des peaux de bananes qu'il tente vaille que vaille de mettre sous le panier de la bande à Malèye Ndoye, constitue le premier adversaire du basket sénégalais.
Mardi 07 Août 2007
Amadou Lamine NDIAYE
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