17 novembre 2006

CÔTE DE IVOIRE : Toualy Guy, Joueur ABC : “Nous ne craignons personne”

Le coup d'envoi de la 21e Coupe d'Afrique des clubs champions masculins a lieu cet après-midi à Lagos, au Nigeria.

Que faut-il retenir de votre tournée dans le Maghreb ?

Je voudrais saluer les dirigeants qui ont accepté de nous offrir cette tournée de préparation. Ce n'est pas tous les jours qu'un club de basket-ball le fait, mais je pense qu'ils ont eu le nez creux. Parce que cela nous a permis de jouer et penser basket-ball pendant près de deux semaines. Nous avons disputé dix matches amicaux avec des équipes de haut niveau en Tunisie et au Maroc. Ces bons tests nous ont beaucoup aidé sur le plan tactique, physique et autre. Ce qu'il faut noter est que nous avons un nouvel entraîneur et il fallait s'habituer à lui ainsi qu'à ses méthodes de travail. Les choses n'ont pas été faciles au début. Mais le groupe a fini par s'adapter à lui et nous avons passé des séjours fructueux en Tunisie et au Maroc.

Quelle était la difficulté au départ avec l'entraîneur croate ?

Les difficultés, c'étaient plutôt les plus jeunes du groupe qui avaient du mal à le comprendre. Le coach Veceslav est Croate et tout le monde connaît la rigueur des techniciens de l'Est. On avait pensé qu'il nous demandait trop de choses. C'était fatigant. Mais il fallait accepter de suivre le rythme si nous voulons continuer d'être une équipe forte toujours au sommet de l'Afrique. C'est ce qu'on fait, tout de suite chacun a découvert en lui plusieurs autres potentialités qu'il ne maîtrisait pas bien auparavant. Pour tout dire, nous avons beaucoup progressé.

A quel niveau peut-on noter cette progression de l'ABC ?

Dans presque tous les compartiments du jeu, l'équipe s'est améliorée. Sur les plans offensif, tactique et défensif, je peux vous assurer que l'Abidjan Basket club a plus mûri. Il y a surtout de bons points sur le plan individuel.

Savez-vous que vous êtes très attendus au Nigeria ?

Nous avons eu des informations sur les intentions de nos adversaires. Notamment les Angolais du Primeiro de Agosto qui n'ont pas encore digéré leur chute du Palais des sports d'Abidjan. Ils veulent notre peau, au même titre que les Nigérians qui ont la chance de jouer sur leurs installations et devant leur public. Mais tout cela ne gêne pas. Nous sommes là pour défendre bec et ongles notre titre. Nous sommes en ce moment en possession de 85 pour cent de nos moyens et personne ne nous effraie. Même pas les Angolais.

Interview réalisée par Paul Bagnini