12 mai 2007

REUNION : Le BCD affronte Mayotte en finale de zone

Un véritable marathon ! En à peine un mois, les joueuses du BCD ont enchaîné les matchs couperets. Leur périple a commencé le 13 avril dernier lors de la finale aller du championnat face au Tampon. S’en sont suivis le match retour, évidemment, mais aussi une “belle” pas vraiment prévue sur le calendrier d’Harry Sépéroumal. Une semaine plus tard, samedi dernier, les Dionysiennes attaquaient tambour battant la coupe des clubs champions de l’océan Indien. Au programme : quatre rencontres en quatre jours dont une confrontation acharnée face aux Malgaches de Sotrata. Les Bécédiennes n’ont pas eu le temps de souffler. Et forcément, ça laisse des traces. En témoigne la récente blessure de sa capitaine Anne Maillot (absente en raison d’une grosse entorse de la cheville contractée, mardi, face aux Mauriciennes) ou l’impressionnant strapping posé sur le genou de Leïla Sellier, le BCD tire un peu langue avant d’affronter, aujourd’hui, les Mahoraises du BC M’Tsapere en finale de la zone océan Indien. “Ce n’est pas vraiment un problème.

Éviter les blessures

Les joueuses savaient depuis longtemps qu’elles allaient avoir un calendrier très chargé, souligne Harry Sépéroumal. Nous nous sommes préparés en conséquence. Notre objectif est toujours le même : être au meilleur de notre forme physique lors du final-four en métropole à la fin du mois.” Même fatigué, le BCD ne devrait faire qu’une bouchée des Mahoraises qu’elles connaissent très bien pour les avoir rencontrées, lundi dernier, lors de la CCCOI. Sans forcer leur talent, bien au contraire (le BCD a livré face à Mayotte son plus mauvais match du tournoi), les Dionysiennes l’avaient tranquillement emporté de plus de quarante points (95-54). Il faudrait donc un énorme séisme pour que les coéquipières d’Évelyne Fari trébuchent cet après-midi face aux championnes de Mayotte en titre qui ont terminé à la dernière place de la CCCOI sans avoir remporté le moindre match.”Il faut toujours rester prudent, il ne faudra pas se relâcher”, explique Harry Sépéroumal qui devra faire tourner son effectif, afin de faire souffler ses cadres et d’éviter de nouvelles blessures. Dans une dizaine de jours, sauf incroyable scénario cet après-midi sur le parquet de Champ-Fleuri, les filles du BCD seront en métropole pour tenter de décrocher leur seul titre qui manque à leur palmarès : celui de championnes de N3. Le marathon est loin d’être terminé.

Florent Turpin